Translate

30 décembre 2022

Macron... diversion

Gilles La Carbona

Macron n’en finit plus de nous surprendre. Le voilà qui, comme le rapporte Asselineau, a déclaré avoir été victime d’une forte dépression, tout en avouant être obligé de faire le boulot de tous ses ministres, y compris celui de Borne.

Est-ce bien sérieux de sa part ? Une dépression n’est pas une mince affaire, surtout quand l’intéressé la qualifie de grave. Soit il s’agit d’une forfanterie supplémentaire, pour le faire apparaître comme un surhomme, capable de vaincre en quelques jours une telle maladie. Soit il dit la vérité et la situation est autrement plus préoccupante. Comment se faire une idée réelle ? Si on en juge par la somme des dernières déclarations et postures de l’individu, aussi farfelues qu’incongrues, on peut légitimement penser qu’il est dans un état de fatigue mentale alarmant. Ces dernières semaines, il n’a pas cessé d’affirmer des sornettes, ou d’agir de façon incohérente. Entre les soi-disant entretiens avec Poutine, qui n’ont jamais eu lieu, ou sa visite en Chine, tout est faux. Et que dire de ses délires de construction de RER dans dix villes françaises, des milliards qu’il dilapide vers l’Ukraine ou l’Afrique du Sud, ou de ses pantomimes au Qatar ?

La vraie question demeure, cet homme est-il encore apte à gouverner la France ? N’oublions pas qu’il est détenteur des codes nucléaires ! Une personne déprimée, jugée instable psychologiquement, ne peut renouveler une simple licence de tir, et doit se défaire de ses armes. Un président dans le même état, peut conserver les clés qui conduisent à une guerre nucléaire : absurde.

Mais une nouvelle fanfaronnade n’est pas à écarter. Les boulangeries et autres PME du quotidien des Français, sont en train de fermer une à une et que fait ce président qui se targue de faire le travail de sa première ministre ? Rien. Il pourrait, comme l’Espagne et le Portugal, sortir de la tarification européenne de l’électricité. Il pourrait faire en sorte qu’EDF ne vende plus son électricité à perte à des boîtes de spéculation. Il pourrait permettre aux PME de revenir dans les tarifs réglementés d’EDF... le fait-il ? Non. Il regarde couler le tissu des PME nationales, obéissant en cela, à la lettre, à l’agenda européiste qui a toujours expliqué qu’il y avait trop de PME en France, au détriment des grands groupes. Macron propose des diversions, fait son théâtre, comme toujours, mais suit sa ligne de destruction massive et sa popularité lui importe peu, pourvu qu’on s’intéresse à sa petite personne et qu’il nous oblige à regarder le doigt, alors que nous devrions regarder la lune.

Les oppositions ne bougent toujours pas, ni pour la santé mentale supposée, ni pour la destruction organisée du pays. Elles se préoccupent de conserver leurs sièges. Ne s’inquiètent, ni d’économie, ni de guerre, ni de sécurité, ni de géostratégie. Elles s’invectivent sur des plateaux de télés poubelles, avec le seul souci de rester politiquement correctes. Pendant ce temps, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Hongrie, tentent de s’en sortir, font fronts communs, tentent de protéger économies et cultures, des folies ukrainiennes, américaines et bruxelloises.

À quand les mesures concrètes, les prises de décisions rapides pour sauver des pans entiers de l’économie et des prérogatives régaliennes ? Jamais semble-t-il. L’opposition est au théâtre, à la fois sur la scène et dans le public et pour elle, jusqu’ici, tout va bien.