Vincent Verschoore
Nous sommes à l'aube d'un crunch, d'une combinaison diabolique dont peu de gens semblent capter le potentiel destructeur, au sens premier du terme.
D'ici quelques jours, la Russie présentera les résultats, déjà connus dans leur ensemble, des référendums organisés au nom du droit à l'autodétermination des peuples, et donc une nouvelle carte de la Russie augmentée des territoires concernés, mais toujours en partie sous contrôle Ukraine / Otan.
Elle se considérera donc comme en cours d'attaque par un envahisseur étranger. En état de légitime défense.
Les USA renforcent encore leur "soutien" à Zelensky, malgré les pertes énormes de l'armée ukrainienne (certains observateurs parlent aujourd'hui de 20 000 hommes par mois).
Aujourd’hui, une mission de sabotage, très probablement de l'Otan, a détruit les gazoducs NS 1&2, avec la perte du gaz contenu dans les tuyaux, et surtout la fin de l'approvisionnement en gaz russe pour l'Europe (ne reste que le gazoduc turc).
Une manière de rendre quasi impossible tout retournement, tout refus de la mission suicide imposée par les dirigeants européens à la solde des intérêts américains.
De ceci se tire une inévitable conclusion : une guerre de fait entre la Russie et l'Otan, et l'accélération de la destruction économique et politique de l'Europe sous les applaudissements du camp du Bien.
Une destruction qui pourrait très bien prendre une forme nettement plus physique si les Russes décident de tester leurs missiles hypersoniques contre des cibles au cœur de l'Europe, genre usines d'armement.
On fait quoi ?