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1 décembre 2025

Christian Rol
1/12/2025

TATA ET LE CLODO

Encore une journée historique ; ou hystérique, c'est selon.
Alors qu'il vient d enfermer nos deux amis dans les geôles de la démocratie, Tata reçoit en grande pompes le pianiste sanguinaire et madame pour leur refiler l'équivalent du PIB de Marseille. Tout cela à grands renforts de discours vides, de cette componction qu'il aime tant et qui sert autant à féliciter des cons de footballeurs qu' à décorer tel ou tel guignol de son entourage.
Mais, puisque les "rumeurs" de corruption de Zelensky ne sont plus des rumeurs, Tata ne peut guère ne pas l'évoquer. Mais, tenez-vous bien, en précisant qu'il faut se garder surtout de faire la leçon à son homologue dans la difficulté.
On comprend mieux cette élégance quand on sait que la corruption en question est à la France ce que la morale est à la politique en général.
Et, bien sûr, on n'abordera pas les sujets qui fâchent, les milliards ponctionnés sur le contribuable français pour l'effort de guerre et, accessoirement, pour que les oligarques de Kiev se payent des Ferrari, des palaces flottants, des filles pas pas trop regardantes et autres palais en Suisse ; tandis que meurent par centaines de milliers les Ukrainiens du peuple.
Enfin, on ne parlera pas davantage des très proches collaborateurs de Zelensky qui, après avoir raflé le pognon destiné aux soldats ukrainiens, se carapatent en Israël.
D'ailleurs, ces gens-là ne parlent pas, ils comptent.
Gilles Casanova

Un couple « c'est résoudre à deux les problèmes qu'on n'aurait pas eus tout seul. »
Sacha Guitry

Tchamé Dawa
1/12/2025


Il y a une semaine, il voulait marquer du sceau du ministère de la vérité toutes les sources d'infos qu'il jugerait valides. Depuis, il a lancé une vaste opération de communication qui nous laisse croire que le service militaire est de retour, sans aucun doute pour faire entrer dans nos crânes saturés l'idée d'une mobilisation nationale (de nos enfants qu'il faudrait sacrifier); il y a deux jours, il annonçait la guerre informationnelle (la guerre, encore, mais chacun sait que c'est contre nous qu'il la mène), et aujourd'hui, il reçoit pour la nième fois PianoZizi le corrompu avec qui il passe probablement plus de temps qu'avec Brigitte. De l'État palestinien, qu'il a reconnu en fanfare pour sa seule gloire internationale, il ne dit plus rien, tandis que notre ministre de l'Intérieur s'adresse à nous à la tribune du CRIF.
Quiconque n'est pas vigilant finira par confondre le monde avec cet océan de conneries, de mensonges, d'hypocrisies et d'horreur dans lequel les médias des puissants tentent de nous noyer.
J'ai parfois l'impression qu'on place devant moi une lampe surpuissante qui m'empêcherait de voir ce qui est autour, et d'être ainsi sommé de vivre dans un monde de faux-semblants créé de toutes pièces et imposé par la propagande.
Libre à chacun, face à cette lumière surgie des écrans, de se comporter comme un papillon qui se cogne à la lampe ou comme un prisonnier qu'on interroge et qui résiste. Libre à chacun, dans cette guerre de conquête de nos cerveaux et de notre attention, de se laisser happer et fasciner, de vivre au rythme des plans proposés par ce mauvais scénario.
Dans la caverne de Platon, la lumière vient par l'arrière. Les prisonniers sont tenus à l'écart de la réalité et d'eux-mêmes car ils ne voient que les ombres proposées par leurs maîtres. Ici, le jeu d'ombres a laissé place à un spectacle hypnotisant, rythmé et addictif, une lumière projetée droit dans les yeux, comme s'il s'agissait de crever le regard. Cette lumière est si violente et changeante qu'elle altère la perception elle-même : elle est comme un phare aveuglant qui serait devenu le seul objet perçu, un leurre dont trop peu ont conscience. C'est un phare hallucinant, sidérant, paralysant, à vocation perverse puisqu'il montre le cap qui conduit à d'autres phares, d'aveuglement en aveuglement, d'indignations stériles en indignations stériles, jusqu'au naufrage.
Il faut pour résister s'ancrer dans le réel, détourner le regard, s'extraire du tourbillon. L'attention volée doit être réapprise dans le contact avec ce qui est proche, tangible, sensible et immédiat. Immédiat signifie ici une relation établie sans "médias", en prise directe avec la réalité. Il nous faut donc partir du corps, que personne ne pourra isoler du réel, partir des sens et "se planter" dans la terre pour ne pas être emporté. On ne peut pas directement détourner le regard, il faut préalablement le retourner vers l'intérieur pour mettre un terme à l'aveuglement et casser le rythme littéralement infernal de l'information en continu. Il est indispensable de respirer, d'opposer un silence intérieur au vacarme de l’actualité et de se demander : "Si je n’avais rien su de ce qu’ont dit les médias depuis trois semaines, en quoi ma vie aurait-elle été altérée ? Que seraient devenues ces heures qui m'ont été volées par le phare médiatique ?"
Ces heures auraient pu être bien plus belles et bien plus bénéfiques pour tous. Tentez l'expérience. Il n'y a aucune culpabilité à avoir. Il faut avoir l'humilité toute stoïcienne de reconnaître que le monde tourne sans nous.

