Yann Bizien
« La guerre des droites », dans un pays pourtant majoritairement à droite, va se poursuivre car rien, aujourd'hui ni demain, ne peut l'arrêter.
Cette guerre des droites va accompagner tristement l'effondrement de notre pays qui n'est plus un fantasme de pessimistes ou d' « extrémistes », mais une réalité concrète, visible, chiffrée et actée.
Les tenants politiques de cette guerre des droites sont en partie responsables de cet effondrement. Du fait de leurs divisions, et du « ni-ni », ils ont contribué à l'arrivée et au maintien au pouvoir d'un centre progressiste, dé-constructeur, menteur et irresponsable.
En cette rentrée politique, je regrette de devoir constater encore une fois l'émiettement et l'éparpillement des droites. Il y a partout des mouvements, des courants et des Partis « à droite », qui s'agitent dans leur coin. Mais je ne vois toujours pas de dynamique politique d'unification et de renforcement des droites pendant que la France poursuit son déclin, qui lui est déjà fatal.
Bien au contraire, alors que les Français attendent la droite courageuse et conservatrice au pouvoir, ses composantes restent partout marginales et figuratives. Elles ne font qu'« illusion ».
Beaucoup d'entre vous, patriotes, souverainistes, pour l'Europe des Nations, plutôt que pour l'Europe fédérale d'Emmanuel Macron, tous observateurs de notre société, et de notre environnement, me disent qu'il est déjà trop tard. Je ne suis pas un décliniste, mais un réaliste et un résistant qui contribue chaque jour au combat des idées « pour la France ». Mais plus les jours passent, plus je suis convaincu que ceux qui me disent qu'il est déjà trop tard ont raison.
L'égoïsme politique, les querelles de chapelle et d'ambitions auront largement participé au délitement français. J'ai le souvenir récent d'avoir tracté « seul », faute de militants, toute ma ville de Cuers (12 000 habitants), cela à vélo, sous la chaleur, et à la sueur, pour un résultat décevant.
L'arithmétique électorale, les mandats et le pouvoir comptent plus que la France.
Je ne me rendrai finalement à aucune université d'été des partis politiques considérés à droite. Que leurs dirigeants puissent me lire, et nous comprendre, « nous le peuple », car la France ne peut plus attendre !