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31 décembre 2022

Jonathan Sturel

Si la presse vivait des souscriptions des lecteurs, elle se mettrait au service de ses lecteurs. Mais c'est l'État qui finance la presse par l'intermédiaire des subventions, alors la presse est au service de l'État.

Lorsqu'on a compris ça, l'attitude de la presse depuis des années devient limpide : les journalistes sont payés par l'État pour le défendre, soutenir les étapes de sa feuille de route, combattre ses adversaires et promouvoir sa ligne. Regardez France Soir : ce titre avait les agréments pour bénéficier du statut d'organe de presse mais comme il ne s'est pas aligné sur la propagande d'État, ce même État, qui décidément fait la pluie et le beau temps sur la presse en France, lui a retiré ses agréments.
 
Autrement dit : soit l'État vous finance soit il vous autorise à revendiquer le statut de journaliste. Il peut du jour au lendemain soit vous couper les vivres soit vous retirer votre statut.
 
La presse ne peut pas être un contre-pouvoir dans ces conditions.
Denis Collin

Faire rentrer à tout prix la vie dans les catégories abstraites et les généralités creuses, voilà ce qui interdit de comprendre le monde dans lequel nous vivons. Libéralisme, conservatisme, socialisme, fascisme, antifascisme, ce ne sont plus que des étiquettes dont on affuble ce qu'on ne comprend pas. Le pire, cependant, est de continuer de se raconter des histoires. Ceux qui regrettent l'époque "glorieuse" du PC puissant et de la CGT "révolutionnaire" racontent des histoires merveilleuses pour les enfants. Les "acquis sociaux" dont on déplore la perte étaient le fruit d'une époque historique particulière et correspondaient aussi à la réflexion d'un certain nombre de patrons - ainsi les congés payés étaient-ils dans les tuyaux de certaines fractions du patronat avant la grande grève de juin 1936. Jamais ces acquis sociaux n'ont mis en cause le capital en tant que tel. Les terribles "révolutionnaires" de la CGT n'ont jamais été que des bons réformistes (dans le meilleur des cas)... Et quand la survie du capital est en jeu, plus rien de tout cela ne peut encore fonctionner. Comme dirait Marx, "Hic Rhodus, hic salta !"
Pour ceux qui se pensent en officiers planifiant la révolution ou la prochaine grève générale, rappelons que les grands mouvements sociaux sont toujours partis sans les dirigeants syndicaux et sans les chefs autoproclamés du prolétariat. 1939, 1953, 1968, 1995, 2018... Même la récente grève de contrôleurs de la SNCF est le fait d'un collectif qui n'a été soutenu par les syndicats (CGT et SUD inclus) que du bout des lèvres.
La révolte, celle qui exprime tout simplement la poussée de la vie, se contrefiche des spéculations des politiciens et de leurs positionnements tactiques. Les soignants qui ont refusé le vaccin, qu'ils aient tort ou raison, exprimaient aussi cette révolte, ce refus d'être asservi en tout à la "société-personne" que dénonçait déjà Marx. Les palinodies de la LFI à l'Assemblée, refusant de défendre son propre texte au motif qu'il est repris par le RN montrent à quel point tous ces gens sont loin, très loin, des gens ordinaires et de leurs pensées.
Toutes ces considérations pourraient conduire à tenir l'action politique pour vaine. Je n'en suis pas là. Mais il faut reconsidérer, radicalement, ses formes et les limites qu'elle doit fixer à ses ambitions.


30 décembre 2022

Yann Bizien

La France est devenue une mosaïque multiculturelle complexe, impuissante et ingouvernable pour au moins quatre raisons.
 
La France est d’abord un pays aligné sur les Américains. Notre classe politique l’a rendu dépendant de la volonté politico-militaire des États-Unis et de leurs exigences de domination économique et industrielle.
 
La France est ensuite un pays subordonné aux technocrates européens. Notre classe politique a dilué sa souveraineté dans un ensemble économique plus vaste au détriment de nos intérêts, de notre indépendance et de notre rang dans le monde.
 
La France est par ailleurs un pays soumis à l’Islam et à une immigration massive sans aucune maîtrise. Elle est fracturée, communautarisée, ensauvagée et menacée comme jamais de l’intérieur.
 
La France est enfin un pays sous le joug de théories progressistes nauséabondes. Elles ont vocation à transformer notre civilisation, à inverser toutes nos valeurs, à disqualifier toute notre histoire et à piétiner notre ADN culturel et judéo-chrétien.

En seulement quelques années, notre classe politique a bradé brutalement tous nos acquis historiques, tout notre potentiel et toute notre identité.
 
Nos biens les plus précieux ont été méprisés, cédés et liquidés. [...]

PELÉ, INTERMÈDE FUNÈBRE

Gabriel Nerciat

Au XIXe siècle, le premier siècle démocratique de l'histoire de l'Europe, les peuples pleuraient la mort de Pouchkine, de Verdi, de Wagner, de Victor Hugo.
Mais il est vrai que ces foules endeuillées étaient surtout nationales : elles célébraient la vie et l'œuvre des génies artistiques qui avaient su mettre en mots ou en musique la représentation de leur propre émancipation collective.
Aujourd'hui, à l'heure de la mondialisation post-démocratique, les masses pleurent Pelé, Maradona, peut-être aussi Mohamed Ali, d'un continent à l'autre.
Le sport est devenu la dernière religion internationale capable de susciter une émotion planétaire de quelque intensité.
On peut certes y voir une régression (le sport ne porte aucune émancipation collective d'aucune sorte, et s'il touche le maximum de gens, c'est d'abord par la simplicité rudimentaire des actes et des moyens qu'il met en œuvre), mais peut-être aussi un intermède dont nous vivrons bientôt la fin.
Déjà la boxe ne suscite plus les mêmes enthousiasmes qu'il y a un demi-siècle, et on peut gager que Mike Tyson ne connaîtra pas, en Amérique ou en Afrique, les mêmes funérailles grandioses que Mohamed Ali.
Les foutboleurs aussi un jour seront sans doute détrônés.
D'autant qu'ils se ressemblent de plus en plus : la mort de Pelé, c'est un peu celle d'Achille qui aurait survécu trop longtemps à la guerre de Troie.
Donc, il faut s'y faire : le pire n'est pas encore advenu, et le mausolée en or et en diamants de Kim Kardashian ou de Mark Zuckerberg n'est pas encore sorti des limbes du futur.
Ne nous en plaignons pas.


Ukraine : la Shoah par balles

Michel Rosenzweig

29/12/2022 – Hier soir dans l'émission "Brunet et Cie" sur LCI, une journaliste russe a cité le nationaliste ukrainien nazi Stepan Bandera en le qualifiant simplement d'indépendantiste, sans que personne ne bronche sur le plateau pour la reprendre. Cette séquence qui m'a été rapportée mais que je n'ai pas encore vue (pas de replay sur LCI, l'émission du 28 est manquante !) n'est pas la première du genre.
Depuis le début de ce conflit, je n'ai eu de cesse de rappeler le passé nazi de l'Ukraine avec ses plus d'un million cinq cent mille juifs assassinés par balles (entre 1.500.000 et 1.800.000) entre 1941 et 1944.
"La Shoah par balles" est une enquête incontournable, celle conduite de 2002 à 2007 par le père Patrick Desbois en Ukraine, dans le but de localiser les très nombreux sites de charniers qui sont autant de traces des massacres dont ont été victimes les juifs soviétiques durant l’occupation allemande. Ce travail, qui a donné lieu à un livre, Porteur de mémoires : sur les traces de la Shoah par balles, publié en 2007 a été porté à l'écran sous forme d'un documentaire de Romain Icard en 2008.
"On ne peut pas construire l'Europe sur les tombes inconnues de la Shoah" disait le père Desbois dans cet entretien avec Elise Lucet et Simone Veil en 2008 après la projection du film.
Non, Stepan Bandera, encore et toujours honoré en Ukraine par une très large partie de la population comme un héros national et dont des rues et des places portent encore le nom, n'était pas "juste" un indépendantiste. Il a été le chef de file des nazis ukrainiens ayant inspiré et encouragé l'exécution des juifs d'Ukraine à laquelle de très nombreux Ukrainiens ont participé et ce même avant l'invasion allemande.
LCI se déshonore depuis le début de cette guerre en pratiquant une espèce de révisionnisme et de négationnisme qui ne disent pas leur nom.
La terre de l'Ukraine (mais aussi celles des états Baltes et de la Pologne) est un immense cimetière, imbibée de ces crimes de masse et à ce jour aucun mea culpa officiel n'a été exprimé depuis l'indépendance en 1991.
Vous trouverez ici le débat avec Simone Veil et le père Desbois :
Simone Veil : "Il y a eu en Ukraine, avant même que les Allemands n'interviennent, la population locale qui a assassiné des quantités de juifs. À un moment où les Allemands n'étaient pas encore sensibilisés sur cette question, ce sont souvent les Ukrainiens qui ont agit eux-mêmes."

Macron... diversion

Gilles La Carbona

Macron n’en finit plus de nous surprendre. Le voilà qui, comme le rapporte Asselineau, a déclaré avoir été victime d’une forte dépression, tout en avouant être obligé de faire le boulot de tous ses ministres, y compris celui de Borne.

Est-ce bien sérieux de sa part ? Une dépression n’est pas une mince affaire, surtout quand l’intéressé la qualifie de grave. Soit il s’agit d’une forfanterie supplémentaire, pour le faire apparaître comme un surhomme, capable de vaincre en quelques jours une telle maladie. Soit il dit la vérité et la situation est autrement plus préoccupante. Comment se faire une idée réelle ? Si on en juge par la somme des dernières déclarations et postures de l’individu, aussi farfelues qu’incongrues, on peut légitimement penser qu’il est dans un état de fatigue mentale alarmant. Ces dernières semaines, il n’a pas cessé d’affirmer des sornettes, ou d’agir de façon incohérente. Entre les soi-disant entretiens avec Poutine, qui n’ont jamais eu lieu, ou sa visite en Chine, tout est faux. Et que dire de ses délires de construction de RER dans dix villes françaises, des milliards qu’il dilapide vers l’Ukraine ou l’Afrique du Sud, ou de ses pantomimes au Qatar ?

