Translate

6 décembre 2025

Yann Bizien

-6/12/2025- Je partage la plupart des positions de Viktor Orban sur les dangers de l’immigration massive et sans contrôle en Europe ainsi que sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Le Premier ministre hongrois a déclaré que les dirigeants de l'Union européenne avaient décidé de se préparer à la guerre contre la Russie d'ici 2030.
« Dans la première étape, les relations diplomatiques sont rompues, dans la deuxième, des sanctions économiques sont imposées et la coopération est interrompue, dans la troisième, il est question des forces armées et du passage à une économie de guerre. Et la quatrième étape est celle de l'affrontement », a déclaré Orban lors d'une réunion des militants du parti « FIDES - Union civique hongroise ».
Pour Viktor Orban, l'UE est devenue un projet militaire visant à contrer la Russie : « Bruxelles affirme ouvertement qu'elle considère la défaite de la Russie sur le front oriental comme l'objectif de la prochaine décennie. Quand Bruxelles parle de paix en Europe, cela signifie en réalité la guerre ».
Le Premier ministre hongrois a également souligné que son gouvernement avait l'intention de faire tout son possible pour aider à mettre fin au conflit en Ukraine et s'opposerait aux tentatives des dirigeants de l'Union européenne d'entraîner l'Europe dans une confrontation militaire directe avec la Russie.
Enfin, Viktor Orbán critique l’UE secouée par une enquête liée à de la corruption, de la fraude et de l'abus de fonction. Il dénonce aussi les détournements révélés autour du pouvoir ukrainien et affirme que Bruxelles et Kiev préfèrent se protéger mutuellement.

Dessin de Jak

Gabriel Nerciat

L'EUROPE FÊLEE DEVANT SON MIROIR D'AMÉRIQUE


-6/12/2025- Quand on se croit encore jeune, fringant et beau et qu'on se regarde dans un miroir qui vous renvoie le reflet d'un vieux bouc ridé, sentencieux et impuissant, il y a deux réactions possibles :
1) Se taire et essayer de colmater les atteintes de l'âge ;
2) Crier et injurier le miroir, qu'on n'est plus assez fort pour pouvoir briser.
À lire les réactions des dirigeants et des commentateurs européens à la publication par la Maison-Blanche du rapport sur la stratégie de sécurité nationale des États-Unis, on comprend qu'ils ont résolument opté pour la seconde option.
Ce qui à mon sens est fort regrettable, même si hélas pas très surprenant.

5 décembre 2025

Anne Mansouret
3/12/2025


Le problème Numéro 1 pour les Français ?
- Le chômage ? Le pouvoir d’achat ? l’insécurité ? Que nenni.
Le problème Numéro 1 pour les Français…
C’est « LEURS POLITIQUES » !
Et ils ont 1000 fois raison.
Cette Ve République qui rétrograde en IVe, avec Sébastien Lecornu en mode P’tit Père Queuille, nous donne, de jour en jour, un spectacle des plus affligeants.
Entre un président qui pond compulsivement une idée-pschitt à la minute, mais n’a pas réussi (en 8 ans) à mettre en œuvre un véritable projet ; un bloc central explosé façon puzzle et une opposition qui voit les problèmes avec un strabisme divergent…
Moi, j’vous’l’dis, on est mal partis.
Alors, me revient à la mémoire une citation du susdit P’tit Père Queuille, qui me paraît très pertinente dans ce contexte :
"Il n'est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout."
Henri Queuille - 1884-1970
(Sébastien, cela pourrait être ta devise !)

Échec diplomatique pour Macron en Chine

Yann Bizien


-5/12/2025- Pékin maintient sa neutralité face au conflit ukrainien, malgré les supplications françaises. La Chine renforce ses liens avec la Russie et ne soutient pas le président français. C’est un rappel cinglant de la réalité géopolitique et de l'impuissance de nos dirigeants progressistes face aux superpuissances mondiales.

