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23 août 2022

Du vaccin au changement climatique

Gilles La Carbona

Une question se pose avec acuité et l’opposition devrait être en mesure d’y apporter une réponse claire. Quand cessera enfin la délégation des décisions en matière sanitaire ? Le nouveau conseil scientifique, par sa présidente Brigitte Autran, pense qu’il n’y a pas assez de vaccinés en France. Vaccinés, contre quoi ? Un virus qui a disparu à force de mutation ? L’annonce surprend d’autant que le mois dernier, Delfraissy et Fischer dénonçaient l’instrumentalisation du conseil scientifique, et l’inutilité de la vaccination, la comparant au mieux à un traitement. Les effets secondaires semblent encore parfaitement d’actualité et toujours aussi mal connus et pourtant, la chape de plomb, les réticences et les mensonges perdurent. Des décès par crises cardiaques, cancers foudroyants, seraient en augmentation. Et les articles scientifiques n’en finissent plus de dénoncer la dangerosité de ces vaccins. Mais voilà que la nouvelle égérie de la science médicale, version Macron, en remet une couche. Dans le même temps, un syndicat de soignants indépendant nous apprend que 57% des médecins sont aujourd’hui hostiles à ces injections. Notez bien que ce nouveau conseil scientifique est aussi chargé d’évaluer l’impact du changement climatique sur la santé. Ne serait- ce pas une mission pour attribuer nos maux au changement climatique ?

L’homme serait-il devenu à ce point fragile qu’il ne supporte plus une variation de température, lui qui depuis son arrivé sur Terre a connu périodes de refroidissements et de réchauffements sans pour autant disparaître. Il ne fait pas encore, en Europe, les températures africaines et les Africains survivent non ? La ficelle est bien grosse et il ne saurait être question de subir à présent une nouvelle vague de restriction ou de mesures délirantes. Il est urgent que le parlement reprenne le contrôle et qu’il se débarrasse de ce nouveau conseil, dont on ne voit pas ce qu’il pourrait faire de mieux que l’ancien, dont on sait aujourd’hui tous les travers et les compromissions qui l’ont caractérisé. Combien de ces éminents scientifiques avaient touché de l’argent des labos ? Combien de ce nouveau conseil sont dans le même cas ? Il appartient aux parlementaires de faire la lumière sur les éventuelles collusions et de prendre les mesures pour les écarter du pouvoir. Il est inadmissible qu’un pouvoir se cache derrière une structure non élue, dont les débats sont en plus, classés secret défense. Une démocratie ne peut laisser en place une telle structure. Au pire elle doit non seulement la contrôler mais aussi être à l’origine du choix de ses membres. Les citoyens ont clairement exprimé, en juin, leur besoin de changement, il appartient à l’opposition, détentrice de la majorité, de refuser cette façon de gouverner. Par respect des mandats qui lui ont été confiés, cette opposition doit défaire cette commission, ou a minima, rendre ses discussions publiques.

Gilles La Carbona, secrétaire national du Rassemblement du Peuple Français, chargé du suivi de la vie parlementaire