30 novembre 2025

UKRAINE, FIN DE LA COMÉDIE

Gabriel Nerciat


-30/11/2025- Chute pitoyable et jouissive du voleur et menteur Andréi Yermak, le plus proche collaborateur de Zelensky, qui annonce celle, prochaine et encore plus honteuse, de son patron, le faux Churchill mais vrai Al Capone de Kiev, à propos duquel les médias assermentés de langue française hésitent encore à révéler ce qu'ils ont toujours su car ils savent trop bien quel rôle eux-mêmes ont joué dans l'élaboration de ce mensonge colossal et ruineux (dans tous les sens du terme).
Désormais la fin de la comédie approche.
Mais chez Dante, cela signifie que la tragédie commence, car la vérité de l'humanité est dite aux Enfers, lieu de la catabase et de la récapitulation historique, pas dans l'Empyrée du Paradis où la Hiérarchie céleste chante la gloire du Christ et de Béatrice ressuscités.
Ici bas, entre Londres et Bruxelles, il va y avoir des pleurs et des grincements de dents au sein de la fine fleur de l'intelligentsia de l'Ouest.
Tant mieux, ma foi. Ces gens ne seront jamais pardonnés car ils savent depuis toujours ce qu'ils font.
Gastel Etzwane

-30/11/2025- Il faut reconnaître un certain talent à la ville de Bruxelles : réussir à installer, sur la Grand-Place, la crèche la plus laide de l’histoire européenne, une crèche sans visages, sans grâce, sans symboles, sans rien, voilà un exploit en soi. Ce n’est même plus de la maladresse : c’est une véritable performance idéologique. On a voulu “réinterpréter” la Nativité au point d’en effacer tout ce qui en fait précisément la Nativité.
Car enfin, que reste-t-il ?
Des silhouettes de tissu vaguement humanoïdes, lisses, interchangeables, neutres, et surtout délibérément dépourvues de tout ce qui pourrait rappeler l’art chrétien, l’histoire chrétienne, ou simplement la beauté. On a vidé la tradition, mais on a conservé le décor : une sorte de religiosité en carton recyclé, assez parfaite pour n’offenser personne, sauf peut-être le bon sens.
Et c’est bien là le paradoxe : si l’on assume de ne plus vouloir voir de Nativité dans l’espace public, alors qu’on le dise franchement. Supprimons la crèche, supprimons Noël, supprimons jusqu’au mot lui-même : au moins, la ligne serait claire.
Mais cette version “soft”, qui prétend préserver la tradition tout en la stérilisant, est la pire de toutes : une négation du sens sous couvert d’inclusion, un vide soigneusement empaqueté dans des tissus blancs.
Notre civilisation produit aujourd’hui des crèches comme elle produit sa politique ou son art officiel : aseptisé, abstrait, inodore, sans mémoire et sans forme. Une crèche sans visages : tout un symbole. La Nativité sans le Christ, la tradition sans le passé, l’Europe sans elle-même.
Ou bien on assume notre héritage bimillénaire avec sa beauté, sa profondeur, ses formes ; ou bien on renonce à tout et l’on tire le rideau.


