Marc Amblard
1. Le 1er amendement de la Constitution des USA interdit au Congrès de voter des lois limitant la liberté d’expression (entre autres). Par extension, il empêche toute composante du gouvernement (agences incluses) de priver le citoyen de son droit d’expression (free speech).
2. Le 1er amendement ne concerne pas les entités privées comme Twitter. Partant, la suppression ou la rétrogradation d’un compte par des modérateurs du réseau social ne contrevient pas au 1er amendement.
3. En revanche, qu’une agence gouvernementale use de son autorité pour ordonner à Twitter de réduire au silence certains comptes est une violation patente du 1er amendement. Or, le nouveau propriétaire de Twitter a révélé il y a quelques jours qu’entre janvier 2020 et novembre 2022, près de 150 emails ont été échangés entre le F.B.I. et l’ancienne direction du réseau pour réduire au silence des voix conservatrices et notamment pro-Trump. Sans compter des appels quotidiens. Précisions que lesdits emails ont été authentifiés et ne sont pas contestés.
Jamais la Constitution n’avait été à ce point piétinée. De quoi consterner les Pères fondateurs du pays s'ils nous observent de là-haut.