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26 novembre 2025

Le Breaking Bad de l’État français

H16
26/11/2025

Pour lutter pied à pied contre contre le crime organisé, quoi de mieux que l’État, le crime désorganisé, piloté par Macron et sa clique ?

C’est en tout cas la direction que prend la nouvelle gesticulation du locataire de l’Élysée : pour le frétillant chef de l’État, la place de la drogue dans le pays devient préoccupante et il appelle donc à une mobilisation collective, notamment en fustigeant « les bourgeois des centres-villes qui financent les narcotrafiquants » entre deux rails de coke. De façon assez stupéfiante, il apparaît donc que le Président de la République vient de prendre conscience de « l’importance d’une politique de prévention et de sensibilisation » au sujet des drogues, en axant assez clairement son discours du côté des consommateurs.


Ce n’est pas une grande surprise : il est bien plus facile de s’adresser à ces derniers qu’aux producteurs et aux distributeurs. Les premiers, mammifères calmes et dociles, ne protestent qu’assez peu au contraire des seconds qui sont souvent armés et n’hésitent pas à répliquer.

Et c’est là en réalité tout le cœur du problème : si Macron lance ainsi le sujet au milieu de ses autres spasmes médiatiques crisogènes, et qui plus est en tapant discrètement dans son électorat (le bobo de centre-ville qui s’encanaille de temps en temps), c’est parce que la situation en terme de trafic de stupéfiants sur le territoire français est suffisamment grave pour devenir électoralement périlleuse.

Dit autrement, la situation est en réalité catastrophique : plus une région, plus une ville n’échappent au trafic ni à ses débordements, la violence qu’il génère via règlements de comptes et disputes de territoires. Même les campagnes reculées et des petits villages d’apparence tranquille peuvent servir de bases arrières ou de laboratoires de chimie pour Sinaloa, un cartel mexicain.

Malgré leurs airs martiaux et leurs déclarations parfum testostérone de synthèse, les autorités apparaissent complètement dépassées, la question de ces trafics revenant en force dans le débat public suite au récent assassinat à Marseille de Mehdi Kessaci, le frère d’un militant engagé contre le narcotrafic.


Devant la montée des violences, l’augmentation des faits divers de plus en plus inquiétants, on assiste à beaucoup de mouvements de menton, d’explication sur les nécessaires dispositifs qu’on va s’empresser de mettre en place ici ou , transformant ce qui est déjà complexe en usine à gaz (hilarants). Face à des cartels structurés comme des multinationales, nos politiciens veulent riposter avec moult Powerpoints, force numéros Verts et plein de réunions interministérielles.

Et au passage, le chaos – dans la population et dans la réaction de ces autorités – que ces trafics provoquent devient pour les dirigeants un prétexte pour pousser des mesures d’espionnage supplémentaires sur les citoyens.

Par exemple, le robinet à platitudes de Retailleau est d’ailleurs ouvert en grand pour nous expliquer que la guerre contre les trafics sera gagnée, moyennant l’interception des messages chiffrés, l’intéressant spécimen politique feignant ici de croire que c’est ce genre d’outils qui permettrait d’obtenir des résultats alors que tout indique qu’il n’en sera violemment rien du tout, ne serait-ce que parce que cela fait 30 ans que ces « méthodes » et ces bricolages sont déjà déployés en pure perte.

Pendant ce temps, plus les autorités et les politiciens en charge de ce bordel tentent de nous faire croire qu’ils agissent, plus l’actualité leur inflige camouflet sur camouflet.

On apprend ainsi que l’assassinat de Mehdi Kessaci a été commandité depuis sa cellule par Mamine, sobriquet de l’actuel chef du gang DZ Mafia. Ceci laisse entendre un lourd problème de gestion carcérale des détenus et des communications sortantes.

Ce grave problème est d’ailleurs confirmé dans la foulée lorsqu’on apprend qu’un des 100 détenus les plus dangereux du pays obtient une sympathique petite permission de sortie. Bien que condamné à 8 ans (peine somme toute légère pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs), l’homme de 52 ans est considéré comme l’un des barons du trafic de drogue mais bénéficiera donc de cette permission qui, on en est certain, ne servira pas du tout à reprendre son doux commerce.