Yann Bizien


-30/11/2025- La "fabrique du consentement des masses" sur l’idéologie progressiste nous a donc coûté 1 milliard d'euros en 2024 (coût réel de la communication des ministères et des services de l’État).
Il ne s’agit pas seulement du coût de la communication obligatoire du gouvernement.
Il s’agit aussi du coût de la propagande d’État, celle qui a pour but d’imposer une politique, de faire dominer une idéologie, de déployer des campagnes militantes, d’influencer et d’utiliser "le temps de cerveaux disponibles".
Dans ce coût, il y a évidemment celui qui est lié à l’achat d’espaces publicitaires.
Depuis 2017, les gouvernements nous ont abreuvé de propagande sanitaire, wokiste, multiculturaliste et belliciste.
Et depuis 2017, les dépenses de communication de l’exécutif ont explosé.
Emmanuel Macron entend contrôler l’information mais aussi les "médias dissidents" et le cerveau des Français. Il veut instaurer un juge de l’information pour mettre les médias encore indépendants au pas et pour museler l’expression des Français sur les réseaux sociaux (un référé fake news). Et il estime que le président de l’ARCOM ne serait pas à la hauteur de ses exigences de contrôle.
Pour le président français, la liberté d’expression est un problème. Il faut donc la contrôler, la censurer et, désormais, la juger (avec l’argent des Français).
Le pervers narcissique est en train de soviétiser toute notre société parce qu'il constate que tout lui échappe. Plus il perdra du pouvoir, de l’autorité et de la popularité, plus il sera agressif et tyrannique.

29 novembre 2025

Régis de Castelnau
29/11/2025

Europe : l’autonomie stratégique en mode armoire IKEA à monter

Quand l'Amérique refile l'OTAN à l'Allemagne


Extraordinaire moment que la séquence théâtrale autour de la soi-disant discussion sur le « plan américain pour la paix en 28 points transformés par les Européens en plan en 19 points. Plans (au pluriel) qui présentent deux caractéristiques assez intéressantes pour servir à régler le conflit en Ukraine : tout d’abord de n’avoir pas été discuté avec les Russes, ensuite de comporter des mesures radicalement inacceptables par celui qui l’emporte sur le plan militaire.

Nous avons trouvé sur les réseaux le compte-rendu de la rencontre à Berlin entre Matthew Whitaker, émissaire spécial de Trump auprès de l’OTAN, et Friedrich Merz le chancelier allemand. Matthew Whitaker, a exprimé le “souhait”, lors de la conférence de Berlin sur la sécurité, que l’Allemagne assume à l’avenir le rôle de leader de l’OTAN.

N’ayant pas trouvé l’auteur, nous le reproduisons sans son accord. S’il se reconnaît, qu’il n’hésite pas à nous contacter pour que nous puissions rectifier.

Lorsque les Américains sont venus expliquer à Merz le sens de la pantalonnade autour du « plan de paix » à charge pour lui d’aller ensuite l’expliquer aux deux autres chihuahuas. Il y a eu un petit moment de flottement à Berlin. Genre silence gêné quand Matthew Whitaker, émissaire spécial de Trump auprès de l’OTAN, a dit : « Dans 15 ans, peut-être même avant, l’Europe annoncera qu’elle est prête à assumer le leadership réel que les États-Unis ont exercé au cours des 76 dernières années. » Ce qui avec la traduction simultanée donne : « c’est terminé, on ne viendra plus se battre pour vos frontières. Bon courage à vous. Bisous. »

Interloqué le général allemand Wolfgang Wien a dit être un peu surpris. « Comment ça surpris ? Ça fait 20 ans qu’on vous répète que vous “devez faire plus”. On a même dit ça poliment en vous demandant de payer votre défense au lieu de « arrêtez de squatter la nôtre ». Parce que vous comprenez, on en a marre de vous voir jouer au Monopoly stratégique avec de la monnaie de singe. Et alors que vous êtes incapables d’aligner deux brigades réellement opérationnelles, comme vient de le montrer le fiasco de vos manœuvres en Roumanie. Ce qui ne vous empêche pas de vouloir “contrer la Russie et protéger l’ordre international”, pour assurer la sécurité mondiale.

