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16 octobre 2025

Ivan Lavallée
13/10/2025

La crise n'est pas essentiellement française, elle touche l’ensemble des pays capitalistes, et plus particulièrement les affidés des USA dont l’hégémonie mondiale est contestée, tant économiquement que technologiquement ou militairement (et diplomatiquement ?). Les marchés financiers sont en première ligne. Le taux de profit est quasi nul, d’où les scandaleux cadeaux fiscaux de centaines de milliards d’€ et de $ au capital. La réponse classique du capital à l’effondrement du taux de profit est la guerre qui détruit beaucoup de capital mort (c’est le moment de le dire !) ou dit aussi fixe, et qui permet de faire du profit sur l'industrie des armes. En plus idéologiquement c’est bon, ça calme les peuples et en s’appuyant sur un nationalisme exacerbé parfois déguisé en patriotisme, ça permet de détourner Margot et Jean de la lutte de classe en appelant à l’unité de la Nation (en même temps, qu’il a dit Emmanuel !). Noubliez pas Barbusse « La guerre est faite par des gars qui ne se connaissent pas au plus grand profit de gens qui eux se connaissent trés bien et fréquentent les mêmes conseils d’administration ! » or la guerre totale n'est plus possible sans une régression majeure de l'humanité (La 4e guerre mondiale se fera avec des haches de pierre ! disait Einstein) voire sa disparition.
La guerre a donc tendance à prendre une autre forme ; le shutdown ou la situation en France en sont des manifestations. C'est à l'échelle mondiale que ça se joue et c'est à cette échelle que nous devrions jouer notre partition. Macron est une marionnette des marchés financiers ; fondé de pouvoir de la banque Rothschild, il est un soldat de cette guerre, ses ministres ne sont que ses officiers dans cette guerre contre la classe des prolétaires et plus généralement du peuple laborieux. Là, il joue la montre le temps de trouver un équilibre "vertueux" (pour la finance bien sûr) .
Le capital peut être tenté par le fascisme mais la réponse est à court terme et peut être dévastatrice pour la bonne marche des affaires (seul critère intéressant !).
Une dame (camarade ?) m’a demandé ce que nous nous pouvons y faire. Je pense (et pas je crois, je ne crois en rien !) :
Dans un premier temps jouer notre partition liant tant nos intérêts français à la situation mondiale pourrait consister à gripper la machine en exigeant l’arrêt des menées guerrières de l’OTAN, la sortie UNILATÉRALE de la République française de l’OTAN, l’arrêt des livraisons d’armes à l’Ukraine et l’exigence du respect des signatures des traités (coucou Merkel, Hollande, Boris Johnson…) déjà signés ou à venir. Lever les sanctions contre la Russie qui non seulement sont totalement inefficaces mais qui se retournent contre leurs auteurs (demandez aux Allemands ce qu’il pensent du gaz russe). Se rapprocher des BRICS, voire engager une négociation en vue d’un accord de coopération…
Développer une politique économique et sociale anticapitaliste par rénovation du service public, son extension audacieuse, sécurité sociale alimentaire par exemple, gratuité des cantines de l’école publique, la nationalisation franche de secteurs clés de notre indépendance technologique etc.
Ceci étant les prémisses d’une transition socialiste, il ne faut pas croire que le capital tant français qu’international resterait les bras croisés, il y a donc une bataille idéologique de chiens à mener en interdisant l’accès aux médias aux pourritures actuelles et en ayant un véritable service public de l’information et du débat !
Voili voiça, esquissé à grands traits ce que pourrait être l’épine dorsale d’une politique de souveraineté nationale non inféodée aux USA et assurant le bien-être du peuple français !