De façon générale, personne ne croit plus en une quelconque rigueur carcérale, la prison française oscillant entre espace de co-working un peu rêche et camp de vacance dangereux, aux participants volontiers violents, mais très loin d’un cadre où loisirs et occupations seraient fermement encadrés. Visites conjugales, drogue, trafics et même activité d’influenceur sur les réseaux (l’unboxing de produits du terroir livrés par drones ou le tuto youtube n’étant plus très loin), la différence avec la vie à l’extérieure est de plus en plus symbolique, à l’instar de tout le reste de la justice en France, dont le laxisme devient une marque de fabrique.


En pratique, il apparaît que le chaos décisionnel actuel ne provient pas d’un manque d’information de la hiérarchie ou du politique : tout le monde sait à quoi s’en tenir. Le problème est plus profond et se situe au niveau des compétences de l’opérationnel de terrain (il n’y en a plus, ou plus suffisamment) et au niveau du courage et de la volonté au niveau du décisionnel, qui se sont complètement évaporés (comme l’actualité récente le prouve amplement, ici par exemple).

Quant à ce qui fonctionne vraiment, aux méthodes qui donnent effectivement des résultats, on a maintenant suffisamment d’exemples en grandeur réelle pour savoir comment procéder : ainsi, on pourrait prendre exemple sur le Salvador de Nayib Bukele, un pays qui fut bien plus violent et gangrené par les gangs et le trafic de drogue que la France est parvenu à redresser drastiquement sa situation au point que les regards se tournent automatiquement vers lui lorsqu’on parle de vraie lutte contre les narcotraficants.

Bien évidemment, ce qui y a été mis en place nécessite une justice intègre (dont la France ne dispose plus), une police efficace (ce n’est plus le cas depuis un moment) et surtout, avant tout cela, une volonté politique courageuse. Cette dernière, indispensable, n’est pas près de se manifester avec les invertébrés actuellement en charge de ces questions, Emmanuel Macron le premier.

Les gesticulations vont donc continuer, et la violence en France continuer de s’accroître.


https://h16free.com/2025/11/26/82649-le-breaking-bad-de-letat-francais

25 novembre 2025

Brian Berletic
25/11/2025

Je ne peux pas croire qu'après Minsk 1 et 2 et toutes ces décennies de trahisons et de promesses non tenues, l'ingérence américaine, des années de guerre par procuration acharnée le long et même à l'intérieur des frontières russes, et de démantèlement des accords d'armement (y compris sous l'administration précédente de Trump), quelqu'un de sensé puisse encore penser que les États-Unis sont intéressés par la paix avec la Russie...
... et que les mandataires totalement sous la coupe des États-Unis, l'UE et l'Ukraine, sont ceux qui « font obstacle » à une paix que les États-Unis n'ont jamais voulue, ne veulent pas et ne proposent que comme un moyen de gagner du temps et de l'espace pour faire avancer davantage le conflit et le chaos dès que possible.
L'UE et l'Ukraine ne seront que deux des nombreux moyens utilisés par les États-Unis pour se soustraire à tout accord conclu, comme ils le font depuis des décennies.
Il existe beaucoup de mauvaises choses et de mauvaises personnes dans le monde, mais souvent, la profonde ignorance des gens, leurs obsessions politiques personnelles et leurs vœux pieux fantaisistes constituent leur plus grand danger.

