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12 septembre 2022

Vincent Verschoore

Au niveau mondial, la sainte trinité du charbon, du pétrole et du gaz représente 85% de la consommation, tous secteurs confondus.

À consommation égale, un vœu pieux mais qui peut au moins servir de base de discussion, et en s’alignant sur la date symbolique de 2050 pour laquelle nous ne devrions plus consommer d’énergie fossile du tout, si nous voulions garder un semblant de contrôle sur le climat (dixit le GIEC), il faudrait créer d’ici 30 ans l’équivalent « propre » de quelque 153 000 TWh.

Sachant qu’un réacteur nucléaire produit en moyenne quelques 6 TWh par an, il faudrait en construire 25 500 d’ici 2050, soit deux par jour, pendant 30 ans, afin de compenser l’arrêt complet du fossile.

Laisse béton, dirait l’autre. D’autant que même si cela était concevable, la quantité de déchets radioactifs qu’un tel parc génèrerait nous confronterait à un problème tout aussi grave que les émissions actuelles de GES.

Compter sur la fission nucléaire classique pour résoudre le problème énergétique mondial étant une aberration, il va falloir trouver autre chose.