15 octobre 2025

Kuzmanovic Georges
15/10/2025

Ça tangue au Rassemblement National
 
Jordan Bardella serait-il le nouveau Philippot (version à droite) ou fera-t-il à Marine Le Pen le sort qu'elle a fait à la ligne de son père en ramenant le RN à ses origines FN (de droite, atlantiste, thatchérien économiquement) ?
Marine Le Pen veut une "union nationale" et se place dans la tradition populiste, ni gauche ni droite, ce qui implique de dénoncer tous les partis dits de gouvernement.
Bardella veut "l'union des droites" et, évidemment, en prendre le leadership, pensant ainsi accéder durablement au pouvoir en France.
Bardella comprend que cela ne peut se faire qu’en adoptant une ligne atlantiste (il le fait à l’UE, avec un gros amour pour la droite trumpiste), une ligne européiste de droite (la version de droite du "changer l’Europe de l’intérieur") et conforme au néolibéralisme ambiant sur les questions économiques — bref, Meloni en pantalon et en phase avec Donald Trump.
Ces deux positions sont absolument incompatibles !
Soit Marine Le Pen, soit Bardella devra capituler idéologiquement et donc, se mettre de côté... dans l’ombre.
En fait, le combat a déjà commencé, et le RN n’en sortira pas indemne.
On peut aussi se douter que la situation juridique de MLP incite le petit Bardella à passer le Rubicon et "tuer la mère".
Mais comme il est jeune, n'a jamais travaillé, il ne se rend pas compte qu'il perdra très rapidement le vote populaire du RN.

Christian Dubuis Santini

Il serait temps que les procès des empoisonneurs commencent !
« Je ne remettrai à personne du poison, si on me le demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle suggestion. »
Serment d’Hippocrate

Yann Bizien
15/10/2025

LA FOLIE DÉPENSIÈRE ET FISCALE EST EN MARCHE GRÂCE AUX SOCIALISTES ET AU RÉPUBLICAINS

Nous voulions moins de dépenses publiques et moins d’impôts et nous allons avoir tout le contraire.
Demain, jeudi, les Socialistes et les Républicains, main dans la main, vont s’associer pour cautionner le budget du gouvernement Lecornu 2 qui ne défend aucune baisse significative d'impôts et qui prévoit beaucoup plus de dépenses et de taxes :
- Une taxation encore plus forte de l’héritage, voulue par Yaël Braun Pivet, "ce truc malsain qui tombe du ciel" ;
- Le gel des pensions de retraite ;
- La fiscalisation des revenus des jobs étudiants, souvent oubliés par les gouvernements antérieurs ;
- La taxation des tickets-restaurant.
Par ailleurs, nous allons payer très cher les engagements d'Emmanuel Macron pour :
- L’Ukraine (soutien à l’effort de guerre et reconstruction) ;
- Gaza (c’est son projet) ;
- L'immigration (40 Md€/an), dont la Santé (1,38 milliards d'euros d’aide médicale d'Etat) et l’assistance sociale des étrangers ;
- L’écologisme punitif cher à la gauche.
Roland Lescure confirme 14 milliards d’euros de hausses d’impôts, dont 2,5 milliards pour les plus riches et 4 milliards pour les entreprises. Cela fait encore beaucoup à payer pour les autres, dont les classes moyennes. Pour mémoire, en avril dernier, l'ancien ministre Eric Lombard déclarait « Il est hors de question d'augmenter les impôts. »
La France était déjà le pays où l’on payait le plus d’impôts et taxes avec seulement 28 millions de Français actifs sur une population de 68 millions. Près de 200 000 ménages supplémentaires devraient contribuer à l’impôt sur le revenu.
Depuis 2017, Emmanuel Macron a porté les dépenses publiques en pourcentage du PIB en France à 57,2 %, soit un niveau supérieur à celui de l'Union soviétique et de son économie planifiée.
La France n’a pas un problème de recettes car l’État prélève déjà chaque année 1300 milliards d’euros d’impôts et cotisations. C’est d'ailleurs un record absolu dans l’OCDE.
La France a un problème de dépenses. Il faut supprimer des milliards de dépenses publiques pour sauver et relancer ce pays.
Pour mettre un terme à tous les excès macronistes, il faut censurer le gouvernement Lecornu 2 ce jeudi.