La vraie question demeure, cet homme est-il encore apte à gouverner la France ? N’oublions pas qu’il est détenteur des codes nucléaires ! Une personne déprimée, jugée instable psychologiquement, ne peut renouveler une simple licence de tir, et doit se défaire de ses armes. Un président dans le même état, peut conserver les clés qui conduisent à une guerre nucléaire : absurde.

Mais une nouvelle fanfaronnade n’est pas à écarter. Les boulangeries et autres PME du quotidien des Français, sont en train de fermer une à une et que fait ce président qui se targue de faire le travail de sa première ministre ? Rien. Il pourrait, comme l’Espagne et le Portugal, sortir de la tarification européenne de l’électricité. Il pourrait faire en sorte qu’EDF ne vende plus son électricité à perte à des boîtes de spéculation. Il pourrait permettre aux PME de revenir dans les tarifs réglementés d’EDF... le fait-il ? Non. Il regarde couler le tissu des PME nationales, obéissant en cela, à la lettre, à l’agenda européiste qui a toujours expliqué qu’il y avait trop de PME en France, au détriment des grands groupes. Macron propose des diversions, fait son théâtre, comme toujours, mais suit sa ligne de destruction massive et sa popularité lui importe peu, pourvu qu’on s’intéresse à sa petite personne et qu’il nous oblige à regarder le doigt, alors que nous devrions regarder la lune.

Les oppositions ne bougent toujours pas, ni pour la santé mentale supposée, ni pour la destruction organisée du pays. Elles se préoccupent de conserver leurs sièges. Ne s’inquiètent, ni d’économie, ni de guerre, ni de sécurité, ni de géostratégie. Elles s’invectivent sur des plateaux de télés poubelles, avec le seul souci de rester politiquement correctes. Pendant ce temps, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Hongrie, tentent de s’en sortir, font fronts communs, tentent de protéger économies et cultures, des folies ukrainiennes, américaines et bruxelloises.

À quand les mesures concrètes, les prises de décisions rapides pour sauver des pans entiers de l’économie et des prérogatives régaliennes ? Jamais semble-t-il. L’opposition est au théâtre, à la fois sur la scène et dans le public et pour elle, jusqu’ici, tout va bien.

Qui est Klaus Schwab ?

Pierre Duriot

Le grand public n’a pas l’air de trop connaître Klaus Schwab, qui est pourtant présent aux côtés des chefs d’États mondiaux et des PDG de très grandes entreprises, un peu comme un maître à penser. Il est né en Allemagne en 1938, de père allemand, haut dignitaire nazi et de mère suisse. Il séjourne en Suisse depuis 60 ans, mais s’est vu refuser la nationalité. Héritier de la fortune de son père, diplômé de Harvard, il gagnerait encore, à 84 ans, près d’un million d’Euros par an et il est surtout le fondateur du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, qui attire des dirigeants d’entreprises, des chefs d’État et des hommes politiques du monde entier, ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l’environnement. Moyennant finance, bien sûr. Le quidam ne peut pas y aller.

Sa fille, Nicole Schwab, est cofondatrice du Gender Equality Project et son fils, Olivier Schwab, est marié à une Chinoise et dirige le bureau du Forum à Pékin.

Il ne se cache pas de ses objectifs de « Grande réinitialisation », en anglais « The Great Reset », dont il a fait un livre et il prône une planification économique mondiale, pour reconstruire l’économie de manière durable, après la pandémie de Covid-19. Livre dévoilé en compagnie du prince Charles, devenu roi d’Angleterre. Au titre de sa présidence du Forum, il est invité au G20, avec son ami Bill Gates, qui lui, finance de grandes organisations internationales, comme l’Organisation mondiale de la santé et tous les deux « suggèrent » aux chefs d’États, des idées bien à eux, un genre de messianisme basé sur le mariage de la gouvernance publique avec le business, la technoscience et l’ingénierie sociale, incluant la création d’un « homme nouveau », ce qu’on appelle parfois le « transhumanisme », le tout avec un axe « durable », écologique donc, organisé à l’échelle mondiale et donc, par-dessus les États. Bill Gates a expliqué que « la réduction de la mortalité infantile, par le développement de la vaccination, peut freiner la croissance démographique dans le monde. Ce progrès conduira, à terme, les parents à concevoir moins d’enfants, s’ils savent qu’ils vivront longtemps et en pleine santé. À terme, cela réduirait donc l’accroissement de la population mondiale ». Cette approche a été traduite par des commentateurs, en une volonté de réduction de la population mondiale par les vaccins. Question d’interprétation.

En réalité, il n’est pas le seul à avoir des « plans » pour l’humanité, le problème est qu’il a une sphère d’influence assez large, même si elle serait en régression, sans avoir la moindre légitimité démocratique. « Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux », a-t-il expliqué, dans une projection, où la possession serait remplacée par des services.

Le personnage alimente de nombreuses théories complotistes, du fait sans doute de tenues vestimentaires, tenant parfois de la science-fiction, ou à connotation sectaire. Au RPF, nous souhaitons juste faire acte de pédagogie, en mettant au jour un personnage sombre, mais personnage-clé dans l’intervention sur nos vies quotidiennes, sans que celui-ci n’ait la moindre légitimité populaire.

L'alliance de la Russie avec la Chine

Yann Bizien

Vladimir Poutine conforte aujourd'hui son alliance « sans limites » avec la forteresse chinoise et le pouvoir consacré et absolu de Xi Jinping face à l’Occident décadent.
La Russie consolide ce partenariat en pleine guerre contre l’Ukraine soutenue par l’Occident quand la Chine ambitionne de conquérir le leadership mondial à l’horizon 2049, pour le centenaire de la République populaire.
Outre la préservation de leurs civilisations et de leurs modèles politiques, les deux alliés ont également pour objectif de construire un monde post-occidental.
On pourrait dire que Lénine, Staline, Khrouchtchev, Brejnev, Andropov, Tchernenko et Gorbatchev retrouvent Mao Zedong, Deng Xiaoping et Hu Jintao ainsi que Karl Marx pour le meilleur et pour le pire.
En pleine guerre, la Russie s’adosse à une forteresse dominante, politique, humaine, économique, commerciale et militaire qui a su habilement tirer tous les avantages de la mondialisation pour sortir du néant en seulement 40 ans, pendant que la France envahie, surendettée, désindustrialisée, s’effondre au sein même du maillon faible européen.
La Russie et la Chine avaient de nombreux points communs qui pouvaient les unir, jusqu’au culte de la personnalité de leurs leaders.
Cette alliance est aussi stratégique. Elle s’organise autour d’une rivalité commune contre les États-Unis et de la construction d’un ordre mondial structuré par des zones d’influence impériales. Elle a également pour but de résister à la stratégie d’endiguement et de cantonnement de la Chine par les Américains.
D’où, la recherche d’une alliance avec le Sud global. D’où, surtout, la modernisation à marche forcée des forces armées et le renforcement de l’arsenal nucléaire chinois. Dans la panoplie des équipements militaires, la Chine ne manque désormais pas de moyens. Elle possède une gamme très significative de missiles nucléaires et conventionnels.
Avec le deuxième budget militaire du monde, le pays a quitté ses positions défensives pour se projeter vers des postures plus combatives et offensives. Son budget de défense s’élève désormais à environ 250 milliards de dollars, soit un tiers du budget américain. Il pèse toutefois moins de 2 % du PIB, ce qui permet aux dirigeants chinois de balayer d’un revers de main les accusations de « surarmement ».
La Chine n’a pas pour autant encore rattrapé les États-Unis. Elle a certainement quelques lacunes capacitaires. Le pays a une tradition d’armée pléthorique et à ce stade, avec seulement trois porte-avions à propulsion classique contre 12 porte-avions à propulsion nucléaire aux États-Unis et une base à Djibouti contre un millier de bases américaines, la Chine est loin du compte.
Il se dit que le Pentagone aurait tendance à surjouer la menace chinoise pour obtenir une croissance de ses propres budgets, ce qui est le cas en 2023 avec une augmentation de 45 M€.
Mais qui pourrait évaluer la combativité et le niveau opérationnel de l’Armée populaire de libération qui n’a été engagée dans aucun conflit depuis quarante ans ?
Autre similitude avec le régime russe, cette armée du parti communiste est de plus en plus dépendante d’un seul homme, Xi Jinping, dont la mission consiste à présent à défendre les acquis de la mondialisation ainsi que les intérêts vitaux et d'avenir de son pays.
Cette stratégie de la Chine forteresse et hyper nationaliste s’inscrit donc dans une logique de volonté de puissance et de confrontation civilisationnelle et économique avec l’Occident. Mais elle assume aussi pleinement le risque potentiel d’un affrontement armé avec les États-Unis et contre l’OTAN.
L’attitude belliciste des occidentaux et leur soutien financier et militaire inédit et coûteux à l’Ukraine auront accéléré la concrétisation de cette alliance logique de la Russie avec la Chine contemporaine et du XXIème siècle.
Notre siècle n’est en définitive pas du tout apaisé. On le disait inflammable et incertain. Churchill définissait d’ailleurs l’apaisement en ces termes : « La politique de l’apaisement revient à nourrir un crocodile en espérant qu’il vous mangera en dernier. »
Qui pourra dévorer l'autre ? Seule l'histoire nous le dira.