Xi Jinping, le dirigeant chinois a parfaitement démasqué la stratégie d’Emmanuel Macron qui consiste à se réfugier dans les dossiers internationaux pour échapper à ses difficultés intérieures.
Il ne faut pas se tromper : Emmanuel Macron a eu droit au « service minimum ». Lors de son atterrissage sur le tarmac de Pékin, c’est le Ministre des Affaires étrangères qui l’a accueilli, pendant que le Premier Ministre Indien accueillait, pour sa part, en grandes pompes, et avec les honneurs, Vladimir Poutine.
La France d’Emmanuel Macron est désormais considérée comme un pays en déclin et incapable de se relever.
Notre président est arrivé en Chine avec trois illusions :
1. l’illusion d’un souhait de rééquilibrage de la relation commerciale avec la Chine ;
2. l’illusion de voir le régime chinois contribuer à la résolution de la guerre en Ukraine avec la fin de son soutien stratégique à la Russie ;
3. l’illusion d’installer un « rapport de force » avec la Chine.
Les fantasmes d’Emmanuel Macron ne seront évidemment pas exaucés. Notre président n’a plus aucun moyen de pression sur son homologue chinois : sans majorité, trop faible à l’intérieur, trop clivant à l’extérieur, trop anti-russe, trop belliciste, trop revanchard, il a été renvoyé dans ses buts et de façon cinglante sur la question ukrainienne. La Chine soutient tous les efforts pour la paix, mais le Secrétaire général du Parti a repoussé avec beaucoup de vigueur les assauts d’Emmanuel Macron sur ce sujet.
Notre président est si déconnecté qu’il n’a pas compris que Vladimir Poutine a été, cette année, l’invité vedette du défilé chinois célébrant les 80 ans de la victoire sur le Japon impérial.
Par ailleurs, notre pays est écrasé par la concurrence chinoise sur les secteurs de la voiture, des panneaux solaires, de l’électronique, de l’acier, des jouets et du textile.
La Chine s’est modernisée, technologisée et robotisée. Elle se hisse dans le haut de la gamme sur la qualité de sa production « massifiée ». Elle ne s’enferme pas dans les normes suicidaires de l’Union européenne. « L’usine du monde » déverse sans complexe ses surcapacités industrielles aux quatre coins du monde.
La Chine est désormais une grande puissance qui a su se relever de ses anciennes humiliations. Les valeurs de sa classe politique sont plutôt identiques à celle du régime de Moscou. Et Xi Jinping sait parfaitement ce qui se passe dans la France submergée, tiers-mondisée, ensauvagée, fracturée et surendettée de son hôte.
Notre président discrédité accélère l’effondrement intérieur de la France par ses négligences et abîme son image à l’extérieur avec sa déconnexion et ses insistances. Il n’a jamais su protéger et défendre nos intérêts, nos agriculteurs, notre industrie et notre avenir.
Chacun comprend que la France a un président marginalisé et à côté de la plaque, qui joue une comédie narcissique pour faire durer son plaisir au détriment des intérêts de la nation et du peuple.
Emmanuel Macron est à la tête d’un pays trop abîmé à l’intérieur pour pouvoir peser dans les affaires du monde. Il s’agite, bavarde, divise, empêche, et plus personne ne l’écoute.
Sa diplomatie du ping-pong et des pandas est donc un échec. Rien n’est simple pour lui, car il complique tout, et préfère les règles que le réalisme.
Celui qui veut avoir de l’emprise sur tout n’est en définitive plus maître de rien.
Gastel Etzwane

-5/12/2025- Fin 2024, la France compte 4,25 millions de bénéficiaires de minima sociaux, soit 6,9 millions de personnes dépendantes de ces aides : près d’un Français sur dix. La pauvreté progresse, touche surtout les jeunes (44 % des pauvres ont moins de 30 ans) et les familles modestes, malgré les milliards dépensés en aides publiques. Pendant que l’exécutif promet croissance et plein-emploi, la réalité est simple : la précarité explose. Encore une réussite du “nouveau monde” macronien : plus ça réforme, plus les Français s’appauvrissent, surtout les jeunes.

Drones contre conscrits : l’Europe choisit le passé

H16

-5/12/2025- Quand Emmanuel Macron n’est pas occupé par l’une ou l’autre campagne de communication catastrophique, il joue au Chef de Guère Guerre, fanfaronne avec Zelensky ou – pourquoi pas ? – annonce une resucée de service militaire.

Cependant, à bien regarder l’évolution géopolitique internationale, la mesure évoquée par le chef de l’État français semble passablement anachronique. En effet, la guerre et les conflits actuels laissent de moins en moins de place aux humains et en accordent de plus en plus aux nouvelles technologies, automatisées et robotisées.


Ainsi, selon une étude récente, les stratèges russes constatent que les drones ont complètement changé la donne sur le champ de bataille.

Leur utilisation combinée à l’intelligence artificielle offre des capacités de reconnaissance phénoménales et permettent une excellente vision du champ de bataille. L’utilisation des essaims de drones est en outre une méthode opérationnelle redoutable contre les regroupements militaires ; les chars deviennent ainsi des cibles de choix pour ceux-ci.

