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31 janvier 2023

SCEPTICISME SOCIAL

Gabriel Nerciat

J’avoue qu’en dépit du succès indéniable et massif des manifestations organisées par les syndicats institutionnels depuis une dizaine de jours, j’ai du mal à prendre au sérieux le mouvement initié contre la réforme des retraites.

De loin, car je n’y participe pas, il me semble à la fois trop conventionnel et paradoxalement trop consensuel pour parvenir à ébranler en profondeur le pouvoir macronien, dont l’isolement a cessé de constituer la principale faiblesse.

Il me donne même l’impression de se résumer pour l’instant à une sorte de pantomime un peu académique ou convenue que la gauche se joue à elle-même, à travers la provisoire réconciliation de la CGT et de la CFDT, devant un public qui est à la fois bienveillant et secrètement résigné.

Car à vrai dire, il n’y a aucune raison pour que Macron cède aux pressions de la rue si elles se limitent à ce qu’elles sont aujourd’hui : le Banquier Président a été réélu pour un second et ultime mandat, et assez largement par ceux-là mêmes (Mélenchon, Rousseau, Jadot, Martinez, Berger, Autain) qui manifestent aujourd’hui contre un projet de réforme, certes parfaitement injuste et bêtement comptable, mais qu’il avait pourtant très clairement assumé et annoncé lors de la courte campagne présidentielle qu’il a menée l’an dernier.

Politiquement, Macron aujourd’hui ne risque plus grand-chose, sauf si une nouvelle insurrection comparable à celle des Gilets jaunes provoquait une crise de régime, mais actuellement je n’en vois pas du tout les conditions réunies : il est rare qu’on parvienne à déstabiliser ou à renverser un chef d’État en début de mandat, surtout quand ses oppositions sont divisées et se complaisent assez bien dans l’entretien de cette division (le week-end dernier encore, les mélenchonistes ont fait élire, à 600 voix près, dans une législative partielle de Charente, une candidate macronienne contre une députée sortante du RN).

En règle générale, j’ai toujours du mal à donner raison à des gens légers, inconscients ou versatiles, qui n’assument pas les conséquences de leurs opinions ou de leurs actes.

Car il n’y a pas eu seulement la confortable réélection de Macron en amont de cette contre-réforme. Sans cesse depuis vingt ans, les Français, même s’ils s’abstiennent de plus en plus dans les urnes, n’ont cessé de porter au pouvoir des présidents maastrichiens (plus ou moins) favorables à la mondialisation et à l’intégration européenne en mode ordo-libéral de type germanique.

Que croient-ils donc ? Qu’ils vont parvenir à maintenir un système coûteux et isolé de répartition des richesses ou des retraites dans un monde voué depuis quarante ans au libre-échange global et au cœur d’une nation à la souveraineté entravée ainsi qu’en proie au déclin démographique ?

Les hommes et les femmes de gauche ressemblent de plus en plus aux aristocrates de la fin de l’Ancien Régime, dont Rivarol disait qu’ils prenaient leurs souvenirs pour des droits. Or aucun droit n’a de valeur en soi ; il dépend d’abord des normes et des principes qu’une société se reconnaît comme étant les siens à travers le choix des élites qu’elle a chargées de les défendre.

Pour que Macron recule, il ne faut pas seulement des millions de personnes dans la rue, mais a minima que sa majorité parlementaire se divise, que les vieux crabes LR lâchent le texte, et surtout que les classes moyennes paupérisées des provinces périphériques, potentiellement majoritaires chez les actifs, et les étudiants des universités des grands centres urbains entrent résolument dans la danse, sans craindre de devoir exercer contre les élus proches du pouvoir un certain degré de violences physiques (couper l’électricité de leurs permanences, c’est vraiment le minimum requis, et en fait bien peu de choses).

Je me trompe peut-être, mais pour l’instant je ne vois pas ces conditions en passe de survenir.

