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11 décembre 2025

Soutien aux éleveurs, agriculteurs et producteurs












Anne-Sophie Chazaud
11/12/2025

URGENT

Mes amis,
Je ne suis plus là beaucoup mais je veux absolument ce soir vous adresser ce message en urgence et dans l'immense silence des principaux médias de propagande français : ce qui se passe ce soir en Ariège est une pure abomination.
Des centaines de gendarmes, des centaures, des moyens extravagants sont déployés par la Macronie pour attaquer la paysannerie française sur fond de Mercosur et de grande braderie des terrains agricoles, pour tuer des vaches par centaines dans une forme de sacrifice qui fait songer à un mélange de rituel satanique et d'atavisme nazi (y compris dans le zèle administratif déployé pour servir ces ordres absurdes et criminels).
Si vous êtes dans le Sud Ouest, allez défendre les paysans.
Ils représentent tout ce que la Macronie déteste et tout ce qu'elle veut détruire. Ils représentent la souveraineté des Français, leurs terres, leurs traditions et leurs cultures, aux sens propre et figuré.
Ce même jour, parmi des centaines d'autres entreprises, Brandt met la clé sous la porte.
La Macronie a TOUT détruit dans ce pays. Il ne reste PLUS RIEN.
L'agriculture, l'énergie, les industries, les entreprises, l'éducation, la justice, les médias, le patrimoine : TOUT a été mis en liquidation.
Je vous en conjure, continuez de vous battre si vous le pouvez et soutenez ce mouvement qui doit prendre de l'ampleur à proportion qu'il est quasiment nié dans les médias collaborationnistes.
Si les paysans sont écrasés par les milices macronistes, ce pays est mort.
Chacun désormais a une part du destin de la France dans ses propres mains.
PS : je ne sais pas si je dispose encore ici d'une quelconque audience mais si vous le pouvez, PARTAGEZ PARTAGEZ PARTAGEZ les infos, les témoignages, LEVEZ CE SILENCE DE MORT. ET LEVEZ-VOUS !
Gastel Etzwane


-10/12/2025- Cette caricature de Rodho est à la fois drôle et cruelle, parce qu’elle dit avec une brutalité comique ce que beaucoup de gens pensent tout bas depuis trente ans : l’Europe, et particulièrement la France, est en train de vivre une forme d’effacement culturel par capillarité américaine (et désormais globale), sans guerre, sans occupation militaire, juste par la force douce du marché, du divertissement et du mode de vie « cool ».
Le dessin est volontairement exagéré : un gamin blond en survêt’ Nike, Starbucks à la main, qui commande son Uber Eats devant un cinéma Marvel, un McDo, un KFC et un panneau Google.
C’est l’image d’une jeunesse européenne qui ne parle plus vraiment sa langue, ne mange plus vraiment sa cuisine, ne regarde plus vraiment ses films, n’habite plus vraiment son histoire. Et le pire, c’est que ce n’est pas totalement faux.
Quand Donald Trump évoque une influence extra-européenne qui ferait courir un risque civilisationnel à l’Europe, on comprend parfaitement ce qu’il désigne. Mais à mes yeux, la menace la plus visible est exactement celle que montre ce dessin : un effacement progressif de notre culture au profit d’une sous-culture mondialisée, essentiellement d’origine américaine.
Des intellectuels français le disent, toutes tendances confondues, depuis au moins les années 1950-60 :
- Georges Duhamel, déjà dans les années 1930, parlait de « Scènes de la vie future » et décrivait une Europe américanisée jusqu’à l’absurde.
- Après 1945, avec le plan Marshall, le Coca-Cola, le chewing-gum, Hollywood et le rock, une partie de la droite comme de la gauche (PCF compris !) s’est alarmée de « l’américanisation ».
- Dans les années 1980-90, Régis Debray, Alain Finkielkraut, Philippe Muray ou Jean Baudrillard ont décrit, chacun à sa manière, cette « disneylandisation » du monde et la victoire du soft power culturel américain.
- Même Jack Lang, ministre de la Culture socialiste, défendait farouchement « l’exception culturelle » française contre le rouleau compresseur hollywoodien à l’OMC en 1993.
Donc non, Trump n’a rien inventé. Il a juste remis un vieux constat sur la table, avec son style bulldozer.
Mais le fond du sujet est ailleurs : le danger principal est cette uniformisation culturelle mondiale qui écrase les particularismes européens.
Et le plus terrible, c’est que le phénomène qu’il pointe n’est même plus seulement américain.
Le jogging Nike + Starbucks + Marvel + rap américain en fond sonore, c’est devenu le kit de survie culturel des adolescents de Paris à Bucarest, de Lisbonne à Varsovie. L’uniformisation ne vient plus seulement des États-Unis : elle est relayée par les plateformes globales (Netflix, TikTok, Instagram, Uber Eats…) qui diffusent partout la même sous-culture jeune, déracinée, anglophone et consumériste.
Le drame français, c’est que nous avions pourtant les moyens de résister : une langue magnifique, une gastronomie exceptionnelle, un cinéma, un cinéma d’auteur, une mode, une littérature.
Mais nous avons laissé, décennie après décennie, les centres-villes se transformer en galeries marchandes identiques, les salles de cinéma indépendantes fermer, les librairies disparaître, les habits traditionnels ou simplement élégants être remplacés par le « streetwear mondialisé.
Alors oui, les cathédrales et les châteaux sont toujours là. Mais quand on voit un ado à Rouen, à Limoges ou à Avignon avec le même hoodie Supreme, les mêmes Air Force 1, le même vocabulaire de 300 mots mâtiné d’arabe de cité et d’anglais, en train de regarder le dernier Spider-Man en mangeant un tacos lyophilisé, on peut légitimement se poser la question :
Avons-nous déjà perdu l’essentiel de ce qui faisait une civilisation européenne distincte, et surtout française ? Pas totalement, non. Mais on est sacrément mal barrés si on continue à trouver ça « normal » ou inéluctable.

