Yann Bizien
Il y a en France un continuum et une récurrence de violences qui nous donnent la conviction d’une société en train de se défaire. Il ne s’agit pas d’un fantasme ou d’un sentiment, mais bien d’une conviction face à la réalité d'une tragédie majeure avec la multiplication des égorgements, assassinats, crimes, mutilations, tortures, viols, vols, refus d’obtempérer, injures, menaces de morts, trafics, règlements de comptes et provocations.
La barbarie gagne du terrain et se banalise en France. Elle devient malgré nous, contre notre volonté, une donnée omniprésente dans notre quotidien.
La colère du peuple monte, car le pouvoir s’attache en permanence à éviter d’associer ce phénomène politique, historique, identitaire, culturel et de société à celui de l’immigration.
Cette colère gronde, car la violence légitime que tente de lui opposer l’État à travers sa Police et sa Gendarmerie est contestée par une grande partie de la gauche ("la Police tue").
Cette colère grimpe car le nombre d’individus étrangers et dangereux prêts à se jeter sur leurs proies a objectivement explosé dans notre pays du fait de l’immigration incontrôlée.
La colère s’est levée parce que nous recevons aujourd'hui la haine de ceux qui nous envahissent et qui entendent nous dominer et nous remplacer (voir ma vidéo publiée ce jour et les affirmations d’un jeune immigré sur son scooter qui affirme vouloir "niquer nos mères", pardon ce ne sont pas mes mots).
Nous ne pouvons plus être présent au mauvais moment et au mauvais endroit sous peine d'y laisser notre vie. Nous sommes quasiment devenus des "indésirables" chez nous.
L’État macronien est comme paralysé et impuissant. Il n’a plus, comme recours, que l’usage du verbe et des mots. Il cherche à déshumaniser, à culpabiliser et à disqualifier les français en colère à travers une contorsion rhétorique. Il en fait, avec la complicité des médias, des cibles politiques et des coupables.
Il y avait jusqu'ici cette colère sourde dans le cœur du peuple français « dépossédé » de tous ses attributs identitaires et culturels. En criant, il craignait les plaintes pour racisme et les tribunaux.
Aujourd’hui, il sort de son mutisme, avec la peur au ventre. Car cette violence ne va pas baisser. Bien au contraire. L’exécutif, décalé et déphasé, n'agit pas sur la cause, la laisse filer et faire ses ravages, sans l’assumer et sans s'excuser.
Ne faisons surtout pas « d’amalgames », et "pas de vagues". Continuons comme avant. Et notre destin nous échappera.
Il nous reste peut-être un espoir : il est impossible de tromper tout le monde, tout le temps. 21/10/2022