Le gaullisme plus que jamais utile pour faire face à tous nos défis

Yann Bizien

« La gauche se réclamera de moi quand je serai mort » disait de Gaulle.
Que reste-t-il aujourd’hui du gaullisme politique, c’est-à-dire de ce courant de pensée politique ?
Ses fondations ? Sa conception de la France et du monde forgée dans l’expérience, l’épreuve et la maturation ? le sens de l’instant décisif ? L’épaisseur de la Culture ? L’aptitude à échapper à l’inévitable ?
Ses représentants ?
Je voulais poser cette question en ce dernier jour ouvrable de l’année 2022. Si je la pose, c’est que j’estime personnellement qu’il n’en reste, hélas, plus grand-chose. Plus grand-chose, parce que nous n’aurions pas la France d’aujourd’hui si les représentants de la classe ou la famille politique qui s’en revendique l’avaient vraiment été dans la pensée, la réflexion, la vision, l’ambition, la décision et l’action.
La vérité est que le gaullisme a été instrumentalisé à des fins politiques et électorales.
Si notre classe politique était vraiment gaulliste, nous n’aurions pas une France en faillite, désindustrialisée, envahie, ensauvagée, avec des prisons saturées, une École massacrée, des armées à l’os, une Justice défaillante.
Si elle était vraiment gaulliste, la France serait forte, souveraine et indépendante.
Si elle était vraiment gaulliste, la Nation ne serait pas un vilain mot à bannir de notre langage, la Patrie serait respectée et la France redoutée.
Si elle était vraiment gaulliste, nous ne serions pas alignés sur la volonté américaine, nous aurions une pensée autonome et une réflexion indépendante.
Si elle était vraiment gaulliste, nous aurions aujourd’hui une Europe des Nations plutôt que des Régions soumises à des technocrates bruxellois et strasbourgeois.
Si elle était gaulliste, l’autorité ne serait pas piétinée. Et si elle était gaulliste, l’État ne serait pas dominé par le marché mais en surplomberait la vitalité, la famille ne serait pas abandonnée mais soutenue, nos campagnes ne seraient pas désertifiées mais vivantes et dynamiques.
« Le gaullisme, c’était le rassemblement de toutes les forces, au-delà des Partis, au service d’un projet national ». « National », je viens de lâcher le mot qui va faire fuir de cette page tous ceux, nombreux, qui ne veulent plus entendre ce mot.
Certains penseurs ont voulu métamorphoser le gaullisme en « gaullisme social ». Mais le gaullisme, du temps du Général, était, par essence, déjà social. De Gaulle était en effet un homme pétri par un catholicisme charitable donc social. Son expérience spécifique de la Seconde Guerre mondiale, avec la constitution à Londres d’un gouvernement politique en exil, dans lequel il accueillait à la fois des gens de droite et de gauche, et la nécessité de devoir reconstruire un pays et de réinventer des solidarités ont forgé sa pensée sociale.
Dans « Le Coup d’État permanent », François Mitterrand accuse le Général d’agir comme un dictateur. Pourtant, en 1969, c’est le même Général qui quittera de lui-même le pouvoir après avoir proposé un référendum sur l’évolution des institutions.
Qui peut avoir ce courage physique, les vertus morales et l’honnêteté politique du général aujourd’hui ? Plus personne.
Le gaullisme revendiqué par Emmanuel Macron a donc été dévoyé, bafoué et méprisé. Son « en même temps » avait soi-disant vocation à trouver ses racines dans le gaullisme, qui entendait dépasser le clivage gauche-droite. Mais le « en même temps » de Macron est en réalité un moyen électoraliste. Il consiste à affaiblir des adversaires, à satisfaire des clientèles politiques, à multiculturaliser la France pour la dissoudre en tant que plateforme diversifiée dans l’Europe et dans le monde.
Emmanuel Macron ne supporterait pas aujourd’hui de poser des grandes questions aux Français par référendum. Comme les autres, il ne tient plus qu’au pouvoir, et à ses intérêts, se moquant bien du peuple et de ses attendus.
Aujourd’hui, peu de gens de gauche se réclament du Général. De fait, le général de Gaulle reste une icône pour les droites. Le problème est que je pense que plus personne aujourd’hui ne peut plus s’en réclamer parce que trop de politiques ont transigé avec le gaullisme historique.
En 2027, parce qu’il est déjà trop tard, il faudra que le peuple décide massivement de porter au pouvoir un candidat ou une candidate capable de poser des questions au peuple par référendum et de démissionner en cas de désaccord.
Car le gaullisme, n’était pas qu’une ambition politique. C’était aussi le sens des enjeux, de l'honneur et du sacrifice, le refus de la défaite, le souci du destin français, l’appel au sursaut, l’aptitude à entrer en résistance face aux bouleversements, la capacité à se relever ensemble après avoir touché le fond, un bloc de valeurs, le respect de la souveraineté du peuple et de notre identité. Le gaullisme, c’était l’État stratège, efficace et impartial, la nécessité d’une gestion saine des finances publiques et d’une économie solide et indépendante, conjuguées à la justice sociale.
Intellectuel dans l’action, le général de Gaulle n’a jamais séparé l’exigence de réfléchir de la nécessité d’agir.
« Le gaullisme sans de Gaulle, je n’y crois pas ! », s’écriait le Général. Le gaullisme n’est pas obsolescent. Il est plus que jamais utile pour faire face à tous nos défis. Utile, donc, mais dans sa vraie version, sa version originale qui doit nous inspirer et qui devrait permettre de rassembler « toutes les droites ».
La pensée et l’action du général de Gaulle restent une référence et un exemple quand la France a perdu son âme et que son destin est en jeu. Encore faut-il le vouloir et pouvoir s’y tenir. Car le gaullisme a aussi été une promesse de victoire.


Yann Bizien

La pensée politique et stratégique de l'exécutif français est en état de putréfaction. La macronie ne réfléchit plus. Elle suit, elle accompagne, elle soutient et elle finance. La France n'est plus dirigée que par une classe politique alignée, dépendante, inculte et soumise. Une classe politique soumise aux américains qui ont piégé la Russie et l'Union européenne pour imposer leur puissance sur tout notre continent. Une classe politique soumise aux forces étrangères conquérantes installées sur notre sol avec leurs drapeaux. Une classe politique soumise à l'Allemagne et au totalitarisme écologiste qui ont contribué à la destruction de notre industrie. Et une classe politique en panne soumise aux cabinets de conseils. Notre classe politique est partout soumise, divisée et défaillante. Elle porte la responsabilité directe de notre grand effondrement.

Histoire politique

Yann Bizien

• 30 décembre 1920 : naissance du parti communiste français (Tours)

Lors du Congrès de la SFIO (section française de l'Internationale ouvrière) qui se réunit afin de décider d'adhérer ou non à la IIIe Internationale communiste de Moscou, le mouvement français se divise :

- ceux qui fustigent le patriotisme se rallient à Moscou et fondent la SFIC (section française de l'Internationale communiste) qui deviendra PCF en 1943.

- ceux qui ne renient pas leur attitude patriotique durant la Première guerre mondiale et n'acceptent pas les conditions de Moscou et vont rester SFIO jusqu'en 1969, date à laquelle est créé le Parti socialiste.

• 30 décembre 1922 : naissance de l'URSS (Moscou)

Le premier Congrès des Soviets proclame l'Union des Républiques socialistes soviétiques réunies sous une direction tripartite de Lénine, Staline et Kalinine. L'URSS disparait près de 70 ans plus tard, le 26 décembre 1991.

29 décembre 2022

Conflit ukrainien

Yann Bizien

J'ai pu lire tout le contenu de cet accord signé en 2021 entre les USA et l'Ukraine. C'est un accord d'assistance et de soutien stratégique global des États-Unis à l'Ukraine avec une perspective d'élévation du pays aux standards politico-militaires exigés pour son éventuelle entrée dans l'OTAN.

On découvre dans cet accord stratégique que les USA ont voulu renforcer l'Ukraine face à la Russie et même l'arracher à l'emprise et à l'influence russe. Les Américains ont préparé et occidentalisé l'Ukraine depuis au moins 2008 pour en faire un ennemi de la Russie et créer les conditions d'une guerre par procuration inévitable.

Les Américains étaient parfaitement conscients que les conditions d'un engagement militaire entre les deux pays seraient à un moment réunies : Poutine n'avait plus d'autre choix que la guerre comme continuation de sa politique et l'Ukraine était prête, équipée, formée, entraînée, qualifiée, renseignée, conseillée et conditionnée pour cet engagement.


LE BON VIEUX TEMPS DE L'ÉPIDÉMIE

Gabriel Nerciat

Pour les simples d'esprit qui n'ont pas encore compris la différence minimale entre souverainisme et européisme, le cas italien comparé au nôtre peut leur servir d'illustration pratique.
Là où Giorgia Meloni décide seule de rétablir un test PCR à l'intention de tous les voyageurs venus de Chine dans tous les aéroports de la péninsule, puis somme l'UE d'imiter l'Italie, Emmanuel Macron, lui, décide de ne rien faire tant que l'UE n'aura pas pris une décision univoque - et « se donne le temps de la réflexion ».
Car à 27, c'est bien connu, quand on parle d'une seule voix (celle d'Ursula von der Leyen, en l'occurrence), on est beaucoup plus puissant que lorsqu'on est tout seul dans le meilleur des mondes globalisés possibles, et patati et patata.
En même temps, comme aime à dire le Banquier Président, ce serait si pratique, si divertissant aussi, de revenir une fois encore aux confinements, aux passeports sanitaires, aux masques obligatoires, au télétravail, etc., c'est-à-dire au « bon vieux temps » du premier quinquennat.
Les mutations de la covid nous offriraient, avec la peur en prime, ce que Mbappé n'a pas été en mesure de nous donner : le moyen occasionnel de dissimuler l'effondrement en cours derrière la défense panique de sa seule guenille.
Le covid-19 n'a sans doute pas été inventé par les Illuminati, les Rose-Croix, le GOF ou même le parti communiste chinois, mais il faut reconnaître que s'il n'était pas là, nos élites auraient tout à gagner à l'inventer par et pour elles-mêmes.


