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28 décembre 2025

La France au bord du décrochage intime

Gastel Etzwane


-28/12/2025- Les signaux faibles n’en sont plus. Année après année, indicateur après indicateur, le même constat : la France donne de moins en moins envie d’y vivre et, symétriquement, de plus en plus envie de la quitter.
Ce qui relevait hier encore du malaise diffus prend désormais la forme d’un phénomène massif, mesurable et documenté.
Selon une étude internationale récente, jamais autant de Français n’ont exprimé le souhait de s’installer durablement à l’étranger.
Près d’un adulte sur trois envisage aujourd’hui le départ.
L’ampleur du chiffre est d’autant plus frappante qu’il a plus que doublé en un an, traduisant non pas une aspiration marginale, mais une rupture profonde dans le rapport au pays.
Cette tentation de l’exil s’inscrit dans un climat de défiance généralisée.
La confiance accordée aux institutions s’érode rapidement : gouvernement, système judiciaire, acteurs économiques, tous enregistrent un net recul.
Cette perte de repères institutionnels alimente un sentiment d’instabilité durable, renforcé par une vie politique perçue comme chaotique, marquée par l’incertitude, la paralysie décisionnelle et l’absence de cap lisible.
À cette fragilité politique s’ajoute un pessimisme économique persistant.
Une majorité de Français estime que sa situation personnelle se dégrade ou, à tout le moins, stagne sans perspective d’amélioration.
Pression fiscale jugée excessive, difficultés d’accès au logement, sentiment d’étouffement réglementaire, déclassement professionnel : autant de facteurs qui nourrissent l’idée que l’effort ne paie plus et que l’avenir se construit ailleurs.
Mais au-delà des données chiffrées, c’est un climat social qui se détériore. Les témoignages convergent : relations plus tendues, fatigue collective, impression d’un pays crispé sur lui-même.
Le départ n’est plus seulement envisagé comme un projet d’ascension ou d’aventure, mais comme une échappatoire, parfois une nécessité psychologique.
Certes, certains Français partis à l’étranger reconnaissent, avec le recul, les atouts du modèle social national. Mais même ces retours nuancés confirment l’existence d’un malaise structurel : ce qui faisait autrefois la force d’attraction du pays ne suffit plus à compenser le sentiment de blocage et d’épuisement.
À l’approche des grandes échéances politiques à venir, ce désir de départ massif agit comme un révélateur.
Il ne s’agit pas seulement d’un vote de défiance à l’égard d’un gouvernement ou d’une conjoncture, mais d’un diagnostic collectif : pour une part croissante de la population, la France n’apparaît plus comme un horizon, mais comme un point de départ.
Le plus préoccupant n’est peut-être pas que l’on veuille partir, mais que l’idée de rester cesse, peu à peu, d’aller de soi.
Yann Bizien

LE REMPLACEMENT DÉMOGRAPHIQUE DE BRUXELLES : LE DÉNI N’EST PLUS POSSIBLE – 3 ENFANTS SUR 4 SONT D’ORIGINE NON EUROPÉENNE.


-27/12/2025- Les chiffres officiels montrent que près de trois enfants sur quatre à Bruxelles sont désormais d'origine non européenne, une transformation aux profondes conséquences sociales.
Seule une petite fraction des mineurs de la ville sont d'origine belge, tandis que la grande majorité vient de l'extérieur de l'Europe, remodelant ainsi la composition démographique future en temps réel.
Cela ne s'est pas produit par hasard, mais par des choix politiques délibérés de la part d'élites politiques qui ont rejeté les avertissements comme des « mythes ».
Le regroupement familial est devenu le principal moteur de l'installation massive de populations, accélérant les changements démographiques bien au-delà du consentement du public.
Lorsqu'une capitale atteint le point où la plupart de ses habitants ne partagent plus de racines historiques, culturelles ou civiques communes, l'intégration devient une illusion.
Ce qui se déroule à Bruxelles, et que constate Elon Musk, n'est pas une gestion de la diversité, mais un remplacement démographique motivé par l'inertie politique et l'aveuglement idéologique. Refuser de reconnaître ces chiffres ne fait qu'aggraver la méfiance du public et garantit une fracture sociale encore plus grande.
Source : @immigrbarometer