LA PREUVE PAR MUSK

Gabriel Nerciat
11/12/2025

Mais il parle exactement comme Douguine, Karaganov, Farage, Orban, Trump, Bannon, Dupont-Aignan et Philippe de Villiers !
Ce n'est pas la preuve qu'il y a un véritable complot fasciste, russe et transnational pour détruire l'Europe, ça ?
Qu'est-ce qu'il vous faut donc pour être convaincus, bande de couilles molles pacifistes et munichoises ?
Misérables pleutres ! On vous met les preuves sous les yeux, et vous, vous regardez ailleurs !
Vers les usines Brandt qui vont fermer, les cartels de drogue qui ont pignon sur rue dans les cours de justice, les menées islamo-gauchistes de la Grande Mosquée de Paris, la prolifération de l'illettrisme chez les jeunes et les milliers de migrants clandestins venus d'Afrique et du Maghreb qui s'apprêtent à partir à la chasse de vos filles pendant la soirée du réveillon.
Tous les prétextes les plus contingents et les plus nauséabonds sont bons pour vous dérober, bande de lâches.
Et c'est ainsi, ô ma brave dame, que meurent les démocraties libérales !
Ah mon Dieu, rendez-nous donc Albert Camus, Jean-François Revel, Claude Lefort, Emmanuel Levinas et André Glucksmann (le fils ne tient pas vraiment la route, hélas) !
Ils ne rédigeaient pas des tweets, eux, et ils savaient ce qui nous menace.
Rendez-les nous, rien qu'un soir, rien qu'une heure, devant les sapins de Noël, pendant que chante Céline Dion.
Les DS noires polluantes, on ne les regrette pas, et la beauté viriliste d'Alain Delon non plus ; on vous le jure.
Mais eux, si ! Eux, ils sauraient vous convaincre, pauvres loques.
Avec eux, dès le jour de l'An, au lieu d'écouter tranquillement les concerts fascistes de la Philharmonie de Vienne dans votre salon, vous seriez déjà sac au dos avec treillis en partance pour Kiev, où se joue le salut du monde...

10 décembre 2025

Pierre Duriot

L’étude qui tombe à pic...