Les Inconnus - La guerre



L’étrange aveu de Bill Gates…

Gilles La Carbona

Les aveux de Bill Gates, le 28 janvier 2023 dernier, devraient en effrayer plus d’un. Le milliardaire change brusquement de discours et annonce tout de go, que « le COVID n’est pas plus dangereux qu’une grippe, étant donné sa faible mortalité… ». Diable, nous aurait-on menti depuis le début ? Avec des accents d’une vraie fausse sincérité, il tente de se dédouaner des décisions dont il est largement à l’initiative, notamment de la vaccination. N’est-il pas le premier concerné dans l’élaboration des vaccins, ou dans la pression auprès de l’OMS, pour une vaccination mondiale obligatoire ? Face à l’explosion des effets secondaires, il est évident qu’il tente de faire porter le chapeau à d’autres.

N’oublions pas qu’il regrettait que l’Afrique ne se soit pas vaccinée à outrance ! Donc les complotistes auraient eu raison, impossible voyons, eux qui ont été chassés des réseaux, vilipendés, eux que notre gouvernement stigmatisait dans ses clips de propagande, lorsqu’il annonçait doctement qu’on pouvait discuter de tout sauf des chiffres et de dire que c’étaient les non-vaccinés qui se retrouvaient à l’hôpital, alors que c’était faux et que ça l’est encore. On se demande bien pourquoi aujourd’hui, il n’en parle plus, de ces fameux chiffres, qui prouvent une augmentation démesurée des myocardites, AVC, cancers foudroyants et bien d’autres joyeusetés… Il est même étrangement muet.

Une dictature ne commence jamais par des camps de concentrations, mais par le contrôle de la parole, de la pensée. Puis par l’éviction de toute opposition, par le clivage de la population. Ceux qui pensent bien, et ceux qui pensent dangereusement. Car c’était bien cela, et ça le reste encore par moment, si vous ne pensez pas comme Macron, vous pensez dangereusement, vous devez donc être insultés, mis au ban de la société, puis disparaître socialement.

Donc les confinements, les obligations vaccinales, prévues par les complotistes, qui donc, ne se sont pas trompés, tout ça fut un cirque inutile qui en plus, se transforme en un genre de génocide étalé dans le temps et dont nous commençons simplement à découvrir l’ampleur… Et Bill Gates, maintenant, nous fait ses révélations d’un air tranquille, sur le ton d’un : « Je me suis trompé, n’en parlons plus ».

Il a poussé tous les gouvernements à adopter des mesures ignobles et à faire injecter un produit expérimental à des millions de personnes, alors qu’il savait depuis le début tout ce qu’il nous raconte à présent. Il a forcé à la discrimination, à l’écroulement des économies, à l’inflation, dans un but qu’il devrait maintenant nous expliquer, puisqu’il a commencé les aveux. Notre gouvernement a suivi ces recommandations, il a menti, contribué à l’effondrement de notre pays, fait exploser notre dette pour rien, et le pire est qu’il continue.

Après de telles paroles, il est à souhaiter que la justice américaine l’arrête et qu’il soit jugé. Rien à attendre de la justice européenne et encore moins de la nôtre. Ni oubli, ni pardon, il faudra que tous les acteurs impliqués, rendent des comptes. Partout dans le monde le narratif covid s’effondre, il n’y a qu’en France qu’il subsiste. Le passe-sanitaire, l’obligation vaccinale, le refus des soins à ceux qui n’étaient pas injectés : en pure perte. Les hallucinants chiffres des morts, les hélicos envoyés pour transférer les malades, c’était de la mise en scène. Le rapport du ministère de la santé, quelques mois plus tard, publiait le vrai taux d’hospitalisés COVID, 5% au plus fort. Et le Conseil Constitutionnel d’avaliser les pires infamies.

Ces gens là ne doivent pas pouvoir s’en sortir, s’ils ont menti sur ce sujet. Pourquoi les croirait-on maintenant sur les retraites ? Sur l’Ukraine ? Et que dire de nos oppositions qui semblent plus complices que pressées de faire la lumière ?