France : un squatteur et 65 millions d’otages

H16
15/10/2025

La situation actuellement en France est complètement coincée.

Au fur et à mesure que le temps passe, plusieurs choses se mettent en place avec une quasi-impossibilité de retour en arrière.


D’un côté, nous avons un Macron adulescent dont l’ego surdimensionné ne le laissera jamais démissionner. Cet ego étant plus important que tout le reste, il fait absolument tout pour faire durer le plaisir jusqu’en mai 2027. Ce qui veut dire qu’on se retrouve avec une vingtaine de mois pendant lesquels il va multiplier les manœuvres de pure politique politicienne pour tenter de faire durer son mandat.

De l’autre côté, nous avons des politiciens sur tout le spectre politique qui comprennent de moins en moins confusément que toute proposition de gouvernement avec ce pitre dangereux est un véritable piège.

Tous ceux qui ont servi Macron se sont complètement brûlé les ailes. Tous ceux qui s’en sont approché ont subi des décotes massives dans l’opinion publique. Il apparaît donc évident que participer à un gouvernement au profit d’Emmanuel Macron relève maintenant d’une très mauvaise tactique politique, et obère énormément toute possibilité de carrière future.


Dans ce contexte, il n’y a guère que les macronistes pur jus qui peuvent encore espérer constituer un gouvernement. Le problème, c’est que ces derniers sont de moins en moins nombreux et de moins en moins éligibles : entre la perte de popularité, l’absence de réels cadors politiques dans le camp de l’extrême centre, et la multiplication des casseroles plus ou moins douteuses qui finissent par des condamnations ou des taches sur le CV, l’attrition est de plus en plus forte dans le camp macroniste.

Pour être encore macroniste actuellement, il faut véritablement être un loser particulièrement peu affûté politiquement, mais c’est avec ces chips molles et, d’autre part, des traîtres qu’un gouvernement doit se constituer. Ceci ne peut pas donner un gouvernement ni viable, ni solide.

C’est ce à quoi on a assisté pour ces derniers gouvernements, avec des individus au passif de plus en plus lourd, aux retournements de veste de plus en plus rapides et à l’absence de colonne vertébrale de plus en plus évidente. Le problème, c’est qu’on ne peut pas diriger un pays comme la France avec des mollusques, quand bien même ils adorent manger les salades servies par Macron.

Dans ce contexte, les prochaines étapes promettent d’ajouter au grotesque de la situation actuelle : rappelez-vous, l’ego de Macron lui interdira toute démission, et ce d’autant plus qu’il lui reste toujours la possibilité, qu’il finira par utiliser, de dissoudre l’Assemblée et renvoyer les députés devant leurs électeurs, dans une sorte de « mieux vaut eux que moi » typique de l’irresponsable toxique qu’il a largement démontré être sur les 10 dernières années.

Or, une dissolution de l’Assemblée, avec le climat socio-économique et politique actuel, n’est pas exactement pour Macron une façon de solidifier son avenir, au contraire : dans le meilleur des cas, une majorité absolue se dégage… et elle ne sera pas au centre. Selon toute vraisemblance et sauf à imaginer un déluge de bidouilles judiciaires et de magouilles politiciennes d’ampleur inouïe, c’est bien le Rassemblement National et ses alliés qui l’emporteraient dans ce cas.

Ce faisant, il laisse la direction d’un pays sur le point de l’effondrement à un parti qui n’aura de toute façon pas le temps de réellement en modifier la trajectoire et ce d’autant plus qu’il aura toute la presse, les syndicats et une bonne partie de l’administration qui lui seront farouchement opposés. Autrement dit, ce qui passe pour la droite en France sera passablement rôti arrivée à l’élection présidentielle de 2027.


Cependant, cette tactique de la dissolution pourrait tourner franchement au vinaigre pour Macron, à trois titres.