-10/12/2025- Une « étude » dit que non, les vaccins Covid n’ont pas provoqué plus de cancers. Étude valable uniquement en France, même si nous avons eu le même produit que les autres. Ça a autant de consistance que le nuage de Tchernobyl qui s’arrête à la frontière… On se souvient de Philippe, à la tribune de l’Assemblée, expliquant doctement que les masques ne servaient à rien et interdisant aux pharmaciens d’en vendre, pour finalement les imposer. De Pelloux, docte lui aussi, affirmant que six millions de non vaccinés allaient mourir dans l’année. Si on en est à commander une étude pour essayer d’avoir raison, malgré l’augmentation avérée du nombre de cancers, pour dédouaner les vaccins, il va falloir trouver une autre cause à l’augmentation du nombre de cancers pourtant bien chiffrée. On va avoir, au choix, le réchauffement climatique, les Russes, ou le carbone… qu’on se rassure, non seulement certains vont y croire, mais il le défendront à nouveau doctement…

L’agriculture française doit mourir en silence...

Gilles La Carbona


-10/12/2025- Encore un troupeau qui, dans l’Ariège, sera massacré avec la complicité de la préfecture et des FDO. Nous l’avons déjà écrit dans nos colonnes, la dermatose nodulaire n’est pas une maladie mortelle pour le cheptel. Le matraquage qui est fait par Bruxelles et nos médias subventionnés, donc labellisés, est une immonde propagande de soumission, destinée à nous faire croire que c'est la seule solution. Nous l’avons répété et le martelons encore, en 1992 l’île de la Réunion a été touchée et s’en est sortie sans détruire les troupeaux. L’épidémie a disparu en quelques mois, et causé la mort de seulement 4% des animaux. Ce serait une raison suffisante de ne pas suivre ce nouveau protocole. Bruxelles, qui en exigeant l’abattage systématique de toutes les bêtes si un cas est révélé, ne protège rien mais contribue à l’effacement du patrimoine génétique que nos éleveurs s’échinent à sélectionner depuis des années.
C’est évidemment une attaque frontale contre la France et ses petits paysans. Même quand les bêtes sont toutes vaccinées, elles peuvent tomber malades et il faut les tuer... mais à quoi sert alors ce vaccin ? L’isolement des vaches contaminées est largement suffisant pour enrayer l'épidémie. C'est ce qui avait été fait à l'époque avec l'aide d'un vaccin efficace. Oui mais voilà, en 1992, nous ne devions pas subir les injonctions technocratiques et délirantes de la commission européenne. C’est là qu’est le mal. La désobéissance des pouvoirs publics face aux données scientifiques sur cette maladie, appuyée par l’expérience de la France en la matière devrait être la règle. La volonté de préserver notre richesse agricole devrait passer avant l’obéissance stupide et scélérate aux lobbys étrangers et intérêts supra-nationaux. Mais il n’en est rien, et les autorités se retranchent frileusement derrière les oukases européens pour détruire nos exploitations, pensant que des dédommagements pourront remplacer des années de sélection.
C'est le mirage macronien : compenser un animal par une somme d'argent. On ne compense jamais la disparition d'années de travail, de patience, pour parvenir à l'excellence. Tout cela pour permettre l’arrivage de viandes étrangères via le Mercosur, ce que tout le monde a bien compris, il ne faut pas prendre les gens de la campagne pour des imbéciles. La méthode est insupportable et nous attendons que nos oppositions se mobilisent pour faire cesser ce massacre. Mais bougeront-elles ? Rien n’est moins certain, elles sont tellement mollassonnes et finalement corrompues, tellement frileuses dès qu’il s’agit de s’opposer à l’UE... Où sont les écolos, les défenseurs de la nature, eux si prompts à hurler à la mort contre un chasseur qui tire un sanglier déjà blessé dans un fossé ? Là, il ne manque pas une voix de ces indignés de salon, mais qu’on détruise demain 208 vaches vaccinées qui ne présentent aucune trace de maladie, et ils deviennent muets, absents, pas intéressés. Nos administrations ne savent plus qu’obéir aveuglément et en aucun cas faire preuve de distance critique dans l’application de directives souvent ineptes, pondues par des bureaucrates éloignés du terrain. Notre souveraineté alimentaire, dimension chère à De Gaulle, est donc en péril. Il y a 33 ans, la France était encore l’un des tout premiers exportateurs mondiaux de produits agricoles et le secteur faisait même partie de l’excellence et des secteurs exportateurs excédentaires. Aujourd’hui nous sommes importateurs et déficitaires : vive la PAC. Les exploitations familiales disparaissent et c’est bien là l’un des objectifs sous-jacents de Bruxelles. Une épidémie et voilà le prétexte idéal.
Nos parlementaires auront failli sur tous les sujets. Budgétairement ils savent que le budget est mauvais, mais ils s’abstiennent, au lieu de voter contre. Comme c’est pratique de fermer les yeux au lieu de regarder la réalité en face. Entre le Mercosur, les accords avec l’Inde, la mort des agriculteurs français et européens est au bout de la route, avec un continent à la merci des autres pour son alimentation. Pourtant Macron croit encore pouvoir impressionner. De retour de son calamiteux voyage en Chine n’a-t-il pas osé parler d’augmenter les droits de douane avec ce pays pour rééquilibrer une balance commerciale européenne qui se construit de plus en plus sans la France ? La réalité est que Bruxelles veut détruire ce qui nous reste de puissance, l’agriculture, et que le RN, et tous les autres ne font strictement rien. Bardella parlait de victoires à Bruxelles, d’influences majeures capables de faire plier la machine à broyer qu’est l’UE, eh bien où est-il sur ce sujet ? A-t-il demandé ne serait-ce qu’un moratoire ? Non… pour se défendre, les agriculteurs ne pourront compter que sur eux-mêmes et sur l’appui de citoyens. Dans cette confrontation, le paradigme du pouvoir a changé, il ne s’agit pas pour lui d’empêcher la mort de l’agriculture française, mais plutôt de veiller à ce que les agriculteurs meurent en silence.

