S’il y a bien des records que la France sait battre, ce sont les plus calamiteux. Chaque mois permet d’enregistrer un nouveau gouffre financier et juillet n’a pas fait exception avec 14,5 milliard d'euros, après 13,3 milliards en juin, 13,1 milliards en mai et 12,4 milliards en avril. Soit 129,8 milliards d'euros cumulés sur 12 mois. Rapport des douanes paru le 8 septembre. La saison estivale et le tourisme, pourtant relativement bons, n’ont pas su enrayer le plongeon.
Les importations sont chroniquement supérieures aux exportations. 63,3 milliards d'euros, contre 48,7 milliards, on est très loin d’une forme d’équilibre. Même la facture énergétique a augmenté de 0,4 milliard d'euros en juillet, alors que les chauffages sont à l’arrêt. Entre hausse des prix de l’énergie, baisse de l’Euro, perte de la place d’exportateur d’électricité, pour devenir importateur, le bouillon est bu.
Une mesure plus technique, sur trois mois glissants, montre que le déficit commercial s'est creusé de 0,5 milliard d'euros, passant de 13,5 milliards à 14 milliards d'euros. Seuls les échanges de biens de consommation restent stables, à 0,8 milliard. On ne nous fera pas croire que tout cela est aléatoire et que le gouvernement gère les imprévus. Il organise la déconfiture, arguant d’accords d’aides énergétiques qui nous obligeraient, alors que certains pays européens n’en sont pas et que donc, il n’y a pas d’obligation. Il a rendu le travail hors de prix par la taxe et permis des délocalisations massives qui plombent la production de biens et donc nos possibilités exportatrices. Et pour finir, liquidé la filière énergétique, avec une organisation largement préméditée, par la vente des turbines Arabelle par Macron, alors qu’il n‘était encore que ministre. Ce président n’est clairement pas au service de son pays comme il le devrait, mais se situe dans l’intelligence avec des intérêts étrangers et la trahison. Et le voilà réduit à expliquer aux Français qu’il faut manger local, soit le discours de Montebourg, ou du RN.
Au RPF, nous répétons de baisser le prix du travail, relocaliser les entreprises, travailler aux indépendances énergétique, alimentaire, militaire, coupler l’éducation nationale aux entrepreneurs, rénover les filières industrielles et artisanales, rééquilibrer les poids économiques respectifs des régions, rénover les réseaux et en créer de nouveaux. Sous le quinquennat Macron, l’argent des citoyens est massivement passé à des intérêts privés et dans un social devenu fou. La machinerie infernale doit s’arrêter et nous le répétons, l’opposition majoritaire coordonnée doit se mettre au travail.