À propos du dernier « accord de paix » proposé par les États-Unis pour l'Ukraine – Il ne peut y avoir d'accord de paix avec une nation qui ne recherche pas la paix...
• Au-delà du fait qu'ils admettent déjà rechercher un cadre « Minsk 3.0 » prévoyant un cessez-le-feu, les troupes européennes se déploient ouvertement/secrètement en Ukraine pour reconstruire les forces armées ukrainiennes, les États-Unis ne veulent fondamentalement pas la paix ;
• Ils ne parlent de « paix » que parce que les lignes ukrainiennes s'effondrent et qu'ils ont besoin de temps et d'espace pour réajuster leur quête de suprématie mondiale, qui dure depuis des décennies, et plus particulièrement leur encerclement et leur endiguement de la Russie et de la Chine.
Si cela n'a pas changé (et ce n'est pas le cas), rien d'autre ne changera ;
• L'objectif premier de Washington est en fin de compte de contenir la Chine, ce qui nécessite de coopter ou d'affaiblir la Russie pour avoir une chance d'y parvenir – c'est pourquoi il n'acceptera jamais une paix et une stabilité réelles pour la Russie – il se contentera d'offrir l'illusion de la paix pour obtenir un cessez-le-feu, gagner le temps nécessaire pour sauver et réinitialiser ses mandataires ukrainiens, et continuer comme il l'a fait à plusieurs reprises dans le passé (voir : Minsk 1 & Minsk 2 pour plus d'informations) ;
• Les jeux dans lesquels les États-Unis et leurs mandataires totalement sous leur coupe, y compris l'Ukraine ET l'Union européenne, font semblant d'être en désaccord sur l'accord, ou même le faux théâtre gauche/droite qui se joue au sein de la politique américaine, offrent simplement aux États-Unis de multiples options pour se sortir de tout accord que la Russie serait assez stupide pour accepter, notamment :
1. « Nous avons accepté toutes les conditions de la Russie, mais les Européens ont quand même envoyé des troupes en Ukraine, oups ! »
2. « Les Ukrainiens ont seulement fait semblant d'accepter, maintenant ils violent l'accord – oups, encore ! »
3. « Les démocrates ont pris le pouvoir et ont imposé un revirement de tous nos accords avec les Russes. Double oups ! »
• Les États-Unis sont incapables de conclure des accords parce que leur principe central unificateur est la poursuite de la primauté mondiale, motivée par des intérêts qui, eux aussi, ne recherchent que la primauté mondiale. Tant que ces intérêts ne changeront pas et qu'un nouveau principe unificateur ne remplacera pas la poursuite de la primauté mondiale, rien d'autre ne changera – tout le reste n'est que tromperie.

JORDAN BARDELLA, LE PREMIER PRÉSIDENT INFLUENCEUR ?

Nicolas Maxime
25/11/2025

Tous les sondages semblent unanimes : Jordan Bardella, quel que soit son adversaire – Édouard Philippe, Gabriel Attal ou Raphaël Glucksmann – au second tour, sortira vainqueur. Et l’on ne parle même pas de Jean-Luc Mélenchon, qui serait laminé par Bardella, preuve que la diabolisation médiatique a parfaitement fonctionné, renforcée par la stratégie catastrophique des insoumis qui se sont eux-mêmes transformés en épouvantail. Le vieux leader de La France Insoumise attire contre lui toutes les voix de la droite et même d’une partie de la gauche, qui lui préfèrent désormais Bardella.
Et ce scénario d’un Jordan Bardella président de la République n’est pas seulement possible : il est même hautement probable. Déjà parce que le Rassemblement National s’est tellement normalisé que l’on peine à voir la différence avec l’UMP de Nicolas Sarkozy. Entre « l’extrême centre frontisé » et « l’extrême droite normalisée », entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, la nuance est à peine plus épaisse qu’une feuille à cigarette.
Ensuite, il y a l’adoubement de Bardella par le MEDEF et les médias. Tout porte à croire qu’après Macron, le monde financier a déjà choisi Bardella pour lui succéder. Le Rassemblement National, débarrassé de l’influence des Le Pen et ayant prétendument rompu avec son passé fasciste – bien que certaines réminiscences subsistent chez ses militants, comme on l’a vu l’été dernier lors des législatives – se présente désormais comme un parti « normalisé ». Bardella, quant à lui, a adopté un programme de continuité néolibérale du macronisme, l’angle identitaire en plus. Fini les promesses sociales telles que la retraite à 60 ans ou les baisses d’impôts pour les classes moyennes, bonjour la réduction des dépenses publiques et la rigueur budgétaire.
Enfin, Jordan Bardella est un maître de la communication numérique. Il manie Instagram, TikTok et tous les réseaux comme personne. On le voit souriant avec une vieille dame, en train de faire de la musculation, ou tourner des vidéos destinées aux jeunes. Bardella est le candidat de l’attention immédiate : un influenceur politique pur jus. Peu importent ses idées et qu’il soit le représentant du Rassemblement National, il séduit par son image. Il plaît aux jeunes car il est « cool », aux travailleurs car il promet de mettre fin à l’assistanat tout en mettant en avant la valeur travail, alors qu’il n’a jamais travaillé de sa vie, et aux vieilles dames car il incarne le gendre idéal : beau, souriant et bien élevé. Son image est soigneusement travaillée et calibrée pour plaire à tous. Quand il faut sourire, il sourit. Quand il faut faire un selfie, il le fait. C'est un pur produit marketing conçu et vendu pour le grand public.
Comment un personnage aussi vide, impassible et fade, sans fond et sans idées, dépourvu de véritable programme, peut-il être en passe de devenir président de la République ? Sommes-nous tombés si bas collectivement pour en arriver là ? Idiocracy. Nous sommes face à une candidature qui est représentative de l’ère Tibo InShape et des influenceurs de Dubaï. Peu importent les idées, seule compte l'image. Guy Debord l’avait prédit : dans une société dominée par les images et l’apparence, le réel s’efface au profit de sa représentation, et le pouvoir se gagne plus par la mise en scène et la visibilité que par les idées ou les programmes. Jordan Bardella pourrait bien devenir le premier président influenceur.
Cependant, cette image trop lisse pourrait aussi lui jouer des tours. Une partie de l’électorat d’extrême droite, en quête d’un discours plus radical ou plus authentique (Sarah Knafo, par exemple, qui elle-même maîtrise également son image), pourrait se détourner de lui. Et surtout, il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué : le futur président, déjà « élu » dans les médias et sur les réseaux, pourrait fort bien être désavoué par les urnes. Car en politique, contrairement aux réseaux sociaux, l’image ne suffit pas toujours.