USA : Bye Bye Bruxelles

H16

-10/12/2025- Décidément, les relations entre les États-Unis et l’Union européenne ne sont pas des meilleures et ces derniers jours ont vu de nouveaux développements poivrés : tout se déroule exactement comme si Bruxelles et les dirigeants européens faisaient absolument tout pour s’attirer les foudres de Washington et de l’administration Trump.

Ainsi, le 5 décembre dernier, la Maison-Blanche publiait sa nouvelle stratégie de sécurité nationale dans laquelle elle met en avant les grandes orientations de la politique internationale des États-Unis, en matière de sécurité et de défense.


Comme dans la plupart de ces documents, les États-Unis exposent ici différentes stratégies en fonction de la zone géographique mondiale. Dans ce document d’une trentaine de pages, l’Europe en occupe ainsi un triplet.

Sans surprise, la publication de cette nouvelle politique a été accueillie très fraîchement par la plupart des médias tant français en particulier qu’européens en général, notamment allemands. Pour ces derniers, pas de doute, c’est bien d’hostilité qu’il s’agit : la stratégie américaine de l’administration Trump pour l’Europe est effectivement tout le contraire de ce que les dirigeants européens désirent. Et si le document rappelle bien que le lien entre les États-Unis et l’Europe est très important, il porte cependant un regard très critique sur la situation actuelle de l’Europe.

Ainsi, les Américains veulent tout d’abord un rétablissement le plus rapide possible de relations stables et apaisées entre l’Europe et la Russie, et s’opposent aussi à une extension de l’OTAN. Compte-tenu des crispations européennes actuelles sur la question, on comprend l’agitation des dirigeants européens à l’évocation de ces points.

L’administration Trump exprime aussi clairement le souhait de promouvoir les mouvements politiques souverainistes, i.e. qui s’opposent à la tendance actuelle de l’Union européenne, décrite en préambule et sans fard comme une destruction civilisationnelle, le document mentionnant notamment la censure, la répression de l’opposition et la perte des identités nationales.

Détail intéressant : si l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Irlande sont bien cités, la France n’apparaît nulle part dans le document.


Les États-Unis souhaitent aussi consolider leur lien avec les pays du Centre, de l’Est et du Sud de l’Europe, ce qu’on peut probablement décoder comme étant l’Italie et essentiellement les pays rentrés récemment dans l’Union, comme la Pologne. Là encore, la France est complètement ignorée.

Cette politique n’est pas nouvelle. Les Américains continuent ici une politique générale de « soft power » (une influence diplomatique et culturelle) en Europe qu’ils tiennent depuis des décennies, tout en recentrant à présent leur attention sur l’Europe centrale. Cependant, là où il ne s’agissait que d’un sous-entendu compris mais pas officiel dans les chancelleries, et là où les valeurs étaient clairement progressistes, l’administration Trump l’explicite clairement tout en prônant des valeurs de droite conservatrice et identitaire.