INITIALS BB

Gabriel Nerciat

-28/12/2025- Brigitte Bardot, contrairement aux autres stars de cinéma, n'a pas créé un mythe ; c'est un mythe antérieur à l'existence du cinéma qui l'a créée.
En elle, et sa façon si impudiquement naturelle d'exhiber sans retenue sa nudité et son amour de la vie, revivaient, sans aucun fard et nulle composition d'actrice, la belle Phryné qui servit de modèle à Athènes pour les statues d'Aphrodite et dans un procès célèbre obtint son acquittement en exhibant ses seins nus devant ses juges (Clouzot y a-t-il pensé dans la scène célèbre de La Vérité ?) mais aussi les jeunes filles volages, ingénues et féériques des Fêtes Galantes de Watteau ou celles, à peine plus légères, des baigneuses de Renoir, avec parfois ce dédain dans le regard qui démontrait qu'elle n'était pas dupe du pouvoir qui émanait d'elle.
Son aura mondiale ne tenait donc pas seulement à son seul prestige érotique, comme pour Marilyn, ni au dérisoire récit féministe dont elle avait su par ailleurs se distancer radicalement assez vite.
Quelque chose de vrai, de spontané et d'immémorial, de très européen et de suprêmement français aussi, s'incarnait en elle, à chacune de ses apparitions, et la qualité des films dans lesquels elle jouait n'y était absolument pour rien.
Raison pour laquelle il faut vraiment ne pas être très malin pour juger incohérente ou contradictoire l'évolution de sa vie.
Beaucoup de femmes de sa génération (et des suivantes) n'aimaient pas Brigitte Bardot, arguant qu'elle était cruche, ignare, mauvaise actrice, mauvaise mère, voleuse de maris, amante infidèle, écologiste intégrale, ennemie du progrès, électrice du RN et j'en passe.
J'entends encore ma mère engueuler mon père devant la diffusion d'En Cas de Malheur à la télé : "Mais qu'est-ce que vous lui trouvez, à la fin ? Elle a un beau cul, c'est tout."
Mais non, ce n'était pas tout, Maman.
Le cul ni les seins de Phryné ne se remplacent pas, nous le savons désormais, car lorsque se terminent les fêtes galantes, il est à craindre que ce soit pour toujours, et la fragilité de BB tenait à l'intuition intime de cette précarité.

27 décembre 2025

Laurence Muller-Bronn
27/12/2025

Inutile de rappeler que Pfizer est le laboratoire le plus condamné de l'Histoire (notamment pour corruption).
Mais, tout va bien, on continue à lui accorder du crédit et une tribune pour faire la promotion de ses produits sûrs et efficaces.
Aux prochaines condamnations ils paieront encore quelques milliards d'amende aux États, une goutte d'eau après les centaines de milliards engrangés grâce aux Lois votées "démocratiquement" pour élargir leur marché "pour notre bien" et parce que "on doit croire" à défaut d'être convaincus.
Le business continue au détriment des véritables enjeux de Santé Publique qui eux voient leurs financements se réduire comme peau de chagrin (accès aux soins en ville, urgences, santé mentale, oncologie, diabète, soins palliatifs...), quand au médico-social on se tiers-mondise dans l'indifférence générale.
Je pensais qu'on ne pouvait pas tomber plus bas, mais avec le nouveau PLFSS on va creuser...
Heureusement, grâce aux milliards investis dans la "santé numérique" (qui ne soigne pas grand monde mais permet de capter des données bankables), et aux Lois qui financent grassement des molécules "révolutionnaires" (jusqu'à preuve du contraire) ou des prises en charge "innovantes" sans accompagnement psy ni concertation ni collégialité... la Santé Publique va faire un grand saut en 2026... dans le vide.



