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14 novembre 2022

ALEXIS HAUPT PHILOSOPHIE

Société pharmaco-punitive et hygiéno-phobie


Le rôle de la Police en régime autoritaire

Tu sais, lecteur, dans une vraie démocratie, les citoyens apprécient la police et les médias. Ils ont de l’estime envers eux. Quand ils s’en méfient, voire les détestent, c’est que ce pays n’est pas en démocratie. Aujourd’hui, la police de ton pays est, entre autres, la milice des élites financières. Comble de l’inversion des valeurs, elle est ce qui protège ces élites du peuple au cas où il aurait des pensées trop souveraines, des désirs d’émancipation. Bref, au cas où il voudrait reprendre le contrôle de sa vie, le pouvoir : au cas où il voudrait se révolter et donner naissance à la démocratie. Elle tue dans l’œuf, réprime et matraque tous les mouvements d’émancipation populaire. Pour prendre la mesure du degré de démocratie et de souveraineté populaire dans un pays, il suffit de voir comment les gens voient leur police. S’ils en ont peur, la redoutent ou la guettent, c’est que les missions premières de cette dernière ne sont pas l’assistance aux victimes et la protection du peuple. Dans une authentique démocratie, seuls les délinquants fuient la police, les citoyens qui n’ont rien à se reprocher la recherchent instinctivement et/ou consciemment. Si tu t’en méfies, c’est que tu n’es pas en démocratie et si tu la fuis par peur des amendes ou d’autres sanctions alors que tu es un honnête citoyen, c’est que tu vis sous un régime autoritaire. Ceux qui t’expliquent le contraire sont soit malhonnêtes soit idiots.


D'une non démocratie à une tyrannie

Tu sais lecteur, lors du deuxième confinement de la « crise sanitaire » de 2020, je rendais visite à mon père qui venait de sortir d’une opération d’un cancer du poumon. Il était alors considéré par la loi comme une « personne vulnérable » et ce pour plusieurs raisons : âge, cancer, chirurgie, sortie d’hôpital, hyper-tension, seul au domicile. J’étais donc en droit de lui rendre visite pour m’assurer de sa bonne organisation au quotidien et l’aider dans ses courses. Cela ne fut pas l’avis du policier qui me contrôla à un barrage d’autoroute et qui de toute évidence avait comme mission de verbaliser tout ce qui circulait, ou ce qui est pareil, de racketter les citoyens. Ceux-là mêmes qu’il est censé défendre dans une démocratie ! Mais quoi, mon propos est « complotiste » penses-tu ? Si tel est le cas, je réitère la thèse que je soutiens dans Je suis votre voix, à savoir que les complots sont naturels et ont toujours existé. Ce genre de mésaventures personnelles que j’ai vécues avec les « gardiens de la paix » qui sont avant toute chose les gardiens de l’État profond, des millions de personnes les vivent à travers le monde dans les pays dits démocratiques. Devenues monnaie courante, les peuples ne sont même plus alertés par ces mésaventures liberticides, ils n’y voient pas la preuve qu’ils ne sont pas en démocratie. Non seulement cette loi interdisant momentanément de se déplacer librement obstruait la démocratie car elle n’avait ni été votée ni cautionnée par le peuple mais en plus, même quand ce peuple respectait ces mesures liberticides, la « police » pouvait traquer un citoyen de bonne foi et le sanctionner quasi arbitrairement. Elle pouvait verbaliser, pire, voler des citoyens honnêtes, ceux-là mêmes qu’elle est censée défendre contre les voleurs. Eh oui, dans une parodie de démocratie, il est possible de voir des forces de l’ordre s’adonner à des missions parfaitement contraires à leur mission de protection du peuple et accomplir des actes qu’ils sont normalement censés empêcher. Dans une parodie de démocratie, il est possible de voir ceux-là mêmes qui ont normalement pour mission de protéger les citoyens du racket, racketter le peuple ! La crise dite sanitaire a été utile pour ouvrir les yeux à nombre de naïfs : élire ses maîtres, ce n’est pas réaliser un acte démocratique, c’est contribuer à un démocracide. Je répète, il n’y a pas pire démocracide que de déléguer le pouvoir en pensant que cela est démocratique. Pire encore, ne pas voter ses lois et devoir subir celles élaborées par une poignée de dirigeants sans aucun moyen de recours en cas d’abus ou de désaccord profond avec la gouvernance, ce n’est pas seulement un démocracide, c’est la porte ouverte à la tyrannie ! Eh oui, dans un tel régime, rien ne garantit aux citoyens que des lois liberticides ne surviendront pas, avec comme seul moyen pour s’y opposer : la manifestation du samedi. Eh oui, peuple, quand ton seul contre-pouvoir immédiat contre des abus de tes représentants, c’est la « manifestation chantante », alors il est temps de chanter un peu moins contre ces abus et de méditer un peu plus sur leur cause profonde : ton régime politique qui leur permet d’exister. La non-démocratie — élire un représentant — peut conduire à la tyrannie. La crise sanitaire de 2020 nous l’a démontré. En quelques semaines, nous sommes passés d’un état non démocratique à une véritable tyrannie : d’un régime où nous devions élire des maîtres, certes, mais où nous étions libres en ce qui concerne nos droits les plus fondamentaux, à un régime interdisant et sanctionnant le citoyen qui se rendait auprès de son père malade ! En quelques semaines de confinement, je dus me comporter comme un hors-la-loi, c’est-à-dire esquiver, contourner, éviter de tomber nez à nez avec la police quand je rejoignais mon père vulnérable, qui se trouvait à une cinquantaine de kilomètres de mon domicile. En plus de trouver abusif, abjecte et malsain le fait d’empêcher un enfant d’aller voir son parent isolé, fraîchement sorti d’une lourde opération, le philosophe en moi vit en mes actes d’esquives et de contournement de la police la meilleure preuve qu’elle était avant tout une milice au service d’une caste dirigeante et non du citoyen. Bref, qu’elle était en guerre contre la souveraineté populaire. Dans une parodie de démocratie, il n’est pas impossible de voir les forces de l’ordre, souvent à leur insu, en guerre contre le peuple.