Donc Whitaker est venu à Berlin confier le commandement suprême de l’OTAN en Europe à l’Allemagne. Le pays où l’armée doit parfois acheter ses pièces détachées sur eBay.

Ce poste de commandement n’a JAMAIS été occupé par un européen depuis la création de l’OTAN. Et pour une bonne raison : le commandant doit pouvoir contrôler les forces armées et l’arsenal nucléaire américain, ce qui nécessite évidemment une liaison directe avec le président des États-Unis.

Et maintenant Washington qui dit : « tenez prenez-le, faites vous plaisir. Mais attention, le bouton rouge n’est plus compris dans le package. »

Derrière la courtoisie diplomatique, le message a quand même résonné comme une porte qui claque : les Américains ne mourront pas pour Berlin, Paris ou Varsovie. Ils ne vont pas échanger un soldat du Kansas contre un district de Brandenburg ou une banlieue de Gdańsk. Ils ont d’autres priorités : la Chine, leurs élections, et leur dette publique qui enfle comme un projet de budget européen.

Soudain, les grandes envolées européennes sur “la défense de nos valeurs” prennent une couleur étrange, un peu jaunâtre, comme un fromage français oublié. D’autant que les mêmes capitales passent leur temps à proclamer l’imminence d’une guerre : La Russie va attaquer dans 3 ans ! Ou deux. Ou demain matin. On ne sait plus trop, ce qui compte c’est de paniquer. Et voilà que le Donald leur confirme que l’Europe devra le faire seule. Mais avec quoi ? Des budgets théoriques, des arsenaux à moitié vides, des usines qui se mettront en grève et des gouvernements qui psalmodient « réarmement, réarmement ! » Comme on annonce des régimes détox : beaucoup de promesses, très peu de résultats.

Quant à elle, l’Amérique a pris sa décision. « Vous vouliez l’autonomie stratégique ? Pas de problème, on l’a posée dans le couloir. Emballée dans un carton avec, comme pour une armoire IKEA, inscrit “à monter soi-même. Sans assistance”. Bon courage l’Europe et lisez bien la notice. »

Yann Bizien


-29/11/2025- L’élection de Donald Trump par 77 millions d’Américains, contre tout le système politico-médiatique et l’État profond, a été une providence pour les États-Unis et un signal majeur pour les peuples européens.
Trump prend des décisions importantes et courageuses pour défendre avant tout l’intérêt national et pour protéger le peuple américain.
Lui et JDVance ont lancé plusieurs alertes graves sur les conséquences des politiques progressistes mais aussi du laxisme généralisé et de la naïveté effrayante de nos dirigeants européens vis-à-vis de la menace de l’immigration et de l’islamisme.
Tout indique que l’Europe submergée, communautarisée et ensauvagée est en train de s’effondrer, mais les leaders européens nous font pourtant croire le contraire.
Le mensonge et le déni d’État (*) nous condamnent à souffrir, à l’effacement et à disparaître.
Il faut donc prendre le message américain au sérieux. Nous sommes en danger et notre menace principale n’est certainement pas celle que tous nos dirigeants au pouvoir nous montrent du doigt de leur lâcheté et de leur trahison historiques.
Nous en avons assez du trompe-l’œil, des débats sans fin, des lois inefficaces et inutiles, des reculades, de l’immobilisme, de la faiblesse du pouvoir et de l’impuissance de l’État.
La France et les Français attendent des décisions majeures et opérationnelles à application immédiate.
La République doit protéger notre civilisation plutôt que de la brader.
(*) La Préfète de Police a encore évoqué un "sentiment d’insécurité" à Marseille cette semaine quand des tirs à balles réelles avaient pourtant lieu devant le site assiégé par des narco-trafiquants.
Vincent Verschoore