C’est probablement ce qui entraîne le rejet le plus viscéral des dirigeants européens.

La publication de cette stratégie n’est cependant le seul élément de tension entre les deux côtés de l’Atlantique ; l’autre élément est sans doute l’absence du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, à la dernière réunion de l’OTAN, chose qui ne s’était plus produite depuis 1999.

Ceci s’ajoute à de récents rapports selon lesquels le Pentagone aurait coupé ses contacts avec l’armée allemande qui était pourtant l’un de ces principaux relais en Europe…

Bref, tout porte à croire que les différends entre Washington et les chancelleries européennes sur le dossier russo-ukrainien sont en train d’agacer l’administration Trump, qui accepte de moins en moins les rejets des plans de paix du président américain par les dirigeants européens. Cependant, le rapport de force est clairement en faveur des États-Unis, tant au niveau politique, financier que militaire, et on ne voit pas comment les Européens pourraient vraiment inverser la donne. Et alors que le plus gros de la logistique de l’OTAN est en effet assurée par les Américains, l’administration en cours cherche à s’en retirer – au moins en partie – si l’Europe ne prend pas en charge sa défense…


Paniqués, agacés et/ou inconscients de ce rapport de force et de la direction prise, l’Union européenne a essentiellement réagi en collant une amende mémorable à X, le réseau social dirigé par Elon Musk. Ceci n’a pas manqué de faire réagir un nombre conséquent d’internautes, de journalistes et, surtout, l’administration américaine dont Marco Rubio qui a ainsi déclaré que cette amende constituait « une attaque contre les plates-formes américaines et les citoyens américains ».

Des représailles américaines sont donc à prévoir.

Il apparaît probable que les États-Unis vont chercher à limiter leurs interactions avec des organisations internationales comme l’Union européenne ou l’OTAN pour se recentrer sur des relations bilatérales avec des pays clés, en l’espèce des pays comme la Pologne, la Hongrie, voire la République Tchèque dont l’opinion publique est favorable aux États-Unis et qui possèdent des mouvements nationalistes puissants. On peut aussi s’attendre à des accords commerciaux entre les États-Unis et les pays baltes qui ont justement beaucoup investi dans leur propre défense.

Dans ce cadre, l’Europe de l’Ouest pourrait être mise sur la touche : politiques de défense jugées trop faibles, hostilité marquée à la politique de Washington, autant de raisons qui expliquent par exemple que Trump a ainsi un temps considéré retirer des troupes américaines d’Allemagne pour les placer en Hongrie.

Ces éléments laissent entrevoir un accroissement des divisions au sein de l’Union, tant ils s’opposent à l’idée française (et de certains pays d’Europe de l’Ouest) d’une autonomie européenne. Cette division sera d’autant plus facilement utilisée par les États-Unis que la plupart des pays d’Europe de l’Ouest ont une dette importante et des budgets avec une marge de manœuvre réduite, rendant très difficile à atteindre les objectifs de financement d’une défense propre voulus par Washington.


L’OTAN y résistera-t-il ? Le doute s’installe, les États-Unis pouvant par exemple décider de plutôt conclure des ententes bilatérales de défense avec des pays précis plutôt que dans le cadre de l’ancienne alliance (cette dernière nécessitant d’avoir l’accord de l’ensemble des membres).

Ce qui se joue aujourd’hui entre Washington et Bruxelles n’est pas une simple querelle transatlantique, mais la fin d’un cycle stratégique ouvert à la fin de la Guerre froide. En réorientant explicitement sa doctrine vers l’Europe centrale et en assumant une lecture identitaire des rapports internationaux, l’administration américaine ne cherche plus seulement à « gérer » l’Union européenne mais à travailler à sa reconfigurer comme espace politique fragmenté, en privilégiant des États capables d’offrir un alignement immédiat plutôt qu’un partenariat global. Washington opère un basculement du multilatéralisme institutionnel (OTAN, UE) vers un bilatéralisme idéologique et transactionnel, entraînant l’Europe vers une balkanisation des politiques de défense, chaque État négociant bilatéralement sa sécurité.