Michel Houellebecq avait raison

Gérard Boyadjian

Guadalajara - México - 28 Décembre 2022

C'est avec un immense honneur que je vous annonce que la Grande Mosquée de Paris vient de porter plainte et mettre au Tribunal de Justice, l'un des plus grands écrivains français contemporains encore vivants.

C'est avec un immense regret que je vous annonce que Michel Houellebecq, l'écrivain visionnaire avait déjà tout écrit et tout prédit dans son livre SOUMISSION concernant l'islamisation du territoire français.

C'est avec une ironie tragique que je vous annonce que la patrie des Lumières, nation d'écrivains légendaires, d'esprits libres fabuleux dotés d'imaginaires extraordinaires, etc... se voit aujourd'hui sommée de taire la pensée limpide, évidente, cristalline et si partagée :

« Je crois que le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas qu’ils s’assimilent, mais qu’ils s’en aillent. »

En 2019, depuis le Mexique, j'entreprenais le travail colossal du documentaire "le Djihad Judiciaire", et la pauvre et désolante réaction de mes compatriotes me faisait comprendre douloureusement qu'il n'y aurait pas de combat, pas de reconquête, pas de partition, pas de guerre civile...
 
Que Michel Houellebecq avait raison, que pour nous, ça serait la "SOUMISSION". Nous y sommes. Notre débâcle est méritée et historique.
 
Source:
Documentaire Djihad Judiciaire réalisée en 2019 :

Marc Amblard

UNE COUR D’APPEL DES ÉTATS-UNIS INVALIDE L’OBLIGATION VACCINALE IMPOSÉE PAR L’ADMINISTRATION BIDEN (EXPLICATION RAPIDE)

Les États-Unis ne sont pas un pays au sens où nous, Européens, l’entendons. Il s’agit plus d’une confédération de 50 États quasi indépendants. Chacun dispose de son propre gouvernement, de son gouverneur, de son congrès, de sa Cour suprême, de sa législation et de sa fiscalité. Les Français ne sont pas toujours bien informés à ce sujet.

Ainsi, Joe Biden n’est pas le président des Américains mais le président d’une entité administrative délégataire dont les pouvoirs sont limités par le dixième amendement de la Constitution.

Selon ce principe, la politique sanitaire est un domaine qui relève de chaque État. C’est pourquoi certains d’entre eux ont imposé le port du masque, le confinement et le vaccin, alors que d’autres, comme la Floride, ont laissé les citoyens libres de gérer leur santé comme ils le souhaitaient.

Partant, la Maison Blanche n’a pas le pouvoir d’imposer aux Américains qu’ils s’injectent dans le corps une substance quelle qu’elle soit, et encore moins lorsqu’elle est expérimentale.

Dans sa grande frustration, l’actuelle administration s’était alors rabattue sur une mesure a minima mais cependant pénalisante : l’obligation vaccinale anti-covid pour tous les employés des entrepreneurs fédéraux. Ces derniers devaient s’y soumettre s’ils souhaitent obtenir des contrats gouvernementaux. Cela représentait tout de même plusieurs millions de travailleurs.

Eh bien, ce décret datant de septembre 2022, signé par Joe Biden lui-même, a été invalidé lundi dernier (26 décembre 2022) par une Cour d’appel qui a jugé conformément à la Constitution que le président américain n’a aucune autorité en la matière : l’application des obligations sanitaires aux États-Unis relève de la seule compétence des États.

La Grande Illusion 2.0 : "Banquier d'affaire, j'ai été contributeur et spectateur de la construction d’une chimère"

Raphaël Rossello / Marianne

Depuis 1987, les économies occidentales se leurrent. Sur leur capacité à créer des richesses, sur la valeur de leurs patrimoines et surtout sur le montant de leur dette. Les passifs énormes, constitués pour résoudre des multiples crises comme celles de l’Internet ou des subprimes, vont se rappeler aux bons souvenirs des consommateurs et des gouvernants. Et les effets seront dévastateurs. Le diagnostic ne vient pas d’un alter-capitaliste mais d’un banquier d’affaires qui a lui-même participé à ce grand attrape-nigaud.

Ma position de banquier d’affaire de l’économie réelle m’a rendu contributeur et spectateur de la construction d’une chimère. Après avoir été une source de satisfaction pour un quart des populations occidentales, l’imminence de sa révélation va montrer sa toxicité, conforme à l’image mythologique d’un animal malfaisant.

La découverte, par le plus grand nombre, de cette illusion qui est devenue l’unique support de l’Occident va ébranler la démocratie, l’économie de marché, le progrès social, l’état de droit, la fraternité et la solidarité humaine qui ont fait notre fierté. Les êtres humains et leurs dirigeants ont toujours caché une réalité désagréable derrière un décor plus flatteur. Ce n’est donc pas ce stratagème qui m’a surpris, c’est son ampleur. Cette ampleur est la raison de ma sidération que je ne peux taire.

Le « too big to fail » des heures précédant la faillite de Lehman exprime la confiance, pour ne pas dire la certitude, que le paradigme ne peut pas s’effondrer car les conséquences en seraient beaucoup trop graves. Les politiques, soutenues par les plus grands leaders d’opinions refusent, par lâcheté, ne serait-ce qu’envisager que le modèle néo-libéral-progressiste des trois dernières décennies soit désormais dans une phase irréversible de désagrégation. Le paradigme va disparaître pour les mêmes raisons qui ont fait sa gloire car le prochain « cygne noir » s’annonce plus violent que la faillite de Lehman.

Nuitamment et sans bruit, le capitalisme, dont je reste un fervent défenseur pour la globalité de ses mérites, s’est métamorphosé en néo-libéralisme dont je dénonce la nocivité.

Pour des raisons encore énigmatiques pour la science économique et pour le clergé néo-libéral, la croissance des gains de productivité, moteur de la croissance économique et des profits du XIXe et début du XXe siècle a entamé, mondialement, son déclin depuis les années 1970. Bien que ce processus soit avéré et documenté, il est tellement contre-intuitif qu’il est inadmissible. En effet, comment expliquer que la productivité, fruit de l’association de la technologie et de l’Homme, soit en régression à l’heure même où elle est la plus largement diffusée. La plus facilement accessible. La complexité très particulière de ce phénomène a obscurci sa visibilité et m’a empêché pendant vingt ans d’en comprendre l’origine et le mécanisme avant d’annoncer l’occurrence de son effondrement.

Condorcet et Hugo pouvaient s’émerveiller du Progrès dont ils étaient les témoins car il reposait sur une abondance croissante et une prospérité tangible pouvant être partagées. Bien que les grèves, les révoltes et révolutions réprimées dans le sang aient rythmé le XIXe et le XXe siècle, elles étaient suivies d’effets positifs car la taille du gâteau à partager ne cessait de croître. Il y a soixante ans, ce progrès matériel et social a été rebaptisé « croissance ». L’histoire des faits et la pensée économique s’accordent pour considérer que l’étape ultime de la croissance soutenant la démocratie, l’état de droit et la justice sociale requiert un état d’abondance correspondant à la phase dite de consommation de masse. Or cette étape a bel et bien été atteinte à la fin des trente glorieuses, postérieures à la dernière Guerre Mondiale.
« Il n’en fallait pas davantage pour mettre en œuvre des politiques recherchant délibérément une augmentation artificielle des patrimoines, indûment appelée "effet richesse". »

La consommation et les gains de productivité étant les deux ressorts de la croissance, nourrice de la prospérité moderne, il est essentiel de soutenir la première étant impuissant à ressusciter la seconde. Il est alors apparu évident que plus le patrimoine des ménages est élevé plus leur propension à consommer est importante. Il n’en fallait pas davantage pour mettre en œuvre des politiques recherchant délibérément une augmentation artificielle des patrimoines, indûment appelée « effet richesse ».

La Grande Illusion 2.0 est le résultat de cet effet, assumé ouvertement par les grands argentiers tels que Greenspan, Draghi ou Lagarde, avec la bénédiction des néo-libéraux-progressistes au pouvoir. Par ailleurs, l’effet patrimoine est plus efficace dans les pays où les actifs des ménages sont fortement financiarisés. Situation des pays anglo-saxons où les systèmes de retraites sont assurés par le principe de capitalisation géré par les fonds de pension.

Je situe à dessein la naissance de la Grande Illusion 2.0 immédiatement après la crise boursière d’Octobre 1987. Quand le 19 octobre de cette année-là, les bourses mondiales ont perdu en une journée près du quart de leur capitalisation, on comprend la panique du monde financier, étroitement lié au monde politique. De concert, ils ont tout mis en œuvre pour éviter que de telles catastrophes se reproduisent, étant tout aussi néfastes à leurs intérêts égoïstes qu’à l’ensemble de l’équilibre économique et politique des Occidentaux.

Les Etats-Unis d’Amérique restent le moteur de l’économie mondiale grâce à la prodigieuse propension d’une moitié des Américains à représenter, à eux seuls, près du quart de la consommation mondiale ! Avec l’immobilier, les actions et obligations dominent le patrimoine des ménages américains. De ce fait, l'évolution boursière conditionne le sentiment de richesse recherché. L’expansion exceptionnelle et onirique des marchés financiers depuis 1988 explique la persistance de la consommation américaine.