-29/11/2025- Les populations de l'Europe, et notamment de la France, sont actuellement aux prises avec une opération de "nudging", euphémisme savant pour "manipulation de masse", sur fond de guerre avec le sempiternel épouvantail russe.
Les manipulateurs font évidemment l'impasse sur le contexte et les fondements géopolitiques de la guerre en Ukraine, où l'OTAN est clairement coresponsable du désastre, afin de faire croire à une menace existentielle aux mains d'un pays bien moins peuplé et bien plus grand, doté d'immenses ressources naturelles, et qui n'a rien à gagner à faire tuer ses propres forces vives ici.
La manipulation guerrière, comme toujours, vise à détourner l'argent public vers le complexe militaro-industriel, à justifier l'existence des clowns galonnés de l'Otan, et à étouffer la démocratie car "nous sommes en guerre". Encore.
Ce qui ne veut pas dire qu'il faille rester à poil, face à la Russie ou face à d'autres menaces possibles, et (pour l'avoir moi-même fait), l'option d'une formation militaire au sein de la population est pertinente tant que son objectif reste clairement la défense de la Nation, et pas autre chose.
À l'image de la Suisse ou de la Suède jusqu'à son entrée dans l'Otan, la politique de défense face à la Russie n'est pas de se battre pour gagner, mais de rendre toute tentative d'invasion tellement coûteuse pour l'attaquant que sa victoire finale n'en serait plus vraiment une.
Seuls les psychopathes peuvent en appeler au sacrifice au champ d'horreur de nos enfants, qui ne sont déjà plus assez nombreux pour subvenir aux besoins de nos pays vieillissants et menés à l'asphyxie par la crétinerie et la corruption de la caste dirigeante.
Il en va de même pour les Russes, en termes de rapport d'actifs aux inactifs et de baisse de la natalité. Le pétrole ne peut pas tout.
N'oublions pas à qui profite la guerre, et ce n'est jamais aux populations. N'oublions pas que c'est l'Ukraine et les US qui ont fait sauter Nordstream, un bien appartenant conjointement aux Allemands et aux Russes, ce qui constitue un acte de guerre s'inscrivant dans la logique US/Otan de la vassalité européenne. L'ennemi, le vrai, n'est pas toujours celui que l'on croit.
Gastel Etzwane
29/11/2025

L’Ukraine oscille peut-être entre la paix… et l’abîme


Selon The Economist, l’Ukraine se trouve désormais à un moment décisif où la poursuite de la guerre ne peut plus en modifier l’issue. Après près de quatre années d’un conflit d’attrition, le pays manque d’hommes, de munitions, de défenses antiaériennes et de drones, tandis que son économie est entièrement dépendante d’aides extérieures qui s’épuisent. L’armée ukrainienne n’a plus les moyens de lancer la moindre offensive et peine déjà à maintenir ses lignes actuelles. L’évolution politique américaine, marquée par la volonté affichée de Donald Trump d’abréger le conflit et d’imposer un compromis, accélère une réalité devenue incontestable : Kiev ne peut plus reconquérir les territoires perdus et se trouve réduite à éviter un effondrement militaire majeur.
À l’inverse, la Russie n’a jamais été affaiblie comme certains l’avaient annoncé. Elle a consolidé son économie de guerre, augmenté massivement sa production d’armements et maintient sur le front une supériorité décisive en artillerie, en drones et en munitions. Moscou conserve l’initiative sur l’ensemble des opérations, soutenue par une industrie militaire que ni l’Ukraine ni l’Europe ne peuvent égaler. Pour la Russie, le temps renforce une position de force déjà acquise ; pour l’Ukraine, il ne fait qu’aggraver la perspective d’une issue désormais inévitable. C’est ce contraste brutal que résume le magazine : le pays avance peut-être vers la paix… ou vers l’abîme.