Gastel Etzwane
Quand je pense à tous ces restaurateurs, ces boulangers, ces commerçants, tous ces gros malins qui n’ont pas écouté les conseils que nous leur avons donnés pendant presque 3 ans quand nous leur disions de se révolter, de ne pas accepter les mesures gouvernementales, de ne pas se soumettre, et qui rétorquaient qu’ils ne voulaient pas risquer 15 jours de fermeture administrative.
Aujourd’hui, c’est la fermeture définitive qui les menace.
Un peu comme ces types qui expliquaient qu’ils se faisaient vacciner pour pouvoir continuer à bosser et qui sont morts « soudainement » d’un arrêt cardiaque ou d’une rupture d’anévrisme.
Ils peuvent continuer à bosser du coup ?
Et ceux qui ont accepté de faire piquer leurs enfants pour qu’ils puissent continuer à jouer au badminton ou au tennis, et qui se retrouvent avec des gamins qui ne pourront peut-être plus jamais faire de sport de leur vie parce que leurs muscles sont touchés ?
Comment ça se passe ?
Mal.
Ça se passe mal, et ce n’est que le début.