Le premier, c’est qu’il existe une possibilité non nulle que les élections législatives n’aboutissent pas à une majorité absolue. Le cirque pourrait donc reprendre, avec différentes variantes plus ou moins amusantes, obligeant Macron – et les Français captifs avec lui – à patauger de longs mois sans direction.

Le second, c’est que rien n’indique que, même avec une majorité – absolue ou relative – le parti ou l’alliance qui arrivera en tête à la suite de ces nouvelles élections voudra effectivement prendre le pouvoir. De façon inédite mais crédible compte tenu de l’odeur de soufre qui se dégage de l’Élysée, Macron ne parviendrait alors pas à trouver un premier ministre issu de la majorité et serait, de fait, à peu près incapable de gouverner. Il pourra toujours expliquer que le blocage provient des autres, les vilains, les méchants, les opposants veules, mais si ces derniers réclament systématiquement sa démission, le rejet de responsabilité – une spécialité de Macron – pourrait ne pas fonctionner cette fois-ci, surtout auprès de Français qui le détestent de plus en plus.

Le troisième est cependant le plus probable : chaque jour qui passe est un nouveau jour sans des décisions fermes et indispensables pour redresser l’état catastrophiques de l’État français. Autrement dit, chaque jour sans gouvernement ou au milieu des pitreries politiques actuelles est une occasion manquée de lancer des réformes en profondeur pour redonner un peu de marges de manœuvre à un pays de plus en plus proche du défaut de paiement. Une dissolution n’est qu’une nouvelle perte de temps, un très mauvais signal envoyé à tous les bailleurs de cet État impécunieux, obèse et impotent et ces bailleurs pourraient bien décider, à la suite de cette opération, d’exprimer leur ras-le-bol.

Le mandat de Macron pourrait alors prendre fin de façon abrupte.


https://h16free.com/2025/10/15/82228-france-un-squatteur-et-65-millions-dotages
Gastel Etzwane

-14/10/2025- Il n’y a, à vrai dire, rien de surprenant à cette désaffection vaccinale. Les années 2020 et 2021 ont été marquées par une avalanche de propagande, de demi-vérités et d’entorses aux principes scientifiques les plus élémentaires, au point d’avoir durablement abîmé la confiance du public. Ce fut une période où l’on a confondu la médecine avec la communication politique, et la santé publique avec la gestion d’opinion.
L’imposition autoritaire du discours unique, les atteintes aux libertés fondamentales et la censure de toute voix dissonante ont laissé des traces profondes. Depuis, chacun a pu découvrir peu à peu l’utilité très relative de certains vaccins présentés comme miraculeux, ainsi que leurs effets indésirables, systématiquement minimisés. Il n’est donc pas étonnant que la population regarde désormais ces campagnes avec distance, voire méfiance.
Je me souviens d’ailleurs de mon propre médecin, ardent défenseur du vaccin contre le Covid en 2021, qui ne manquait jamais une occasion de me faire la leçon. Lors de ma dernière consultation, il y a un mois, il a eu un tout autre discours : il m’a confié qu’on ne connaîtrait jamais le prix réel du vaccin Pfizer, puisque ce chiffre était couvert par une clause de confidentialité entre le laboratoire et l’Union européenne, un scandale, selon lui, en soi.
Quand même ceux qui y croyaient dur comme fer finissent par douter, c’est le signe que quelque chose de profond s’est fissuré. Les laboratoires et les pouvoirs publics ont tellement abusé de la confiance des citoyens qu’ils ont détruit l’adhésion spontanée qui faisait jadis la force de la médecine préventive. Même les plus convaincus en sont revenus, à l’exception, peut-être, de ceux qui continuent d’être généreusement “arrosés” par l’industrie pharmaceutique.