Mais cet effet, dit de richesse, est le produit d’une gestion anormale de l'épargne. L’anormalité vient d’une pratique entamée autour des années 1990 qui n’a cessé de s’intensifier. C’est la baisse volontaire des taux d’intérêt directeurs par les grands argentiers, soutenus par les politiques, pour rendre gratuit l’endettement. Il n’en fut rien. On s’est trompé. On croyait doper l’activité économique, on a seulement nourri des bulles successives : Internet en 2000, Subprimes immobilières en 2007, Technologie en 2020. Des auteurs, souvent germaniques, ont qualifié cette pratique « d’épargne négative » ou de « taxation de l’épargne » populaire. Devant l’insuffisance de cette mesure pour soutenir durablement l’économie, les mêmes propagandistes du taux zéro ont délibérément favorisé la création monétaire. Les politiques monétaires accommodantes ont fleuri à la surface du globe, du Japon aux Usa en passant par la Chine et les pays européens. Ces mesures avaient pour seul effet d’inciter le recours à l’endettement systématique et massif. Pour que les ménages aient recours à toutes les formes de crédit revolving et autre crédit à la consommation. Pour que les entreprises, les régions, les municipalités, s’endettent pour soutenir leurs activités et la valeur de leurs actifs.

Ces techniques, d’apparence sophistiquée, sont très mathématisées mais elles reposent en fait toujours sur l’endettement. Les acteurs économiques, politiques et sociaux de tout rang que ce soient américains, chinois, français ou anglais sont à la même enseigne.

En surplomb des sociétés modernes, le monde de l’épargne et de l’investissement est en recherche de performances toujours plus élevées alors que l’activité réelle est incapable de les générer. Pour les atteindre, quoi qu’il en coûte, des professionnels de l’investissement recourent, depuis 1988, à l’endettement irréversiblement croissant.


Les Etats, soucieux de ne pas révéler à leurs électeurs l’état de régression économique sous-jacente ont eu recours au déficit de façon délibérée et systématique. Déficit qui n’est que de la dette. On croit toujours que la France est le plus mauvais élève, ayant depuis 40 ans un déficit permanent. C’est vrai, mais c’est dans des proportions moitié moindre que la croissance américaine qui n’a été exclusivement que le fruit d’un déficit chronique, quasiment double de la France, pendant la même période. On admet que la croissance économique de nations comme les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France aient été à crédit. On omet de dire que sans le recours à ce crédit, ces pays auraient été en récession depuis des décennies. Conclusion insensée et absurde qu’il est bienvenu de tourner en dérision. Mais conclusion de réalité.

Ce constat troublant, plonge nos certitudes dans un abîme de perplexité. On a caché que, contrairement aux apparences, la taille du gâteau des richesses réellement nécessaire aux citoyens n’a pas augmenté depuis 1988 au même rythme que dans les siècles précédents. Contrairement à la fortune, artificiellement créée, qui n’a cessé de croître.

Ayant personnellement participé à cette création factice de richesse je reste médusé, sidéré, stupéfait non pas par le phénomène mais par son ampleur. Que les trois dernières bulles des valeurs Internet, des subprimes et des technologies aient poussé à 30, 40 ou 50 % au-dessus de ce qu'on qualifie de valeurs intrinsèques serait concevable. Or nous sommes en présence d’une création de richesse, propulsant les valorisations 300, 400, 500% au-delà d’une loi normale. Et pour la première fois dans l’histoire.

Quand le cinéaste Jean Renoir présentait son chef-d’œuvre « la Grande Illusion » il constatait que la Grande guerre marquait la fin d’un monde d’élégance et de raffinement de certaines classes sociales ne pouvant échapper à leur destin de s’entretuer. En comparaison de son scénario, la version 2.0 de la Grande Illusion aura une dimension tragique pour le plus grand nombre car cette illusion est démesurée, extravagante. En l’espace d’une génération l’Occident a perdu ce qui fit sa suprématie : le discernement.

Comme toute chose sur terre est assujettie à la force de gravitation, les peuples médusés vont assister à la vérité cachée derrière le décor.

L’illusion est née de la dette gratuite. La désillusion va naître aussi de la dette, mais onéreuse. Quand le taux d'intérêt augmente, les ménages baissent leur consommation. Mais le plus grave est la baisse du patrimoine (ou de la richesse) composé d'actifs financiers qui va suivre la même trajectoire.

Les drames de l’Occident des derniers siècles ont été des engrenages mortifères souvent nés de malentendus. Celui d’aujourd’hui est d’avoir donné aux nations le sentiment factice de bénéficier, encore et toujours, de la marée montante du Progrès. Nous allons être, en dépit de tous les efforts et les artifices pour l’empêcher et la dissimuler, les spectateurs de la marée descendante faisant apparaître la régression des richesses utiles et nécessaires à la paix sociale. La boursoufflure historiquement hors norme des actifs n’a pas permis de changer le cours de l’histoire. Le reflux des marées d’équinoxe va mettre à jour les carcasses rouillées, témoins des conquêtes passées.

L’effet domino va se résumer à la baisse violente de la consommation américaine consécutive à la baisse de la valeur des actifs. C’est la Chine, dépendante du consommateur américain qui en subira le plus d’effets et affaiblira, par voie de conséquence, l’économie allemande qui est un de ses principaux fournisseurs. Or c’est la santé financière de l’Allemagne qui permet à des pays européens comme la France de contracter de nouvelles dettes à taux raisonnables pour rembourser ses anciennes dettes à taux bon marché.
« Ils ne prennent pas les mesures de soutien de l’activité socialement utile, certes incompatible avec la création de licornes. »

La paix sociale de l’Occident a été achetée en Europe par des prestations sociales financées par de la dette. La paix sociale dans les pays anglo-saxons a été nourrie de l’espoir de tout un chacun de participer à la fortune technologique qui n’a été, en fait, que le produit de l’endettement massif.

Le pire n’est pas que les Occidentaux soient contraints dans les deux prochaines années de retrouver le chemin d’une activité « humano centrée ». Ne pouvant pas gagner sur le champ de bataille, il faut redouter que des Poutine puissent gagner sur le champ des idées en montrant du doigt le chaos de l’Occident à venir. Nos gouvernements, prisonniers de leur certitude d’être dans le bien, dans le vrai et dans l’unique solution, refusent d’envisager un changement à 180° de leurs politiques. Ils ne prennent pas les mesures de soutien de l’activité socialement utile, certes incompatible avec la création de licornes.

Les quelques remèdes envisageables dépendent avant tout du diagnostic et de sa rapidité. Aucun médecin ne peut guérir un malade qui refuse d’admettre son état. Les youtubeurs admettent aisément mon diagnostic. Ceux du mainstream et de la doxa refusent ne serait-ce même que de l’écouter. Or, il risque d’être trop tard quand ils accepteront de le faire car le temps presse.


Ça se passe mal

Gastel Etzwane

Quand je pense à tous ces restaurateurs, ces boulangers, ces commerçants, tous ces gros malins qui n’ont pas écouté les conseils que nous leur avons donnés pendant presque 3 ans quand nous leur disions de se révolter, de ne pas accepter les mesures gouvernementales, de ne pas se soumettre, et qui rétorquaient qu’ils ne voulaient pas risquer 15 jours de fermeture administrative.
Aujourd’hui, c’est la fermeture définitive qui les menace.
Un peu comme ces types qui expliquaient qu’ils se faisaient vacciner pour pouvoir continuer à bosser et qui sont morts « soudainement » d’un arrêt cardiaque ou d’une rupture d’anévrisme.
Ils peuvent continuer à bosser du coup ?
Et ceux qui ont accepté de faire piquer leurs enfants pour qu’ils puissent continuer à jouer au badminton ou au tennis, et qui se retrouvent avec des gamins qui ne pourront peut-être plus jamais faire de sport de leur vie parce que leurs muscles sont touchés ?
Comment ça se passe ?
Mal.
Ça se passe mal, et ce n’est que le début.


Yann Bizien

29 décembre 1675 : les cafés anglais sont interdits pour cause de fake news

Le roi Charles II d’Angleterre émet une proclamation interdisant les cafés et exposant les raisons pour lesquelles la Couronne juge ces établissements délétères : « Ils ont produit des effets très néfastes et dangereux […], car dans ces établissements […] se trament et se diffusent des informations fausses, malicieuses et scandaleuses, visant à diffamer le gouvernement de Sa Majesté et à altérer la paix et la tranquillité du royaume. » C’est pourquoi « Sa Majesté considère juste et nécessaire de fermer et de supprimer ces cafés. »

La censure Royale a précédé la censure d'État et celle des réseaux sociaux. Le pouvoir a toujours besoin de contrôler le peuple et de le maintenir dans l'ignorance.


28 décembre 2022

- 28/12/2022 -

L'invasion migratoire

Yann Bizien

Les trafiquants d'êtres humains et les ONG subventionnées pour garantir le pont maritime immigrationniste en Méditerranée choisissent désormais les populations à exporter vers les ports européens : des femmes enceintes et des jeunes mineurs isolés.
 
En France, ils auront ainsi une certitude d'accueil et de prise en charge gratuite. Problème : ils ne feront pas forcément l'affaire pour être employés sur « les postes en tension ».

Tant que nous conserverons la même classe politique aux affaires, nous ne sortirons pas de l'invasion migratoire. Car ceci est une invasion.

Reste à combattre aussi l'idéologie de l'écriture inclusive, relayée par SOS Méditerranée.


Que de crimes et de folies commet-on au nom de la vertu !

Yann Thibaud

C'est au nom de la vertu, que l'on a obligé toute la population, et en particulier les jeunes enfants à entraver leur respiration, par le port d'un masque hideux, grotesque et parfaitement inutile, et que l'on a incité et parfois contraint cette même population, par la menace et le chantage, à introduire dans son corps, des produits passablement dangereux.

Et c'est toujours au nom de la vertu, que l'on livre toujours plus d'armes à l'Ukraine, État le plus corrompu d'Europe, où l'opposition n'a plus le droit à la parole, pour prolonger, toujours et encore, une guerre destructrice et fratricide, et que l'on a édicté des sanctions absurdes, qui ne font que ruiner nos peuples, et contraindre tant de nos artisans, à cesser leur activité.

