Gabriel Nerciat
C'est donc bien, comme on s'en doutait, les hommes du SBU, les services secrets ukrainiens, placés sous les ordres directs de Zelensky, qui ont assassiné la jeune, intelligente et courageuse Daria Douguine, le 20 août dernier, devant les yeux de son père, dans la banlieue de Moscou, par l'entremise d'un attentat à la voiture piégée.
Tous ceux qui ont imputé, clairement ou implicitement, ce meurtre infâme aux Russes passent aujourd'hui pour des c.ns (et même bien pire que ça, certains de mes contacts se reconnaîtront), mais ce n'est pas tellement ce qui m'importe à l'instant.
Ce qui est surprenant, en fait, c'est que la révélation de l'identité des meurtriers vienne directement de la Maison Blanche, par l'intermédiaire du New York Times, et ce au moment précis où sur le terrain l'armée de Kiev a remporté ces derniers jours quelques succès stratégiques inédits et conséquents.
Le fait que l'administration Biden et la direction de la CIA aient voulu publiquement révéler au monde entier que les assassins aux ordres de Zelensky avaient effectué cette ignominie sans leur consentement ne manque pas de me laisser songeur.
Est-ce une façon de faire comprendre au pétomane sanglant de Kiev et aux ukronazis qui le tiennent sous sa coupe qu'ils ne seront désormais plus libres, maintenant que le rapport de forces avec Moscou s'est légèrement modifié, de faire n'importe quoi ?
Espérons-le, surtout quand on voit à quel degré de servilité et de soumission à l'égard de Zelensky Macron et les Européens se sont à nouveau livrés aujourd'hui, à Prague, sous la houlette de l'ignoble et illégitime Ursula von der Leyen.
En tout cas, une chose doit être claire et hautement affirmée, même avec les périphrases nécessaires pour pouvoir être publié sur FB : il n'y aura pas de pardon, pas d'accommodement, pas de pitié, pas de clémence envers l'auteur de cet inqualifiable assassinat. Tous les patriotes russes en sont persuadés, mais pas seulement eux.
Le président actuel de l'Ukraine, ou du moins ce qu'on appelle encore par commodité ainsi, ne coulera pas de retraite heureuse à Broadway, comme je l'avais imaginé il y a quelques mois, avec le magot qu'il a planqué avant la guerre dans les paradis fiscaux des îles Caïman et du Delaware.
C'est comme ça, et c'est aussi net ou précis qu'un serment.
Et quelque part c'est presque dommage, car on aurait aimé le voir jouer Richard III, et supplier avant de mourir l'octroi d'un cheval en échange de sa vie et de son pestilentiel royaume englouti.