Gastel Etzwane

-15/10/2025- Pour mesurer le désastre de la politique française actuelle, je vous laisse deviner l’auteur et celui qui a prononcé ce texte.
« Il est des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache.
L’Europe que nous attendions et désirions, dans laquelle pourrait s’épanouir une France digne et forte, cette Europe, nous savons depuis hier qu’on ne veut pas la faire.
Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l’inféodation de la France, on consent à l’idée de son abaissement.
Il n’est plus possible que la volonté nationale, et le corps social, soient soumis aux forces impersonnelles et étrangères. Il n’est plus possible qu’un pouvoir obscur et irresponsable, émanation d’une technostructure, se substitue à la décision politique nationale.
L’Europe ne peut dispenser la France d’une politique étrangère qui lui soit propre. L’Europe ne peut servir à camoufler l’effacement d’une France qui n’aurait plus, sur le plan mondial, ni autorité, ni idée, ni message, ni visage. Nous récusons une politique étrangère qui cesse de répondre à la vocation d’une grande puissance, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et investie de ce fait de responsabilités particulières dans l’ordre international.
C’est pourquoi nous disons NON.
NON à la politique de la supranationalité.
NON à l’asservissement économique.
NON à l’effacement international de la France.
Favorables à l’organisation européenne, oui, nous le sommes pleinement. Nous voulons, autant que d’autres, que se fasse l’Europe. Mais une Europe européenne, où la France conduise son destin de grande nation. Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd’hui pour s’effacer demain.
Puisqu’il s’agit de la France, de son indépendance et de l’avenir, puisqu’il s’agit de l’Europe, de sa cohésion et de sa volonté, nous ne transigerons pas. Nous lutterons de toutes nos forces pour qu’après tant de sacrifices, tant d’épreuves et tant d’exemples, notre génération ne signe pas, dans l’ignorance, le déclin de la patrie.
Comme toujours quand il s’agit de l’abaissement de la France, le parti de l’étranger est à l’œuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l’écoutez pas. C’est l’engourdissement qui précède la paix de la mort.
Mais comme toujours, quand il s’agit de l’honneur de la France, partout des hommes vont se lever pour combattre les partisans du renoncement et les auxiliaires de la décadence. Avec gravité et résolution, je vous appelle dans un grand rassemblement de l’espérance, à un nouveau combat, celui pour la France de toujours et l’Europe de demain. »


Texte rédigé par Pierre Juillet et Marie-France Garaud.
Prononcé par Jacques Chirac le 6 décembre 1978 : l’appel de Cochin.

14 octobre 2025

Gastel Etzwane
14/10/2025

En lisant cet article, on mesure à quel point la « modernisation » administrative s’est transformée en parcours du combattant. Six Français sur dix peinent désormais à effectuer leurs démarches en ligne, et ce n’est pas un hasard : on a remplacé la proximité par des plateformes, les guichets par des formulaires, et l’accueil humain par des messages automatiques.
Il y a quarante ans pourtant, le service public, c’était une réalité quotidienne : des bureaux de poste, des perceptions, des guichets de mairie, des banques locales, des hôpitaux de proximité. Dans chaque village, quelqu’un était là pour renseigner, expliquer, orienter. Les routes étaient entretenues, les services accessibles, l’État visible.
Aujourd’hui, on ferme, on centralise, on dématérialise, mais on continue de prélever. Les impôts, eux, n’ont pas disparu : ils se sont même multipliés et complexifiés. Les taxes locales, foncières, environnementales ou sur l’énergie pèsent toujours davantage, tandis que les contreparties concrètes se réduisent comme peau de chagrin. Autrefois, chaque franc prélevé se voyait : dans une école, une poste, une route. Aujourd’hui, chaque euro semble s’évaporer dans un nuage de procédures numériques et de promesses administratives.
Les citoyens se sentent perdus, abandonnés dans un labyrinthe fiscal et numérique où l’erreur se paie d’un dossier bloqué ou d’une majoration automatique. Alors oui, on peut se demander sans provocation : était-ce vraiment un progrès, ou simplement la disparition silencieuse du service public, remplacée par la fiscalité sans visage d’un État dématérialisé ?