30 janvier 2023

Vaccination ARNm et odeur de sapin

Vincent Verschoore


Le Dr Retsef Levi est un expert en analyse de risques pour le MIT. Il vient de publier une vidéo sur Twitter où, au vu des études d’impact disponibles depuis début 2021 en Israël et ailleurs, il appelle à l’arrêt immédiat de la vaccination type ARNm. Il estime que l’inefficacité et la dangerosité de ces produits, notamment pour les jeunes, est suffisamment démontrée pour en justifier l’arrêt total. Il appelle à une analyse en profondeur sur la manière dont toute une communauté « scientifique » a pu accepter d’imposer un produit aussi mauvais et aussi dangereux, mais aussi financièrement rentable pour ses promoteurs.
(Il faut cliquer sur le lien « pic.twitter » pour accéder à la vidéo, sur Twitter)

Toutes choses que nous, « complotistes » démonisés à la sauce « antivax » par la bien-pensance ségrégationniste, ignorante ou corrompue et ses relais politiques, institutionnels et médiatiques, dénonçons depuis le début de cette histoire. Ce blog a commencé à s’en inquiéter sérieusement au printemps 2021, avec par exemple l’article « Vaccination Covid: la catastrophe qui vient? » (1).

Sans désespérer

Les signaux d’alerte sont apparus immédiatement, soulignés par les changements dans le narratif officiel face à l’avancée du réel, mais sans jamais remettre en cause le fondement purement commercial (et mafieux) de cette vaste expérience agricole. La question de la corruption était déjà abordée en décembre 2021, dans « Vaccination Covid, le grand marché de la corruption. » (2).

Même si la plupart des gens ne veulent plus en parler, le scandale est énorme et ses effets, sur la santé comme sur la confiance envers l’institution, encore difficiles à évaluer.

Entre-temps, les covido-fascistes macronistes et assimilés refusent toujours la réintégration des soignants, pompiers et autres suite à leur refus de se soumettre à l’expérience des Dr Mengele 2.0 (3). Aucun soi-disant « médecin » ne semble regretter avoir touché 900 euros par jour pour faire de l’abattage vaccinal, au mépris de tout serment et de toute éthique médicale.

Aucun repentir ne semble filtrer des ordres miliciens de la Gestapass et des Kapos vérifiant les Ausweis attestant de l’enrichissement des Pfizer et autres Moderna via la corruption massive du politique et des institutions, à commencer par l’Europe et l’infâme Ursula von der Leyen.

Les gens et les systèmes ayant permis et facilité la mise en place de cet immense racket sont toujours là, et ils nous la refont aujourd’hui au profit du complexe militaro-industriel et de la « guerre » non plus contre le virus, mais contre le Russe tout court (4).

Aucun politique ne semble capable d’en tirer la moindre leçon, la soi-disant « opposition » se limitant à se lever demain (le 31 janvier) contre la politique de celui dont elle appelait à la réélection en avril dernier. Alors oui, c’est désespérant, mais la volonté de résistance existe, très clairement, sous diverses formes, et tant qu’elle existe rien n’est perdu.

Censure et Fact-checking

Les Twitter Files et quelques articles parus dans la presse mainstream dévoilent le système de censure intégré aux Gafam, et pilotés par l’establishment, à l’encontre de toute « pensée déviante » et contestation du narratif officiel par des gens pourtant hautement habilités à le faire, tels que l’épidémiologiste Laurent Toubiana ici (5) ou le Dr. Jay Bhattacharya aux USA, pourtant professeur à l’École Médicale de l’université de Stanford. Un médecin, épidémiologiste, économiste de la santé et expert en santé publique spécialiste des maladies infectieuses et de leurs effets sur les populations vulnérables.

De toutes évidence, le portrait-type du militant d’extrême-droite « antivax » perpétuellement dénoncé par les bien-pensants ségrégationnistes dont beaucoup, aujourd’hui, arborent sans doute fièrement les insignes du régiment Azov.