Laurence Muller-Bronn
25/11/2025

[ PLFSS 2026 ]
Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le fait que depuis 2006 les autorités sanitaires, la science donc, ne recommandent pas l'obligation vaccinale contre la grippe ?
• Alors que la HAS préconise la recommandation et non l'obligation vaccinale des soignants,
• Alors que les députés l'avaient supprimée,
• Alors qu'aucun pays européen n'a instauré cette obligation... la France s'obstine...
• Avec cette décision contraire à l'éthique, préparons-nous à encore une vague de départ des soignants, qui travaillent déjà en régime tendu. Ils en ont assez d'être stigmatisés !

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Christian Rol
25/11/2025

PRISON POLITIQUE
 
C'est désormais formel. Anna Novikova dort à Fleury-Mérogis tandis que mon ami Vincent Perfetti est incarcéré à Fresnes.
Ne me demandez pas les chefs d'inculpation car je n'en sais rien. Et eux non plus sans doute.
Il se trouve que je viens de mettre un point final à un roman intitulé Boulette russe qui décrit comment la démocratie française va organiser la répression via des montages, Kompromat et autant de coups bas.
Je suis tellement proche de ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux ébahis, que j'ai même accordé à Vincent une place importante dans le récit.
Sur fond de guerre en Russie, fort de mes de séjours là-bas et de ma proximité avec certains membres de la nébuleuse pro russe en France, je balance la vérité actuelle :
Le régime qui veut cette guerre, ne va plus s'emmerder avec les lois, les subtilités du Code pénal et tous ces artifices pour naïfs. J'écris dans ce bouquin à paraître (peut-être) que, pour la première fois dans notre histoire contemporaine, les vrais dissidents passent d'Ouest en Est et que "les temps sont proches où les activistes pour la paix, c'est-à-dire les pro russes, seront jetés en prison sans autre forme de procès".
Nous y sommes d'autant plus que la répression visant Anna et Vincent puise sa source chez les barbouzes ukrops en lien avec les services français.
Nos deux amis, comme Christelle Néant, Chanclu, Leroy, Fred Lynn et tant d'autres, ont la malchance d'être du mauvais côté du manche. C'est un honneur d'être leur ami.
C. Rol