De la même façon, l’artillerie est aussi mise à mal, tant le différentiel entre le prix des munitions traditionnelles de l’artillerie et le coût de ces drones est favorable aux seconds. Mieux encore : ces drones ont une portée de plus en plus importante, ce qui permet des attaques en profondeur et, contrairement à l’artillerie traditionnelle, ne permettent pas de révéler facilement (ou par balistique) le point de départ de la frappe. En outre, ces drones peuvent même être contrôlés depuis un autre pays grâce aux communications satellite. Dans de telles conditions, on comprend que les nouveaux soldats – qui sont essentiellement des contrôleurs et pilotes de drones – peuvent infliger d’importants dommages tout en étant très loin des points chauds du terrain d’opération, sans donc se mettre en danger.

On estime ainsi que 70 % des dommages infligés en Ukraine sont désormais imputables à ces drones.

S’ajoutent à ces constats les tout derniers développement des essaims de drones, qui permettent à un unique opérateur de gérer un grand nombre de drones qui peuvent se coordonner entre eux et aller jusqu’à établir des tactiques de déplacement et de pénétration.

On comprend que les capacités et fonctionnalités liées à ces drones et ces essaims vont se multiplier, d’autant plus qu’on l’a vu dans certaines opérations menées par les forces spéciales ukrainiennes, il est maintenant possible de faire rentrer discrètement les drones sur les territoires ennemis et y mener reconnaissance et collecte informationnelle de façon quasi-invisible…

Sans surprise, qu’il s’agisse de l’Ukraine – avec l’énorme soutien technologique et logistique des États-Unis, au moins jusque fin 2024 – ou de la Russie, les deux belligérants investissent donc en masse dans ce domaine.


Bien que déjà très fluctuante et adaptative, cette situation évolue cependant de plus en plus rapidement, à la faveur d’avancées technologiques sans arrêt poussées par ce conflit. Parallèlement en effet, il suffit de regarder du côté de la robotisation « humanoïde », avec par exemple les célèbres robots de Boston Dynamics, pour comprendre qu’il est inévitable qu’on assistera rapidement, dans les années à venir, à l’avènement des « robots fantassins ».

On n’y est certes pas encore, mais tous les ingrédients sont déjà présents. Des milliards de dollars ne manqueront pas d’irriguer la recherche et le développement en ce sens, l’intelligence artificielle embarquée complètera le tableau. L’avantage est évident : ces robots seront plus rapide à produire et plus facilement sacrifiables et remplaçables que des humains, ce qui pourrait devenir un facteur déterminent notamment auprès de l’opinion publique. Et au-delà, on doit s’attendre, dans la suite logique, à voir apparaître des machines qui seront capables de prendre des décisions de façon extrêmement rapide – encore un avantage sur les humains – de manière indépendante, et avec des objectifs tactiques militaires.

Les débats éthiques promettent d’être intenses mais seront de toute façon rapidement étouffés lorsqu’il s’agira de considérer l’alternative, le soldat traditionnel étant aussi un frère, un père, un mari ou un enfant.

Dans un tel scénario, on comprend que l’Europe, encore engluée dans ses doctrines traditionnelles, reposant notamment sur des blindés et sur des fantassins humains, a – à nouveau – une guerre de retard.

Actuellement, les États-Unis, la Chine et bien sûr la Russie investissent énormément dans ces nouvelles technologies. Ils accumulent déjà de l’avance – et pour la Russie, une avance testée sous le feu du combat, opérationnelle – dans le domaine par rapport au reste du monde.

Malgré tout, l’Europe ne s’empêche pas de tenir des discours très militaristes tout en n’ayant pas encore vraiment pris la mesure du tournant technologique à opérer. Le risque est de connaître une situation similaire à celle que la France a connue en 1940, où de mauvais choix stratégiques – avec un modèle d’armée, reposant encore trop sur une leçon apprise lors de la précédente Guerre Mondiale – avaient provoqué une défaite face à une armée allemande technologiquement plus au fait, et surtout apte à s’adapter plus vite que l’armée française de l’époque.

Dans ce contexte, plutôt qu’enchaîner les fanfaronnades politiques visant à faire peur à la population et les exhortations de matamore qui n’impressionnent réellement personne, il devient urgent de se concentrer sur le développement de ces nouvelles technologies et les chaînes logistiques sous-jacentes : demain, la supériorité militaire pourrait se mesurer non à la qualité des doctrines mais à la résilience cyber-industrielle.

Or, une flotte de drones autonomes dont les micrologiciels, les batteries, les capteurs ou les IA embarquées sont produits hors du continent reste une vulnérabilité stratégique majeure – quelle que soit sa sophistication opérationnelle.


À l’évidence, les récents conflits (Ukraine, Houtis en Mer Rouge, etc.) montrent que la tendance est à la « démocratisation » des conflits, où les coûts marginaux des drones baissent tellement que des acteurs non-étatiques – milices voire entreprises privées – deviennent des concurrents viables aux armées nationales. Et logiquement, si la guerre devient une affaire de quelques milliers d’opérateurs hautement qualifiés pilotant des systèmes autonomes, l’investissement rationnel n’est pas dans la conscription de masse mais dans l’excellence technologique, la guerre cognitive et la résilience des infrastructures critiques face aux cyberattaques qui précéderont inévitablement tout conflit cinétique.

