Yann Bizien
• Elle a voulu réintégrer les structures militaires de l'OTAN en 2009. Elle se retrouve alignée et soumise à la volonté des États-Unis.
• Elle a désarmé sa défense. Elle est rattrapée par la guerre aux portes de l'UE.
• Elle a culpabilisé le patriotisme, l'attribuant aux fascistes. Elle ne peut plus mobiliser une classe d'âge pour un Service national universel.
• Elle a abandonné ses frontières. Elle est envahie, ensauvagée, tiers-mondisée, islamisée et menacée de l'intérieur.
• Elle a négligé son identité judéo-chrétienne au nom du laïcisme. L'islamisme vient occuper tout l'espace disponible.
• Elle a dépensé sans compter, oubliant que notre solidarité devait être avant tout nationale. Elle est surendettée.
• Elle a négligé nos familles françaises. La natalité s'effondre.
• Elle a méprisé nos hôpitaux et nos soignants. Notre système de santé est en grande difficulté.
• Elle a piétiné les valeurs d'effort, de mérite et de respect de l'autorité à l'Ecole. Le niveau de nos enfants est en chute libre.
• Elle a cédé à l'écologisme. Nous ne pouvons plus produire l'électricité dont nous avons besoin.
• Elle prend parti dans le conflit russo-ukrainien, pour suivre la volonté hégémonique américaine. Elle a perdu le gaz russe et doit se soumettre à d'autres États, notamment l'Algérie.
• Elle a défendu l'européisme. Elle a perdu sa souveraineté et son indépendance.
• Elle s'est soumise au mondialisme. Elle a perdu son industrie, ses emplois, ses ingénieurs, ses techniciens supérieurs, ses ouvriers et tout le savoir-faire associé.
• Les Français ne vont plus voter et se résignent dans l'abstention. Ce sont les plus médiocres, les plus corruptibles et les moins courageux qui accèdent au pouvoir.
• La France est rattrapée par d'innombrables fautes politiques. Elle s'effondre dans de nombreux classements. Elle n'est plus crainte, redoutée et respectée.
• Plutôt que de décider en fonction de nos intérêts, la France s'est laissée emporter par ses prétentions morales et idéologiques. Elle a perdu la plupart de ses attributs de puissance.
• Le dire, et l'écrire, n'est pas du pessimisme. C'est du réalisme.
• « Le propre des apothéoses est, hélas, de déboucher sur le déclin. Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin. »
• Petit message, modeste, adressé à nos « élites » et décideurs à l'heure du bilan.