Et c’est logique : pour les États-Unis, le coût de l’opérateur « Union européenne », lent, divisé, beaucoup trop normatif, dépasse à présent les bénéfices qu’il peut en tirer.

Ce n’est pas seulement la place de l’Europe dans le monde qui est en jeu, mais la nature même de l’Europe comme acteur stratégique. Et pour l’instant, ce sont les États-Unis et non l’Union qui déterminent les nouvelles lignes de fracture.

https://h16free.com/2025/12/10/82829-usa-bye-bye-bruxelles

9 décembre 2025

Yann Bizien

-9/12/2025- Avez vous lu le dernier communiqué de Raphaël Glucksmann ? La fabrique de l’opinion tourne à plein : sondages sur commandes, quasi déclaration de guerre de Glucksmann, il y a une course au bellicisme, à l’escalade à outrance, à celui qui tiendra le plus fermement une posture stratégique guerrière, à la mobilisation des forces morales, puisqu’il ne fait plus bon parler de patriotisme dans l’Europe progressiste en chemin vers le fédéralisme. D’ailleurs un sondage récent, commandé pour les besoins de la fabrique de l’opinion, prétend démontrer qu’une majorité de Français verrait désormais la Russie comme « une menace pour la souveraineté européenne » (la souveraineté française n’existant plus après avoir été bradée par Macron). Ce type de résultat ne tombe jamais du ciel : il obéit à une mécanique que l’on connaît depuis Bourdieu, celle de la fabrication de l’opinion. On interroge sur ce que l’on a décidé d’installer au préalable dans l’esprit du public : des reportages dramatisés, des experts choisis, un récit unique, une menace omniprésente, une logique de guerre, la peur de "l’ogre russe". Puis, l’institut de sondage n’a plus qu’à « mesurer » les effets qu’il a contribué à produire. En réalité, ce sondage ne révèle pas une inquiétude ; il valide sa construction. Nous ne sommes plus dans la mesure et dans l’intégration d’un état d’esprit, mais dans la validation politique et statistique d’une propagande d'État.
Monique Plaza

-9/12/2025- La Cour internationale de Justice accepte la plainte de la Russie contre l'Ukraine pour génocide après avoir rejeté les objections de Kiev.
La plus haute juridiction des Nations Unies a rejeté tous les arguments de procédure soulevés par l'Ukraine et va maintenant examiner le dossier volumineux déposé par la Russie : un document de plus de 10.000 pages détaillant des massacres, des actes de torture, des bombardements aveugles et des efforts systématiques pour réprimer l'identité russe dans le Donbass.
En photo : L'allée des Anges à Donetsk, mémorial pour les enfants du Donbass tués par le gouvernement de Kiev pendant la guerre du Donbass.

8 décembre 2025

Gilles La Carbona
Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire

Les empêcheurs de faire la paix...