Et c'est également au nom de la vertu, que l'on insulte, empêche de s'exprimer et parfois licencie, des enseignants ou des écrivains, dont le seul tort est de penser que les femmes ne sont pas des hommes, et de s'interroger sur l'opportunité du changement de sexe, chez les enfants et les adolescents.

Et c'est, encore une fois, au nom de la vertu que, dans les milieux qui se prétendent spirituels, on se voit reprocher d'être « dans le mental », chaque fois que l'on s'efforce de réfléchir, « dans l'ego » chaque fois que l'on essaie de s'affirmer, ou encore « dans le jugement », chaque fois que l'on ose émettre une critique, envers qui ou quoi que ce soit.

Qu'en conclure ?

Qu'il est temps, qu'il est grand temps, que l'humanité se réveille de son rêve, qui consiste à croire tout ce qu'on lui raconte, et à faire confiance à quiconque porte l'uniforme ou l'apparence de l'autorité.

Qu'il est temps que les êtres humains deviennent véritablement adultes, c'est-à-dire commencent à penser par eux-mêmes, au lieu d'intégrer, répéter et appliquer toutes les absurdités, que l'on veut leur faire croire.

Qu'il est plus que temps, que l'ensemble des individus vivant sur cette planète, développent leur intelligence, osent remettre en question ce qui leur est dit, apprennent à décrypter l'hypocrisie et le mensonge, et exercent leur esprit critique, à l'encontre des traditions, instructions, injonctions et « éléments de langage », qui leur sont constamment déversés et répétés, par les médias et autorités.

Qu'enfin, il est temps que l'humanité laisse derrière elle sa naïveté et sa crédulité, entre dans l'âge de l'esprit, et manifeste son pouvoir, caché et oublié, et sa grandiose et divine liberté !

Car cet apprentissage est la raison d'être et l'utilité insoupçonnées, de cette période sombre, sinistre et pourtant, pour cette même raison, hautement pédagogique et initiatique.

Ukraine/Russie

Yann Bizien

Notre classe politique ne semble pas vouloir réfléchir sur les causes et les conséquences de la guerre en Ukraine.

Avare d'efforts, elle s'interdit de penser la complexité de cette guerre. Soumise à la domination américaine, elle s’autocensure et se prive de tout jugement autonome, équilibré et indépendant.
 
Nous connaissons la sentence fabriquée hâtivement et sans grand discernement pour justifier des soutiens politiques, diplomatiques économiques, financiers et militaires à l'effort de guerre ukrainien : l'Ukraine est un pays souverain qui a été envahi et attaqué par la Russie qui a violé ses frontières et le droit international.

Ce discours est répété à l'envi dans toutes les chancelleries occidentales et par tous les médias alignés. Il a le mérite d'être simpliste et facilement assimilable par les cerveaux pressés et ignorants.
 
Mais il invite surtout à ne pas réfléchir et à laisser filer la surenchère comme la montée aux extrêmes.
 
Le sang coule en Ukraine et désormais en Russie mais, au nom des intérêts américains, il faudrait cesser de penser et continuer à soutenir ardemment, aveuglément et à grands frais cette guerre qui n'a vraiment pas débuté le 24 février 2022.

Nous déplorons souvent les effets dont nous chérissons les causes... oubliées.
 
Notre classe politique a décidé de ne pas s'armer d'objectivité et de se laisser aller à la facilité du raisonnement communément admis pour justifier sa position jusqu'au boutiste et belliciste. Elle dit la morale et le droit. Elle veut faire triompher l'Ukraine. Mais elle oublie l'histoire et le réel.

La Russie est une puissance encerclée, humiliée et frustrée.

L’Histoire des relations internationales nous rappelle qu’à chaque fois qu’une puissance est humiliée, elle réagit mécaniquement par un durcissement de son régime politique avec une volonté de revanche et de restauration de sa respectabilité perdue.
 
Je rappelle à tous ceux qui ont lu des manuels d'histoire sur le 20ème siècle, que la montée du nazisme était écrite dans les pages du traité de Versailles mettant fin à la première guerre mondiale, tout en infligeant des exigences de réparations intenables et insupportables pour l'Allemagne. Ajoutons-y la crise financière, et nous avons eu l'Allemagne agressive et revancharde de 1933 et 1939.

Les Occidentaux ont tout particulièrement apprécié la Russie post soviétique, affaiblie, désintégrée, sous pénuries et perfusions de l'alcoolique Boris Eltsine.
 
Et les mêmes Occidentaux ont largement profité de l'effondrement du bloc communiste pour arracher à la Russie tous ses pays satellites et étendre plus à l'est les frontières de l'OTAN.
 
L'agressivité russe a ses causes et ses explications rationnelles que les hommes et les femmes pressés ne veulent pas voir ni entendre.

Le régime russe est engagé dans une lutte de survie pour toutes ces raisons, parce qu'il n'entend pas se fondre dans l'Occident décadent et parce qu'il refuse de céder à l'ambition impérialiste des États-Unis.

Il est malhonnête de nier les nombreuses alertes d'exaspération lancées par Vladimir Poutine sur l'impératif de coopération de sécurité en Europe. Nous pouvons aisément retrouver ses discours.

Pire, les Américains ont volontairement construit un ultra nationalisme ukrainien contre la Russie.
 
La russophobie est une autre cause sous-estimée de cette guerre. Elle est venue alimenter le potentiel de conflictualité. Et elle a contribué, avec l'extension de l'OTAN jusqu'aux frontières russes, les promesses d'entrée de l'Ukraine dans l'UE et le non-respect des accords de Minsk, à générer la réaction militaire du 24 février dernier.
 
Ne plus réfléchir et ne pas admettre que l'Occident a aussi sa part de responsabilité dans cette guerre est une faute particulièrement grave et historique.
 
Il nous faut comprendre que nous ne pourrons jamais occidentaliser la planète. Je pensais que nous pourrions tirer des enseignements des échecs américains en Irak et en Afghanistan sur le même sujet.

Vingt ans de guerres américaines pour rien. Je me suis trompé. L'Occident impérialiste est trop têtu. Et il a la mémoire courte. Il mène encore aujourd'hui une autre guerre, déléguée à l'Ukraine, sans la faire, mais financée par nous.

27 décembre 2022

DU PAPE

Gabriel Nerciat

Ta bénédiction, tu peux te la carrer là où tu penses, vieux grigou.
 
Depuis que tu as coiffé la tiare de Pierre, on cherche en vain ce que tu as vraiment fait en faveur de la paix où que ce soit dans le monde, et plus encore ce que tu as fait pour préserver l’unité et l’intégrité de ton Église.
 
En cherchant à toute force à déseuropéaniser le catholicisme (que Jean XXIII et Paul VI avaient déjà au XXe siècle largement délatinisé), voire même en tentant de construire de toute pièce une nouvelle et improbable universalité catholique tiers-mondiste, immigrationniste et décoloniale explicitement tournée contre l’héritage de Rome, tu as plutôt fait partie de ceux qui s’ingénient par tous les moyens à introduire la guerre et le conflit sur le vieux continent – et nous autres catholiques d’Europe nous te le pardonnerons pas, même le soir de Noël.

De même que nous ne pardonnerons pas les circonstances atténuantes implicites que tu as publiquement conférées aux assassins salafistes de Charlie Hebdo en 2015 avec ton analogie indigne et foireuse de macho hispano-américain défendant d’un coup de poing au visage l’honneur de sa mère outragée.
Quant à l’Ukraine, tu ferais vraiment mieux de ne pas t’en mêler, vil sagouin ignacien.
 
Quand on sait le rôle déplorable que joue l’Église uniate gréco-catholique, qui demeure théoriquement sous ton autorité, dans l’aggravation du conflit en cours avec Moscou, on ne la ramène pas – et on essaie plutôt de mettre au pas les multiples agents du contre-espionnage américain à qui la soutane noire offre grâce à tes complaisances coupables une couverture commode (deux d’entre eux ont été arrêtés par le FSB dans le Donbass il y a quinze jours).

Bref, si tu nous bénis, nous ne te bénissons pas, pape Bergoglio. Sache-le bien.
 
Tous les jours, au contraire, nous prions pour que Celui dont tu te proclames le Vicaire daigne te précipiter une fois pour toutes au fond du huitième cercle de l’Enfer, auprès de ton prédécesseur simoniaque Nicolas III. Amen.


Vincent Verschoore

[...] Les propagandistes de Big Pharma répondent que peu importe le nombre de décès ou d'accidents liés à la vaccination, en termes de mortalité globale, la vaccination reste largement positive.

Hors le fait que rien ne le démontre, le problème est que cela ne serait éventuellement démontrable qu'au sein de la population dite à risques, soit grosso modo 10 à 15% de la population européenne (avec beaucoup de personnes âgées en mauvaise santé).

Or, les principales victimes de ces accidents suspects ne font pas partie de cette catégorie. Ces gens ont été vaccinés sous la contrainte ou la manipulation, sans bénéfice pour eux ni pour personne (la vaccination n'empêchant pas la contamination), sauf pour les actionnaires de Pfizer & Cie et les bénéficiaires de la corruption massive sous-jacente, à commencer par les "médecins" qui ont touché 900 euros par jour, pendant des mois, pour faire de l'abattage vaccinal au mépris de toute éthique.

Ceux-là mêmes qui sont aujourd'hui en grève pour tenter de racketter encore un peu plus le système de sécurité sociale.

26 décembre 2022

La France est rattrapée par toutes les conséquences des fautes politiques du pouvoir

Yann Bizien

• Elle a voulu réintégrer les structures militaires de l'OTAN en 2009. Elle se retrouve alignée et soumise à la volonté des États-Unis.
 
• Elle a désarmé sa défense. Elle est rattrapée par la guerre aux portes de l'UE.
 
• Elle a culpabilisé le patriotisme, l'attribuant aux fascistes. Elle ne peut plus mobiliser une classe d'âge pour un Service national universel.
 
