Vincent Verschoore
COVID - Alors que la Macronie et ses hordes ségrégationnistes tentent de renforcer leurs défenses contre la réalité avec leurs "assises des dérives sectaires et du complotisme" et autres censures en roue libre (Telegram est désormais dans le collimateur), une perle venue des USA sous la plume d'une prof d'économie universitaire, Emily Oster, dans The Atlantic :
Oster fait partie de cette grande classe bourgeoise de gens éduqués et formatés au bénéfice d'un système valorisant (par la sécurité financière et le statut social) la soumission à l'ordre hiérarchique et administratif, fusse-t-il privé ou public.
Elle fait partie, comme elle le décrit dans cet article, de ces gens qui se promenaient masqués en pleine nature et poussaient des hurlements s'ils croisaient en chemin un "non masqué". Ces gens dont certains reconnaissent, après coup, que de nombreuses mesures "Covid" furent en fait contre-productives, pour ne pas dire complètement débiles.
Elle évite soigneusement le sujet de la vaccination et des mesures de rétorsion envers les non-vaccinés. J'imagine qu'elle est quadruple-vax et que son mea-culpa ne peut pas aller jusqu'à la mise en cause de la vax expérimentale de masse. Pas encore.
Ces gens éduqués tentent de justifier, après coup, les mesures terribles (elle insiste notamment sur les effets délétères sur la scolarité et la santé en général) par l'incertitude du moment, là où des "responsables" majoritairement bien intentionnés, cherchaient à traiter une problématique (la pandémie) avec un savoir initialement très limité. Tout en reconnaissant, un peu quand même, que certains ont exagéré avec leurs discours anxiogènes, mais juste une petite minorité.
Elle en appelle donc à une "amnistie générale" envers ceux et celles ayant imposé "de bonne foi" ces mesures idiotes et dangereuses, et propose de passer à la nécessaire reconstruction d'une société fortement endommagée par ces mêmes mesures.
Sauf que non. Etant scientifique, elle sait reconnaître ce qui relève de la science de ce qui relève de la pseudo-science servant des intérêts autres que le général. L'abdication des gens comme elle, éduqués et capables, comme nous les "complotistes", de lire des études, de s'informer et de réfléchir avec un minimum de bon sens, ne peut pas s'accepter aussi facilement.
En effet, si les gens comme Emily Oster, c'est-à-dire ceux et celles ayant eu la chance d'une éducation de haut niveau pour devenir profs, médecins, cadres, avocats, scientifiques, fonctionnaires etc. ont à ce point failli, et entrainés avec eux l'ensemble de la population sous le joug des psychopathes et des crapules corrompues que l'on sait, c'est qu'il y a un grave problème dans la méthode éducative ainsi que dans le rapport hiérarchique de l'ensemble de ces institutions.
Et de fait. Partout où l'on regarde, la peur domine : la peur du chef, de se faire mal voir, de perdre un boulot ou une promotion, de se faire attaquer par telle ou telle juridiction (voir l'exemple de Christian Perronne), de se fâcher avec ses amis ou sa famille.
Partout, l'ignorance est érigée en vertu : "Je ne savais pas, donc je ne suis pas responsable". Sauf qu'il suffisait de regarder pour savoir.
On peut sans doute le comprendre dans le cas de gens sans ressources, n'ayant pas le choix:, mais pas dans le cadre de gens comme Emily Oster, qui l'ont. Pour eux, la soumission à l'absurde est en réalité un choix, et un choix non excusable.
Le but, ensuite, n'est pas de punir ni de se venger, mais de pointer le système qui mène à cela (et dont le mécanisme est identique à celui des systèmes totalitaires), puis de le détruire pour le remplacer par un retour à la vraie liberté d'expression et, donc, de la pensée. Sinon, toute cette éducation ne sert strictement à rien, à part enrichir le haut de la pyramide.