-8/12/2025- Il semblerait bien que l’UE, telle qu’elle est actuellement, irrite au plus haut point les USA et peut-être même d’autres grandes puissances. Les récentes déclarations de Trump lui-même ou de ses proches laissent penser qu’une guerre larvée est déclenchée contre notre entité supra nationale. Après avoir avancé la fin civilisationnelle du continent européen si rien n’est fait pour changer de cap, Trump vient d’annoncer qu’il n'autoriserait plus l'entrée dans son pays de ceux qui, de près ou de loin, seraient les acteurs d’une quelconque censure de la liberté d’expression. Visa refusé pour toute personne impliquée dans la répression d’opinions protégées par le premier amendement. Le message est clair et s’adresse principalement à l’Europe de Macron et d’Ursula von der Leyen. Les seuls représentants s’acharnant à bâillonner toute forme de pensée contraire à leur norme, et prétextant, dans une inversion devenue leur marque de fabrique, la défense de la démocratie, quand il ne s’agit que de préserver leur mainmise sur le pouvoir. L’ex-commissaire européen franco-sénégalais, Thierry Breton, ne devrait donc plus pouvoir mettre un pied aux US, compte tenu de ses dernières déclarations, notamment pour se féliciter de l’amende infligée par l’Europe à X, le réseau dirigé par Elon Musk. Breton ne manque pas d’air, lorsqu’il déclare « Nous sommes la démocratie qui respecte le plus la liberté de parole, peut-être beaucoup plus qu’aux États Unis. » Et de conclure par un hallucinant : « Pour nous la liberté d’expression est ce qu’il y a de plus important ». Eh oui, c’est pour cette raison qu’il la censure, logique.
Malgré cela, il faut rester calme et même courtois. Il est clair aussi que l’accent est mis sur la destruction de cette UE qui ne correspond plus aux standards de la nouvelle administration américaine, non pas que l’Oncle Sam veuille nous émanciper, il souhaite pouvoir nous contrôler plus facilement et ne pas être empêché par des trublions. Or Macron et von der Leyen sont des obstacles... leurs jours seraient-ils comptés ? Allez donc savoir, une chose est certaine, ils feront tout pour que des changements s’opèrent dans les capitales Berlin, Londres, Paris. Pour autant, s’ils ont pu commencer à faire alliance avec l’AFD en Allemagne, la prise de contrôle de Farrage en Grande-Bretagne a échoué. Ce dernier préférant rester libre et ne rien devoir aux US. Qui sera approché en France et qui succombera ? Faut-il se laisser tenter par cette offre ou décliner et profiter néanmoins du mouvement de bascule qui ne manquera pas de toucher notre pays ?
Il devient évident que les attaques portées à nos libertés et aux piliers de notre identité ne cesseront pas demain. Les sentinelles qui alertent sur les charges répétées contre les libertés ne peuvent plus se contenter de dénoncer, il va falloir, du moins pour certaines personnalités, s’engager frontalement, se découvrir et combattre. Macron rêve de labelliser l’information, même s’il s’échine à dire que c’est faux. Le projet n’est pas enterré, juste mis en sommeil. Il veut déjà savoir ce que vous faites de votre argent : à partir du 1er janvier il faudra déclarer tous les dons ou les ventes faites sur internet. Il est un des ardents défenseurs du chat-contrôle des messageries, plus rien ne doit être privé, plus rien ne doit échapper à l’œil de l’inquisition macronienne, toujours sous le couvert de la sécurité et de la lutte contre la pédopornographie. Cette fameuse sécurité, vertu insensée qui autorise tous les excès pour un pouvoir dictatorial. Une véritable surveillance étatique se met en place avec l’assentiment des députés et sénateurs, ce qui est révélateur de la valeur morale qu’ils portent à la liberté au sens le plus large. Ce qui est grave, comme le rappelait Philippe de Villiers, ce n’est pas de perdre une liberté, l’espoir ou la lutte pour la retrouver est possible. Non, ce qui est grave c’est de s’habituer à cette perte et de n’avoir plus la force, ou les ressources, pour s’en rendre compte. De se laisser mollement déposséder de toute souveraineté pour devenir des non-citoyens.
Trump est un homme d’affaires avant tout. S’il est pour lui essentiel que les USA restent la locomotive et garde sous sa coupe les États européens, il demeure un fervent défenseur de la liberté d’expression. Tout faire pour que la parole dissidente soit confisquée est pour lui insupportable. Ce qui l’est davantage, c’est de voir Macron saboter en permanence son travail de paix pour l’Ukraine. Il est encore à l’initiative pour torpiller les accords en convoquant dans l’urgence les principaux dirigeants de l’UE. Il avait déjà fait cela en début d’année, il se pourrait bien que ce soit là, l’acrobatie de trop. Poutine regarde cela de loin d’un air amusé. Sur le terrain il gagne et les semaines qui arrivent vont conforter les avancées, jusqu’à, si la tendance se poursuit, mettre en péril Odessa elle-même. Il sait que la victoire est de son côté et qu’elle dicte toujours les décisions. Macron n’a pas compris, ne veut pas comprendre. Il se réfugie dans le déni. Si Poutine s’en amuse, Trump s’en irrite. L’ami de loin pourrait bien devenir le pire ennemi et chercher la première occasion pour finir de fissurer un édifice qui ne tient plus que par l’illusion d’un pouvoir qui se veut fort, alors qu’il n’est que mensonge et violence. En attendant il est de plus en plus évident que les forces patriotes doivent s’allier et que l’homme capable de fédérer doit se lever ou du moins préparer activement le moment où il faudra dire : J’y vais.