Dans ce cas, on comprend que le champ de bataille de demain n’est pas d’abord le ciel, mais plutôt le spectre électromagnétique : un brouillage efficace rend les drones inefficaces, voire permet de les capturer. Dès lors, l’autonomie locale – et donc, une IA embarquée – devient d’une importance capitale puisqu’il permet aux drones de continuer leur mission même sans lien avec l’opérateur.

L’Europe (et la France notamment) se trouve face à un dilemme stratégique qui dépasse largement la question militaire : elle doit simultanément réindustrialiser, rattraper son retard technologique et repenser sa doctrine de défense, alors même que sa fragmentation politique entrave toute coordination efficace. La véritable menace n’est pas tant une invasion conventionnelle que l’obsolescence programmée de son appareil militaire et, plus fondamentalement, l’érosion de sa souveraineté technologique.

Dans ce contexte, les gesticulations martiales sonnent comme les derniers échos d’un monde révolu. La question n’est plus de savoir combien de soldats mobiliser, mais si l’Europe sera encore capable, dans une décennie, de produire les technologies qui définiront la puissance.

Sans rupture radicale, le Vieux Continent ne sera qu’un spectateur impuissant. L’enjeu n’est pas de rattraper un retard, mais d’éviter une marginalisation définitive dans l’architecture de sécurité du XXIe siècle.


https://h16free.com/2025/12/05/82772-drones-contre-conscrits-leurope-choisit-le-passe
Stéphane Rozès
5/12/2025

Comment peut-on se revendiquer de la France et de la République lorsqu’on soutient une UE qui contourne la souveraineté nationale, condition de la souveraineté populaire et de la démocratie ?
Comment peut-on se présenter à une présidentielle en dressant le constat d’une situation cataclysmique pour la France, lorsqu’on a été l’un des zélateurs et artisans des causes qui l’ont conduite là ?
Comment peut-on se présenter comme européen après avoir été atlantiste, soutien en France et dans les pays de l’Est des néoconservateurs américains ?
Voilà pourquoi avant même la présidentielle le mirage Glucksmann se dissipe. C’est qu’au départ il est fondé sur une imposture.

Dessin de Kak

Sarah Knafo
4/12/2025

Ce soir, le service public diffuse un énième reportage de Cash Investigation, l’émission d’Élise Lucet, militante payée 25 000 euros par mois grâce à nos impôts.
Sur qui porte la hargne de l’audiovisuel public aujourd'hui ? Sans surprise, sur Bernard Arnault!
Car Madame Élise Lucet adore les combats sans risque : les grands patrons, les riches, les entreprises, Trump, le Pape, les catholiques… Avec ça, elle ne risque pas de déplaire à France Télévisions, ni de se retrouver sous protection policière.
Où sont les reportages d’Élise Lucet sur la fraude sociale ou les gabegies de l’État ? Cette militante est prête à passer trois heures sur le moindre euro versé en dividende, tout en fermant les yeux sur les milliards dilapidés chaque semaine par l’État.
Où est son reportage sur les subventions aux énergies renouvelables et sur les fortunes que certains ont bâties à coups de subventions publiques ?
Ces dividendes-là ne choquent pas Élise Lucet.
Où est l’épisode de Cash Investigation qui explique pourquoi nous sommes le pays le plus taxé du monde ? Pourquoi la moitié de ce que vous gagnez est captée par l’État, pourquoi votre niveau de vie recule alors que celui de nos voisins augmente…
Avec Élise Lucet, vous n’aurez jamais de reportage sur la difficulté des commerçants, des indépendants, des éleveurs : leurs faibles revenus ne l’intéressent pas. C’est la différence entre nous : Élise Lucet veut moins de riches, je veux moins de pauvres.
Vous n’aurez jamais de reportage sur les violences que subissent les policiers pour un faible salaire, sur les milliards distribués par l’Agence française de développement pour des bénéficiaires douteux, sur les revenus astronomiques des dirigeants de certaines ONG, sur le manque de pluralité dans le service public…
Vous ne verrez jamais un Cash Investigation sur les black blocs et les casseurs, ni sur leurs circuits de financement, puisqu’Elise Lucet est fière d’être une de leurs égéries.
Ce travail-là, ce sont les médias non subventionnés, jamais labellisés, comme Frontières ou Thinkerview, qui le mènent.
Eux prennent des risques.
Eux bousculent les tabous.
Eux ne vivent pas de notre argent.