L'Allemagne a démoli sa centrale à charbon la plus moderne pour un coût de 3 milliards d'euros

Anna Rocca

-27/12/2025- La centrale électrique de Moorburg a été construite il y a seulement six ans. Sa construction a coûté 3 milliards d'euros et sa puissance était de 1650 MW. Malgré sa récente modernisation, les autorités du pays ont décidé de la fermer pour passer à l'« énergie verte » et « sauver le climat ».
La structure de la production d'énergie en Allemagne est maintenant la suivante : 33 % d'énergie éolienne, 14 % d'énergie solaire, 40 % de combustibles fossiles.
La fermeture de Moorburg aggrave les problèmes du système énergétique : les prix de l'électricité dans le pays sont deux fois plus élevés qu'en France. Pour compenser, une partie de l'énergie est importée – l'énergie nucléaire de France et l'énergie charbonnière de Pologne.
Les critiques qualifient Moorburg de « monument de l'idéologie au-dessus de l'économie », soulignant que la décision de détruire une centrale moderne est contraire au bon sens et à la logique économique. Les partisans considèrent la fermeture comme « douloureuse, mais nécessaire » pour le passage à l'énergie renouvelable.
Pendant ce temps, l'Europe démantèle ses installations modernes pour le « passage vert », la Chine construit deux centrales électriques au charbon par semaine, augmentant sa production d'énergie et renforçant son économie.
Camille_Moscow

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26 décembre 2025

La sanction infligée au colonel Jacques Baud : un coup dur pour la démocratie

Johnny Metteko


-26/12/2025- Petit rappel, il est Suisse mais vit à Bruxelles, les sanctions à son encontre l'empêchent de tirer de l'argent, payer son loyer ou même quitter le pays.

« Mes comptes sont gelés et je n'ai pas le droit de voyager au sein de l'UE. Autrement dit, je ne peux pas rentrer dans mon pays… Je suis accusé de faire de la propagande pour la Russie et d'être responsable de la mise en œuvre de stratégies ou de désinformation imputables à la Russie. Ils ignorent même si la désinformation que je suis censé diffuser est bien destinée à la Russie… C'est un désastre pour la démocratie, et je pense que toute l'Europe l'a compris avec mon cas. D'ailleurs, mon cas a été évoqué au Parlement allemand, dans de nombreux autres parlements, et il a suscité des réactions dans presque tous les pays européens. Je crois que le seul pays qui n'a pas réagi, c'est le mien… Je pourrai acheter de la nourriture. Je recevrai une autorisation pour faire mes courses et payer mes factures, etc. Mais au fond, nous sommes revenus au Moyen Âge. »
Colonel Jacques Baud

