Gérard Boyadjian
"Le retour de bâton était tellement prévisible, qu'on se demande encore qu'ils ne l'aient pas prévu, ni même envisagé."
À l'instar des autres plateformes, lorsque le réseau social Twitter, par le biais de ses approbateurs et contrôleurs zélés, a commencé à censurer tous les propos qui ne rentraient pas "dans leurs standards de la communauté", qu'il a banni les utilisateurs tenant des propos contraires à l'idéologie qu'il prônait, qu'il en est arrivé jusqu'à fermer le compte de l'ancien président américain Donald Trump...
Beaucoup se sont retranchés derrière le fait que le réseau exerçait son droit légitime et ont justifié cette décision par le fait qu'il s'agit d'une entreprise privée.
Aujourd'hui, étant donné que le réseau vient de changer de propriétaire (et de direction), certains comprennent que le braquet a changé et que "ses standards aussi".
Inquiet et alerté, le commissaire européen Thierry Breton, réfute désormais ce qu'il justifiait hier : "Le fait qu'une entreprise privée puisse appliquer sa propre politique et standards".
Il menace Twitter et exige formellement que Twitter se soumette aux règles de l'Union européenne.
Trop tard guignols !
Vous n'avez JAMAIS défendu la Liberté d'Expression.
Vous n'avez défendu que votre son, votre voix, votre propre et manifeste inclinaison... À déraison.
Aujourd'hui que la vibration a changé d'horizon, vous assimilez, un peu couillons, que vous êtes les prochains sur la liste "de la chasse aux cons".
La Liberté d'Expression n'est pas un simple droit, c'est bien plus que ça !
C'est le son qui s'affranchit de tous vos standards en carton, votre pathétique droit en pleine putréfaction, toute votre structure juridique risible qui s'effondre à l'unisson.
La Liberté d'Expression, c'est une respiration.
"Le retour de baton" a quelque chose de profondément jubilatoire, de jouissif, d'orgasmique... Surtout lorsqu'il s'abat sur tous les petits procureurs de la pensée (de l'U.E), qui aujourd'hui se retrouvent réunis, démunis, tel parterre de bouffons, à qui on répond :
Désormais, vos lois bidons, votre droit en carton et toutes vos décisions remplies de larmoyantes incantations ne rentrent plus "dans les standards de notre communauté".
Les règles viennent de changer "bande de p'tits nazillons" !