Maria Zakharova
24/11/2025


Après une réunion avec les dirigeants des pays de l'UE, Ursula von der Leyen a énoncé les conditions posées par l'UE pour parvenir à la paix en Ukraine.
« Premièrement, les frontières ne peuvent être modifiées par la force. »
Ursula ne pouvait s'empêcher de penser au Kosovo. C'est l'Occident qui a proclamé et mis en œuvre de force le redécoupage unilatéral des frontières de la Serbie contre la volonté du peuple serbe.
« Deuxièmement, l'Ukraine, en tant qu'État souverain, ne peut limiter ses forces armées, ce qui rendrait le pays vulnérable < ... > et compromettrait ainsi la sécurité européenne. »
Autrement dit, Ursula refuse à un État souverain la possibilité de décider de ses forces armées ?
Par exemple, le traité 2+4 de 1990 réglementait le développement de la Bundeswehr, et les forces armées de la République fédérale d'Allemagne devaient être réduites de 500 000 à 370 000 personnes en quatre ans. L'Allemagne a confirmé sa renonciation antérieure à la production, à la possession et à l'élimination des armes de destruction massive.
En tant que citoyenne allemande, elle devrait connaître au moins l'histoire de son pays.
« Troisièmement, le rôle central de l'UE dans la garantie de la paix en Ukraine doit être pleinement pris en compte. »
Et depuis quand l'Union européenne garantit-elle la paix en Ukraine ? C'est une question importante, car il est nécessaire de fixer la date du début des hallucinations à Bruxelles. Et, si possible, de leur demander de préciser qui en est responsable et pour quels motifs.
« L'Ukraine doit avoir la liberté et le droit souverain de choisir son propre destin. Elle a choisi un destin européen. »
C'est tout simplement absurde. Nous nous souvenons tous très bien comment le président ukrainien légitimement élu, Viktor Ianoukovitch, a déclaré que le pays qu'il dirigeait alors légitimement suspendait l'accord d'intégration européenne, car « l'économie et la législation ukrainiennes n'étaient pas prêtes pour une association avec l'Union européenne ». Au même moment, l'Occident déclenchait un nouveau Maïdan, qui a conduit au coup d'État anticonstitutionnel de 2014 et, finalement, à l'instauration d'un régime néonazi à Kiev sous la direction d'une minorité internationale. Le même régime qui, à Bankova, interdit la langue russe et perpètre ouvertement des attentats terroristes, « jusqu'au dernier Ukrainien », exécute les ordres de Bruxelles. Il faut bien comprendre que c'est là le « destin européen ». La boucle est bouclée.
https://t.me/s/MariaVladimirovnaZakharova
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Gérard Boyadjian
24/11/2025

Que tout un pays se fasse martyriser par un pouvoir de plus en plus autoritaire passe encore.
Que des contestataires (Gilet jaunes, Bonnets rouges, etc...) soient éborgnés, mutilés voire emprisonnés me semble acceptable.
Que la dette française soit exponentionnelle s'avère soutenable.
Que la délinquance et la criminalité s'aggravent apparaît tolérable.
Que les impôts s'envolent pendant que tous les services publics s'effondrent ou disparaissent, demeure parfaitement concevable.
Que nos gosses se voient imposés des cours de drag queens, dès la crèche, est absolument entendable.
Que l'autre dingue veuille sacrifier nos gosses dans sa guéguerre contre les Russes est tout à fait justifiable.
Que les Français et la France soient quotidiennement humiliés, leurs anciens sacrifiés, la jeunesse condamnée, est supportable.
Mais qu'on demande le boycott de l'animateur Arthur, ça dépasse l'entendement et franchit la frontière de l'ignominie !
Le voilà le vrai crime contre l'humanité.
#JESUISARTHUR (Un martyr)

24 novembre 2025

Gastel Etzwane

-23/11/2025- Voilà donc les personnes qui, 24 heures sur 24, se permettent de donner des leçons de morale au pays entier, en vivant exclusivement d’argent public, et qui, de surcroît, mènent des offensives ouvertes contre CNews, une chaîne que l’on peut certes critiquer, mais qui a au moins l’avantage d’être entièrement privée. Pendant que le service public audiovisuel exige l’« impartialité », il peine déjà à atteindre simplement la transparence financière.
L’article décrit un climat interne extrêmement morose : pertes d’audience, inquiétudes des équipes, sentiment que Radio France « perd son âme », accusations d’entre-soi idéologique et d’impartialité défaillante. C’est dans ce contexte que les députés ouvrent une enquête de six mois sur l’ensemble de l’audiovisuel public, afin d’examiner à la fois la gestion financière et les choix éditoriaux. Le constat du rapport Cambon est sévère : une situation « préoccupante », un déficit cumulé colossal pour l’ensemble du service public, et des pertes récurrentes, dont près de 2,5 milliards d’euros pour France Télévisions sur dix ans. À cela s’ajoute un élément symbolique : un salaire moyen dépassant 70 000 euros par an, alors même que les audiences reculent et que la crédibilité du service public s’effrite.
Enfin, l’article revient sur une série de polémiques qui ont mis en cause la neutralité du service public, notamment l’affaire Legrand-Cohen, et sur des dysfonctionnements internes qui nourrissent les critiques sur un audiovisuel public devenu coûteux, contesté et en perte de repères. Les députés veulent désormais passer au crible les pratiques éditoriales, la pluralité des invités, la gestion interne et l’usage des fonds publics, dans l’espoir de comprendre comment une structure financée par l’impôt et censée garantir la neutralité en est arrivée à une telle dérive.

Dessin de Mehdi