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23 septembre 2022

De quoi se permet Ursula ?

Pierre Duriot

Plus le temps passe et moins l’Europe se cache de ses projets. Voilà qu’Ursula passe à la menace de rétorsion directe devant les velléités italiennes de voter pour ce qu’elle appelle et que tous les journalistes « main-stream » doivent avoir consigne d’appeler, « l’extrême droite ». Elle explique benoîtement et avec un grand sourire encore, que si les Italiens vont dans « le mauvais sens », elle a, à sa disposition, des outils de rétorsion. Et elle précise, « comme avec la Pologne, ou la Hongrie ».
Qu’a donc fait Meloni pour penser si mal ? Elle a réaffirmé la nature chrétienne de l’Italie. Oui et, ce ne serait pas le cas ? Elle a également plébiscité la famille traditionnelle. Là encore, cette famille ne représente-t-elle pas l’écrasante majorité des familles européennes et ce à quoi aspire encore les Européens ?
De la part de von der Leyen, cela sous-entend deux postures : elle ne veut pas d’une valeur historique et culturelle chrétienne, ni d’un modèle de société basé sur la famille et le travail. Elle veut quoi ? On ne voit encore pas trop, mais on comprend qu’elle a autre chose, non pas à proposer, mais à imposer, puisqu’elle parle de « mauvais sens » et de rétorsion. Plus loin, cette femme non élue, partisane de la guerre à la Russie, instigatrice des mesures d’embargo contre la Russie qui étranglent l’Europe, qui fait de l’affrontement avec Poutine, une affaire personnelle, se permet de dicter à un pays entier, dont elle n’est pas, la manière dont il doit voter, avec menaces à la clé.
Elle signe ainsi la réalité de ce que tout le monde perçoit maintenant : cette Europe ne représente ni la paix, ni la prospérité, ni la démocratie. Reste une espèce de 4ième Reich, arrogant, guerrier et oppresseur, qui tente de substituer à l’Europe des nations, voulue par de Gaulle, une Europe dictatoriale et surpassant les démocraties locales. Celle commencée le 29 mai 2005, quand les Français ont dit non et qu’ils ont eu quand même. Cette femme, ruine de nos pays, de nos économies et de nos quotidiens, devrait déjà et pour beaucoup d’autres raisons, être dans le box des accusés.