• Elle a abandonné ses frontières. Elle est envahie, ensauvagée, tiers-mondisée, islamisée et menacée de l'intérieur.
 
• Elle a négligé son identité judéo-chrétienne au nom du laïcisme. L'islamisme vient occuper tout l'espace disponible.
 
• Elle a dépensé sans compter, oubliant que notre solidarité devait être avant tout nationale. Elle est surendettée.
 
• Elle a négligé nos familles françaises. La natalité s'effondre.
 
• Elle a méprisé nos hôpitaux et nos soignants. Notre système de santé est en grande difficulté.
 
• Elle a piétiné les valeurs d'effort, de mérite et de respect de l'autorité à l'Ecole. Le niveau de nos enfants est en chute libre.
 
• Elle a cédé à l'écologisme. Nous ne pouvons plus produire l'électricité dont nous avons besoin.
 
• Elle prend parti dans le conflit russo-ukrainien, pour suivre la volonté hégémonique américaine. Elle a perdu le gaz russe et doit se soumettre à d'autres États, notamment l'Algérie.
 
• Elle a défendu l'européisme. Elle a perdu sa souveraineté et son indépendance.
 
• Elle s'est soumise au mondialisme. Elle a perdu son industrie, ses emplois, ses ingénieurs, ses techniciens supérieurs, ses ouvriers et tout le savoir-faire associé.
 
• Les Français ne vont plus voter et se résignent dans l'abstention. Ce sont les plus médiocres, les plus corruptibles et les moins courageux qui accèdent au pouvoir.
 
• La France est rattrapée par d'innombrables fautes politiques. Elle s'effondre dans de nombreux classements. Elle n'est plus crainte, redoutée et respectée.
 
• Plutôt que de décider en fonction de nos intérêts, la France s'est laissée emporter par ses prétentions morales et idéologiques. Elle a perdu la plupart de ses attributs de puissance.
 
• Le dire, et l'écrire, n'est pas du pessimisme. C'est du réalisme.

• « Le propre des apothéoses est, hélas, de déboucher sur le déclin. Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin. »

• Petit message, modeste, adressé à nos « élites » et décideurs à l'heure du bilan.

Terrible témoignage d'un médecin suspendu

FLORENCE
Médecin (Haute-Savoie)

- 26/12/2022 -

« C’est extrêmement violent d’être convaincue qu’il y a des traitements qui fonctionnent et ne pas pouvoir les utiliser. »

Florence a 53 ans, elle est mariée, elle a 3 enfants. Elle est médecin dans une structure privée d’Hospitalisation à Domicile (HAD). Suspendue le 15 septembre 2021 après 25 ans d’exercice.

À la maison, on a toujours eu d’autres sources d’informations que les seuls médias mainstream. Au début de la crise sanitaire, j’étais médecin dans une équipe d’HAD, engagée dans les soins palliatifs et l’accompagnement de fin de vie au domicile. Malgré la peur propagée et l’inconnu, notre cœur de soignant n’a pas hésité deux secondes. Il n’y a quasiment personne, au sein de notre équipe, qui a refusé de se porter volontaire pour les soins Covid. Nous sommes des soignants, on ne peut pas nous empêcher de soigner.

On faisait partie d’une structure avec de véritables moyens humains et matériels. On avait tous les équipements, les masques, les blouses, les gants. Mais on ne mettait pas les masques entre nous. On vit ensemble, on travaille ensemble, on est dans les voitures ensemble, on mange ensemble, ça n’avait aucun sens. Il est arrivé que des collègues infirmières, du jour au lendemain, aient le Covid et se retrouvent arrêtées. Bien qu’ayant été étroitement à leur contact nous ne l’avons pas attrapé. La notion de contamination est complexe, aucune étude n’a réellement montré l’efficacité des masques et nos systèmes immunitaires sont bien plus complexes que ce qu’on veut nous le faire croire !

On est rapidement intervenu dans les EHPAD, où un grand nombre de personnes âgées ont été touchées. Ce qui m’a surtout frappée, c’était l’abandon dans lequel elles se trouvaient. En rentrant chez moi, j’ai dit : « Même si vraiment c’est très grave, s’il y a un risque pour nous, moi je le prends ». On ne peut pas laisser mourir les gens seuls. C’est une question de dignité humaine. Accompagner, c’est mon métier, c’est l’engagement de ma vie. Le regard qu’on leur porte est essentiel, s’ils ne peuvent se voir dans les yeux d’un autre être humain ils perdent tout, y compris leur sentiment de dignité. Ensemble, avec les soignants, on est resté auprès de ces personnes, on leur a tenu la main et on n’avait pas peur. Il n’y avait à priori pas d’hospitalisation, ils restaient dans les EHPAD. Le seul soin qu’ils recevaient c’était de l’oxygène, mais aucune thérapeutique, aucun traitement médical. Et j’étais appelée avec mon équipe au tout dernier moment, alors qu’ils étaient en détresse respiratoire aigüe. Le gros risque de toute infection virale respiratoire c’est la surinfection bactérienne, qui se traite avec des antibiotiques. Mais là, c’était : « On ne traite pas » et quand on arrivait ils étaient en train de mourir. C’est à peine si on avait le temps de poser nos perfusions pour les soulager. C’est extrêmement violent d’être convaincue qu’il y a des traitements qui fonctionnent et ne pas pouvoir les utiliser. Il y a eu beaucoup de décès lors de cette première vague, toutes ces personnes, on les a vraiment laissées mourir, abandonnées.

Il y a des médecins qui ont soigné dans des EHPAD parisiennes. Avec l’hydroxychloroquine pour commencer, puis avec l’Ivermectine, et tous en témoignent : il n’y a eu aucun décès parmi les personnes traitées ! J’ai moi-même soigné dans une O.N.G. et il est évident que, dès que l’on utilise des traitements précoces efficaces, ça fait une énorme différence.

Il y a eu l’abandon des soins et il y a eu l’abandon par les familles. Certaines ne se sont pas beaucoup battues, mais je pense que la plupart ont ressenti une énorme détresse. Les visites étaient interdites. Impossible même de voir les morts, qui étaient immédiatement « emballés » dans des sacs plastiques et enfermés dans les cercueils. Pas d’accompagnement, ni des vivants, ni des morts, pas de rituel. Là, on a vécu la plus grande honte et atteinte à la dignité humaine. Tous ces deuils vont être très difficiles à faire. Quand on n’a pas pu se dire au revoir, quand on n’a pas pu tenir la main des gens qu’on aimait, il y a quelque chose qui déshumanise.

Quand les injections sont arrivées, j’ai demandé à la direction que notre structure reste un lieu de débats et d’échanges. C’était une structure familiale et sympathique, mais ça n’a pas du tout été possible. Il y a eu une campagne pro-vaccinale très forte. On a joué sur la peur, la morale, le devoir de solidarité. J’avais de très bons rapports avec ma hiérarchie, qui n’a jamais contesté mes compétences. D’ailleurs, aucune direction n’a pu utiliser comme argument que nous étions de mauvais soignants. Bien au contraire, tous ceux que je rencontre au sein de Réinfo Covid sont des soignants compétents, très engagés et aux grandes qualités humaines. Mais refuser de se soumettre à l’injection, c’est mal ! Les soignants connaissaient ma position, je tenais à leur disposition les études et les éléments fondés sur lesquels je m’appuyais, mais personne n’est venu me voir. Cela m’a beaucoup questionnée. Sortir du rang implique de faire des choix, qui vont conduire encore plus loin dans la différenciation et éventuellement l’exclusion. Et ça, tout le monde le pressentait. J’avais des liens assez étroits avec les infirmières coordinatrices, mais je les ai vues faire des petits arrangements avec leur conscience, progressivement, jusqu’au jour où l’obligation est arrivée et là, elles étaient prêtes pour se faire vacciner. Elles se sont laissées manipuler par les médias et ont fini par se ranger, par se plier, on a extorqué leur consentement, qui n’était ni libre, ni éclairé ! J’ai vu les gens s’abandonner, c’était très douloureux. Mais en même temps, je voyais la puissance de ce chantage, ce rouleau compresseur auquel j’avais la chance de pouvoir résister, grâce à une certaine assise intérieure associée à une sécurité matérielle et affective. J’avais beaucoup de tristesse et de compassion, car je pense que 80% des soignants de mon équipe se sont fait injecter malgré eux.

Quand, le 12 juillet, la vaccination obligatoire a été annoncée, j’avais beau y être préparée, j’étais sidérée. Je pensais que les gens réagiraient et personne n’a réagi ! J’ai commencé à ranger mes affaires, je ne voulais rien laisser, car je sentais au fond de moi que je ne reviendrais pas. Et le 15 septembre je suis partie avec mes cartons, c’était fini. La suspension c’est une étape, c’est difficile, c’est une désillusion. J’ai vécu ce départ avec effroi, comme un deuil, une infinie tristesse… Mais j’ai aussi entendu cette petite voix à l’intérieur : « Il n’y a pas que la fin de vie, tu es aussi psychothérapeute, médecin de l’âme, c’est peut-être une opportunité ! ». Et c’est vrai, j’aime tellement accompagner les gens dans la vie, dans la reconnaissance de leur grandeur, de leur valeur, que j’ai senti qu’il fallait que je suive cette direction et que je ne serai pas sans métier. Mais j’ai encore besoin de temps pour digérer tout cela. Il y a une forme d’humiliation, dont j’ai pris conscience récemment, ainsi que la façon dont j’étais identifiée à mon métier. Il faut se déconstruire par rapport au statut qui nous est conféré par les gens. C’est un peu comme un dénuement : comment se rapprocher de notre nature profonde et comment manifester, sous une autre forme, ce qui est au cœur de nous, ce pour quoi nous sommes faits ? C’est un chemin à la fois douloureux et fécond à parcourir, une re-création.