Le lieutenant-colonel Daniel Davis présente l'affaire comme une contradiction flagrante avec les principes démocratiques occidentaux, s'interrogeant sur la manière dont un homme peut être ruiné et réduit au silence « dans cet Occident démocratique… où règne la liberté d'expression et tout le reste », sans avertissement, procès ni recours légal. Il souligne à plusieurs reprises l'ironie de la situation : l'UE – « qui n'est pas en guerre contre la Russie » et qui commerce toujours avec elle – a choisi de geler des avoirs et de restreindre la circulation simplement pour des opinions qui lui déplaisent, qualifiant cette action d'« antithèse même de la démocratie ».
Le colonel Jacques Baud relate les faits avec une précision chirurgicale. Il a appris la nouvelle par un article de presse ; la notification officielle n'est intervenue qu'à la publication de l'article. Depuis, « tous mes comptes bancaires sont gelés et je n'ai plus le droit de voyager au sein de l'UE ». L'accusation est celle de « propagande pour la Russie », plus précisément pour avoir prétendument propagé une théorie du complot selon laquelle l'Ukraine aurait provoqué l'invasion. Baud réfute catégoriquement cette accusation, affirmant qu'il n'a fait que citer l'avertissement d'un haut responsable ukrainien.
Il insiste sur sa démarche méthodique, digne d'un analyste du renseignement : refuser toutes les invitations des médias russes, privilégier les sources ukrainiennes et américaines et éviter soigneusement tout langage propagandiste. Pourtant, il relève le paradoxe central : « être aussi objectif que possible… est toujours perçu comme pro-russe. »
Tous deux soulignent que la sanction est politique, et non juridique. « Il n'y a pas de jugement. Il n'y a pas de tribunal », déclare Baud. « Je n'ai pas le droit de me défendre. » Les conséquences surréalistes achèvent de dresser le tableau. Il pourrait devoir demander une « dérogation humanitaire » rien que pour acheter de quoi se nourrir : « On est revenus au Moyen Âge », remarque-t-il. Un journaliste ayant vécu en Allemagne de l'Est lui a confié que sa situation était la même, « à une différence près… on prévenait les gens une semaine à l'avance. L'Union européenne est donc pire que l'Allemagne de l'Est. »
Christian Dubuis Santini
26/12/2025

Benny Hill, le retour ! Le miniver (ministère de la Vérité) devrait imposer que toute déclaration de N. Loiseau soit accompagnée de rires pré-enregistrés (laughter can) : il est essentiel que les spectateurs comprennent tout de suite qu'ils ont affaire à un programme comique.

Thierry Breton banni des États-Unis : quand la censure européenne provoque le retour de bâton

Daniel Babel

-24/12/2025- L’Union européenne pensait pouvoir imposer son contrôle de l’information sans conséquence. Après l’amende infligée à X (Twitter) au nom de la lutte contre la désinformation, les États-Unis ont décidé de répondre en s’attaquant directement aux responsables européens de cette politique de censure.
Thierry Breton, ancien commissaire européen et figure centrale du Digital Services Act, se retrouve aujourd’hui au cœur d’un affrontement géopolitique inédit, où la liberté d’expression devient un champ de bataille entre l’Europe, les États-Unis et des peuples de plus en plus défiants.
Cette vidéo analyse le retour de bâton provoqué par la censure européenne, les restrictions de visas américains, la perte de contrôle du narratif par les élites technocratiques, et l’émergence d’une crise de confiance profonde entre gouvernants et citoyens.
Sommes-nous entrés dans une guerre ouverte de l’information ? Et jusqu’où ira-t-on pour tenter de contrôler la parole ?

Cliquer sur l'image ↴
Radu Portocala

-26/12/2025- Depuis quelques jours nos gouvernants sont en émoi : leur ami et associé, le grand démocrate Thierry Breton, préposé de Macron à la censure européenne, a été interdit de voyage aux États-Unis. Les bien-pensants s’indignent et songent aux punitions qu’ils trouvent convenables et même nécessaires d’infliger aux Yankees fascistoïdes. Ils ont raison. Breton vaut bien une guerre !
Ce qui peut étonner, en revanche, est que le plagiat américain n’ait suscité aucune réaction. Car qu’ont-ils fait à Washington ? Sans aucune originalité, ils ont copié les mesures que l’Union européenne, sur proposition de la France, a prises contre Jacques Baud et Xavier Moreau, les ont adoucies un peu, voulant probablement leur donner un semblant d’originalité, et les ont retournées contre l’excellent Thierry Breton.
Ainsi, quand les progressistes de Paris et Bruxelles blâment la mesure prise par les Américains, ils blâment en égale mesure – ou symétriquement – la mesure prise par eux-mêmes. Ce qui fait la différence, est que les Américains sanctionnent Breton à cause de sa passion pour la censure, alors que la France, à travers l’Union européenne, a sanctionné Baud et Moreau à cause de leur liberté de parole. Une nuance que nos génies ne semblent pas être en mesure de percevoir.
Marc Amblard
26/12/2025