Société pharmaco-punitive et hygièno-phobie

En vrai, lecteur, si cette situation m’a révolté, elle ne m’a pas tant surpris ou choqué que cela, car j’ai conscience depuis bien longtemps de ne pas évoluer en démocratie. À l’inverse de beaucoup de mes concitoyens, je n’ai pas attendu la gestion de la « crise sanitaire » pour m’en rendre compte. Cette crise a mis en lumière ce qui était évident pour moi depuis longtemps, c’est tout. Dès le début de cette trouble période, j’avais envie de dire aux gens effrayés de devoir traverser une pseudo crise sanitaire, qu’ils devaient plutôt redouter de traverser une crise politique, palpable celle-là, qui risquait de les conduire tout droit vers une tyrannie ploutocratique mondiale. « Utilisez votre peur de la maladie pour combattre un fléau bien plus dangereux ! » avais-je envie de leur crier. Avec ces lignes, j’informe mes concitoyens et plus largement mes frères humains, que tout autoritarisme s’installe au nom d’un narratif contraire à la réalité, d’un récit contraire au réel. Un récit prônant de beaux concepts, de belles doctrines : « bienveillance », « justice », « égalitarisme », « humanisme ». La crise sanitaire a été exploitée en ce sens : sous couvert de la santé et de la protection contre la contamination, elle a imposé un confinement physique et un enfermement mental de la population, soit un régime autoritaire : je nomme ce type de société, la société pharmaco-punitive et je dénonce aussi le fait qu’elle engendre une nouvelle forme de discrimination : la discrimination, l’hostilité, fondées sur le refus de suivre un traitement médicamenteux quelconque. Bref, la peur de celui qui n’a pas pris un quelconque traitement médical, un vaccin, ou qui ne consent pas au suivi de prescriptions médicales parce que les effets secondaires sont alors inconnus. Peur entraînant l’exclusion, voire le harcèlement de cette personne qui est alors vue comme un bouc-émissaire par la société pharmaco-punitive. Je nomme cette discrimination l’hygiéno-phobie. La société pharmaco-punitive crée donc de l’hygiéno-phobie, elle sépare les citoyens en deux groupes : ceux qui acceptent les traitements médicamenteux qu’on leur impose pour conserver des droits naturels comme : travailler, accéder aux restaurants, prendre les transports en commun, se rendre à l’hôpital pour rendre visite ou recevoir des soins etc., et ceux qui par refus desdits traitements, se voient confisquer leurs droits. Eh oui, si la pseudo-démocratie représentative a privé les peuples de leur droit de disposer d’eux-mêmes, la société pharmaco-punitive a fait pire, elle a privé le citoyen du droit de disposer de son corps !