C’est un métier pour lequel j’ai fait de longues études, un métier éprouvant et riche, où j’ai vécu ce qui m’est essentiel : l’humanité, la fraternité, la solidarité, l’amour de l’être humain, de la vie. J’y ai aussi beaucoup appris. Quand on côtoie la mort, ça rend humble et ça vous rapproche de l’essentiel. J’ai accompagné un patient qui avait passé sa vie en Inde et était venu en France pour sa fin de vie. Une nuit, on m’appelle et on me dit : « Il fait n’importe quoi, il se lève, ça fait dix fois qu’il fait sa valise, il est en pleine confusion ». Je suis venue m’asseoir auprès de lui et je l’ai regardé droit dans les yeux :
« Qu’est-ce qui se passe ? »
« Je suis en train de m’effacer. »
« C’est votre corps physique qui est en train de mourir, mais vous, vous êtes là, et vous n’allez pas disparaître, vous le savez. »
« Oui, c’est vrai. »

C’était ce qu’il avait besoin d’entendre et de reconnaître, plus besoin de refaire sa valise, il est mort apaisé.

C’est une histoire bouleversante et pour de telles situations je veux continuer de porter ce regard aimant. La communication que l’on fait passer dans les visages est énorme et les visages masqués ça a été une très grande douleur. On ne peut pas faire passer notre humanité à travers un masque, les yeux ce n’est pas suffisant.

Pendant la crise, on a été inondé de messages de la D.G.S., de l’H.A.S., de l’Ordre des Médecins, qui tous relayaient le discours officiel. Je suis atterrée que les médecins n’aient pas voulu s’informer autrement. Pour eux, la notion de corruption, de contrôle de la population, accepter le fait qu’il y ait de la censure dans notre pays, dans notre « démocratie », c’est quelque chose de totalement inconcevable. Nous sommes extrêmement conditionnés, dès nos études. Nous lisons les revues scientifiques, nous participons à des séminaires, à des congrès, mais derrière il y a toujours les lobbies pharmaceutiques. On ne nous a pas appris à interroger, à remettre en question, or il faudrait tout questionner, y compris les référentiels normalement très solides, on l’a vu avec le scandale du Lancet et de l’Hydroxychloroquine. La recherche médicale est très coûteuse et qui finance ? Big Pharma. Lorsqu’une nouvelle molécule voit le jour, les labos viennent la « vendre » à l’hôpital et on voit rapidement les prescriptions se conformer à ces nouveaux produits, sans aucun recul. Cette omniprésence des laboratoires ne date pas d’hier : le développement du marché du médicament s’est accompagné de la suppression dans les facultés de médecine, de l’enseignement des médecines traditionnelles, de l’acupuncture, de l’homéopathie, de la naturopathie, toutes ces autres approches thérapeutiques.

Dans cette crise, les médecins ont été contaminés par la peur, celle d’être contaminés eux-mêmes et celle de contaminer les autres patients. On entendait des témoignages de personnes auxquelles les médecins libéraux avaient refusé l’entrée dans leur cabinet, les avaient auscultés sur le balcon, ou bien leur avaient dit de rester chez eux avec du doliprane. Et au-delà de la peur il y a eu cette confiance aveugle dans les discours propagandistes, contradictoires, absurdes, qui a fait disparaître le bon sens. Mes collègues disaient qu’ils n’avaient pas le temps de s’informer davantage, de lire les études, ni celles de Pfizer, ni les autres. Très vite je me suis sentie seule avec le constat que les informations importantes que je voulais partager étaient censurées. Il est très difficile d’aller à contre-courant. J’avais le sentiment d’être dans une cage de verre sur laquelle je tapais mais personne ne m’entendait. Tout cela je l’ai vécu avant même que la question de la vaccination obligatoire pour les soignants ne se pose.

La population s’est soumise, elle a accepté de faire porter les masques aux enfants dans les écoles, auprès des bébés dans les crèches. Aujourd’hui les psychologues parlent de retards dans l’apprentissage, de souffrances morales majeures. Les dégâts psychiques sont considérables, avec entre-autres un taux de suicide comme jamais chez les enfants. Certes il y a eu des décès liés au Covid, par retard de prises en charge thérapeutique, par interdiction des traitements précoces. Mais on ne parle pas des dégâts collatéraux. Les gens ne veulent pas voir, c’est plus confortable.

Quant à la toxicité de ces injections expérimentales, on observe une augmentation des thromboses, des embolies pulmonaires, des myocardiopathies, des accidents vasculaires cérébraux, des infarctus, des cancers qui ont flambé suite à la « vaccination » Covid. J’ai une collègue, chef de service en cancérologie, qui me disait : « En réanimation ce sont des patients non vaccinés » et moi je répondais : « Est-ce que tu as regardé leur statut vaccinal ? » Parce que sont considérés non vaccinés les patients qui sont à moins de 15 jours de leur vaccination et au statut vaccinal incomplet ! Et il y en avait justement beaucoup. Quand elle a su que j’allais être suspendue, elle a eu une réaction d’effroi : « Non, pas toi ! » Alors que nous travaillions ensemble depuis 15 ans, y compris à l’espace éthique, elle m’a dit « Nos positions sont irréconciliables », sans me poser de questions…

Dans le cas de ces injections expérimentales, pour lesquelles on a extorqué le consentement des populations, le principe de précaution, l’imputabilité, ont été totalement écartés. Quand un patient signale des symptômes nouveaux à son médecin, celui-ci doit le questionner : « Qu’est-ce qui s’est passé récemment, qu’est-ce que vous avez fait, quel traitement avez-vous pris ? » Tous les médecins ont appris ça, c’est l’anamnèse. Là, ça n’existe plus, d’emblée le vaccin est écarté, on est dans un déni massif.

Pourtant de nombreux patients n’ont aucun doute sur le lien de cause à effet, mais leur médecin refuse de les écouter, on leur dit que c’est dans leur tête. Ils sont malades, parfois sévèrement handicapés suite à ces injections. Ils faisaient confiance et ils se sentent trahis. Il n’y a aucune reconnaissance de leur statut de victime.

Le déni, c’est un mécanisme de protection et je pense qu’il est vital pour tous ces gens qui ont vacciné, qui se sont fait le relais de la propagande. Que vont-ils faire sinon de cette responsabilité, de cette culpabilité ? Le déni est là pour essayer de maintenir une cohérence face à toute cette violence et ces mensonges, pour nous protéger d’un effondrement trop violent. Mais plus on s’enfonce dans le déni et plus le réveil est brutal.

Quand on a eu accès aux études Pfizer, on a découvert que les effets secondaires étaient connus dès le départ, mais avaient été tenus secrets. C’est le mensonge permanent. Tous ceux qui ont tenté d’élever la voix ont été immédiatement censurés, étiquetés, calomniés afin d’écarter tout dialogue et toute pensée différente.

La vaccination Covid, c’est un dogme devenu religion et je la refuse : ma première raison est médicale, ce n’est pas un traitement, c’est une injection expérimentale, et plus on avance dans le temps, plus on a les preuves de l’escroquerie, jusqu’à l’Union Européenne par les laboratoires eux-mêmes (efficacité sur la transmission non testée !)
On a des thérapies qui fonctionnent sans toxicité, contrairement à ces injections. Elles ont été interdites pour pouvoir vendre ce vaccin, qui ne pouvait obtenir une A.M.M que s’il n’existait pas de thérapies efficaces.
Je refuse de céder au chantage. Il n’y aucune justification à cette injection. Le consentement libre et éclairé est la base de notre serment d’Hippocrate. Il a été bafoué. On ne m’achète pas, on n’achète pas ma liberté, sous aucune contrainte… Quel que soit le prix à payer !

Les « grands » qui dirigent ce monde ont nourri notre peur de la mort inhérente à l’être humain. Puis ils ont promis que, grâce à eux, on allait repousser la mort. Déposséder les gens de leur pouvoir sur eux-mêmes et les faire s’en remettre aux interventions extérieures, c’est ça la plus grande escroquerie. Ce n’est pas une crise sanitaire. C’est une crise spirituelle ! Les gens devraient se demander : « Souhaitons-nous vraiment vivre dans un monde sous contrôle avec des passes, des QR Codes, des masques et avoir peur tout le temps ? » Il faut que chacun reprenne les rênes de sa vie, mais ça va se faire lentement. Je crains malheureusement que ce ne soit en voyant les effets secondaires se multiplier que les gens commenceront à se réveiller, à se poser des questions.

Quand le public nous applaudissait, j’étais très mal à l’aise. J’ai trouvé ça ridicule. Jouer avec l’émotion des gens, pour ensuite les retourner comme une crêpe, c’est tellement facile ! Aujourd’hui, personne ne cherche à connaître les raisons de ces soignants qui ont refusé l’injection. Depuis deux ans, on ne cesse de s’informer, à l’aide d’articles scientifiques, d’éléments sourcés mais censurés, produits par des personnes ultra compétentes, courageuses, dépourvues de liens et conflits d’intérêt, en quête de vérité… Nous traiter d’antivax, de complotistes, d’extrémistes, c’est extrêmement mensonger, humiliant, irrespectueux. Mais on ne peut pas étouffer longtemps la vérité. Elle finira par toucher le cœur des gens.

Soigner, prendre soin, c’est dans nos tripes, c’est dans nos cœurs. Venez découvrir qui nous sommes, nous les « suspendus » ! Lisez nos témoignages, rencontrons-nous. Brisons les barrières qui ont été volontairement érigées entre nous.

« La liberté commence où l’ignorance finit. » (Victor Hugo).

Aujourd’hui, je donne toute la place à la musique dans ma vie, je développe l’accordéon avec des amis musiciens, je reprends le piano, au service du Beau… J’ai besoin de nourrir la beauté et la joie pour ne pas être engloutie dans cette folie humaine…