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8 novembre 2022

POLLUTION DE LA BÊTISE MILITANTE ET VERTUS DU DÉLUGE

Gabriel Nerciat

Si d'aventure vous connaissez quelques-uns des jeunes imbéciles activistes du groupuscule écologiste et sectaire Dernière Rénovation, qui entreprennent au nom de la sauvegarde de la planète de bloquer des autoroutes, d'interrompre des opéras ou d'agresser des œuvres d'art dans les musées (eux ou, à défaut, leurs sympathisants car ils ne semblent pas être très nombreux), demandez-leur donc de ma part s'ils savent pourquoi ils sont si ardemment, et même si méchamment, défendus par les chroniqueurs branchés et mondains de la presse Drahi - la plus prompte à défendre la pérennité du Système libre-échangiste, hyper-capitaliste, liquide et multilatéral qu'ils prétendent combattre.
S'ils disent ne pas le savoir, alors répondez-leur que moi je le sais, mais que je ne leur livrerai la réponse qu'une fois qu'ils seront devenus aptes à l'entendre.
C'est-à-dire sans doute jamais.
À bien y réfléchir, la pollution des cerveaux humains, et pas seulement chez les jeunes ilotes de l'écolo-gauchisme mondain, me semble beaucoup plus dommageable que la dévastation climatique et industrielle de la Terre (qui est, depuis Denis Papin, sinon depuis la fin de la période glaciaire des temps paléanthropiens, à la fois inéluctable et dans l'ordre des choses).
Quand la bêtise se réchauffe plus vite que l'atmosphère par l'effet de la condensation du nihilisme puritain et millénariste, il convient peut-être de souhaiter d'être englouti par la montée des eaux un peu plus tôt que prévu.