Une SAS d'entrée vers une société numérico-répressive : un crédit social autoritaire

Cependant, je t’avertis, lecteur, une gouvernance pharmaco-punitive n’est pas une fin en soi mais un moyen : un sas d’entrée. La société pharmaco-punitive peut avoir pour but d’opérer un changement radical de société. Changement orienté vers davantage d’oppression ou de restriction. Elle peut tout à fait servir de phase transitoire à une société autoritaire de contrôle des humains par le numérique : une société numérico-répressive qui est une forme de crédit social « à la chinoise ». La société pharmaco-punitive peut utiliser un prétexte ou une idéologie sanitaire pour préparer le citoyen à accepter ce que je nomme la répression tacite : rendre la vie difficile au « mauvais citoyen » sans le punir de lourdes peines de sorte qu’il ne puisse pas parler d’autoritarisme mais en le forçant à obéir par le chantage : tu es libre de refuser l’injection mais pour travailler, il faut l’injection, tu es libre de voyager mais pour voyager, il faut l’injection etc. Typiquement, c’est le système du crédit social chinois qui peut punir les « mauvais citoyens » par des retraits de libertés. Mais la société pharmaco-punitive peut aussi servir à camper les bases d’un totalitarisme franc dans une société terrorisée qui n’a pas d’autre choix que d’accepter les mesures liberticides infligées pour la « santé » des citoyens. La société pharmaco-punitive est une société de transition : sans jeu de mot, elle a pour but de changer l’ADN même de la société. Elle vise la société de tacite répression. Tout comme la société de transition écologique ou énergétique qui nous pend au nez et qui est en réalité une société écolo-punitive. Rappelle-toi qu’une pseudo crise sanitaire peut cacher une vraie société pharmaco-punitive et qu’une pseudo-transition énergétique peut cacher une réelle transition numerico-répressive : le crédit social « à la chinoise ». En fait, la question de savoir si la transition énergétique ne serait pas une transition vers une nouvelle forme de totalitarisme, se pose.


Nommer les choses

En nommant ce type de société, je m’engage dans la guerre de l’information. Dans une telle guerre, il faut contrer le récit mensonger et propagandiste par le verbe. Il faut en effet des mots pour interroger le récit et mettre ainsi en lumière le réel. Des mots, de la nuance, des concepts, de la finesse et par conséquent, j'invente, je conceptualise. Je fais ce qui effraie le plus les puissants. Ce qu’ils redoutent et répriment : j'entre dans l'arène de la guerre de l'information en y amenant la pensée, le verbe, le doute cartésien, la conscience, la précision. Les puissants emploient les mots comme s’ils étaient des mottes de terre : pour enterrer le réel. J’en utilise d’autres pour le faire germer ! Mes mots sont de l’engrais que je jette sur le réel enterré par les maîtres du récit afin qu’il en ressorte plus fleuri et plus apparent encore. Mieux, afin qu’il jaillisse comme un geyser qui éclabousse le récit ! Les puissants enterrent la vérité mais ignorent que celle-ci ne meurt jamais, même enterrée, elle fait des racines. Enterrez la vérité et elle donnera naissance à des racines qui feront tôt ou tard trembler la terre du récit ! Des racines qui n’attendront plus que le moindre engrais, la moindre goutte d’eau, le moindre concept pour sortir de terre et se montrer à la lumière du jour et aux yeux de tous. À réalité nouvelle, mots nouveaux : répression tacite, société-pharmaco-punitive, hygiéno-phobie ! Peut-être ignores-tu ce que cela fait de vivre dans une société qui peut te punir arbitrairement de ne pas être un « bon citoyen », alors souviens-toi de ces concepts quand tu seras enchaîné dans une telle société, tu en auras besoin pour dénoncer et combattre le mal qui te ligote.

Et à ceux qui me disent que c’est à cause de propos tels que les miens que les virus se propageront toujours, encore et encore, et que l’on sera confiné, puis reconfiné, je réponds que c’est à cause de leur manque de sens critique et de leur crédulité infantile que les gouvernements peuvent instaurer des décrets absurdes, injustes ou liberticides. Que c’est à cause d’eux que l’on s’enfonce toujours plus dans un chaos manipulatoire et délateur, que nos libertés rétrécissent, que les tyrans ont triomphé hier et qu’ils triompheront demain.


Extrait de mon livre à paraître : Ploutocratie, la cause des causes de tous nos maux ?