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Vous reprendrez bien un petit ver grillé ?

H16

Sapristi, les habitudes culinaires européennes évoluent de plus en plus vite ! La nouvelle a fait quelques remous sur les réseaux sociaux : depuis quelques jours, l’Europe autorise l’utilisation dans l’alimentation humaine de deux insectes à savoir le ver de ténébrion (ver de farine) et le grillon domestique.

En pratique, cette introduction d’insectes dans le catalogue des substances autorisées dans la nourriture humaine n’est pas nouvelle puisqu’il y a deux ans, en janvier 2021, l’Europe avait déjà autorisé les larves de scarabée molitor.

Ceci dit, cette tendance n’est pas anodine et montre que des industriels bien introduits poussent à la modification des régulations actuelles, alors que les habitudes culinaires européennes n’ont pas changé en la matière (et certainement pas en une petite poignée d’années).


Mais voilà : ces insectes sont actuellement parés de plusieurs vertus à commencer par leur bon rendement alimentaire puisque leur élevage nécessite, en comparaison des stocks animaux traditionnels (bœuf, cochon, poulet ou mouton par exemple), moins d’eau, moins de nourriture et moins d’espace, à masse alimentaire équivalente en sortie. Cela fait plusieurs années que différents rapports (de la FAO par exemple) s’empilent pour vanter les mérites de l’insecte à grignoter (sous toutes ses formes), tant pour réduire la faim dans le monde que pour minimiser les impacts des élevages sur l’environnement.

Il faut dire que ce dernier est devenu l’alpha et l’oméga des politiques actuelles dans lesquelles l’Homme ne doit s’inscrire qu’à titre accessoire, en visant son effacement complet à terme plus ou moins rapide. Dès lors, puisque seule une nature riante suffit, rendre l’humain heureux et bien portant n’est plus du tout une priorité et pour le nourrir, les insectes suffisent.

L’autorisation donnée, des farines vont donc être produites pour qu’enfin, des industriels puissent proposer des pains protéinés et autres gourmandises à base de grillon dégraissé et broyé. La presse, réagissant assez mollement à l’information, a produit quelques timides articles pour expliquer la nouvelle.


Et quand elle s’intéresse un peu plus à la question, c’est avant tout pour dénoncer les complotistes qui ne peuvent s’empêcher (quelle bande d’affabulateurs, ces complotistes !) de rapprocher l’émergence de ces nourritures alternatives des douzaines de recommandations pourtant publiques d’industriels, de milliardaires et autres acteurs influents qui n’ont de cesse de vouloir notre bien à coup de grosse réinitialisation et autres projets sociétaux plus ou moins rigolos dans lesquels – coïncidence – les insectes ont un petit rôle croustillant à jouer.

Comme les complotistes voient dans cette introduction chitineuse un projet mondialiste visant à éliminer petit-à-petit nos habitudes culinaires ancestrales, il était logique que les gens sensés, pondérés et bien comme il faut s’y opposent fermement en mentionnant avec forces quelques évidences : non, personne ne va vous forcer à bouffer de l’insecte, rien ne sera caché et la composition des mets qui vont les incorporer établira clairement leur présence, voyons voyons ! Comment en douter ? Comment imaginer un rapport, même lointain, avec la façon dont furent introduits les pass vaccinaux qui n’ont forcé personne à s’injecter des produits dont la composition précise n’est pour le moment connue de personne ? Il faut avoir l’esprit tordu (celui d’un complotiste, assurément) pour faire ce lien.


Dès lors, non seulement l’introduction très discrète de ces insectes dans notre régime alimentaire ne doit vraiment pas faire l’objet d’un débat public et s’il le faut, ce sera pour louanger l’idée générale et ridiculiser ceux qui se posent des questions.

C’est donc sans surprise qu’aucun spéciste n’est monté à la barre pour venir défendre les souffrances que ne manqueront pas de subir ces insectes ainsi exploités : s’il s’agit de dénoncer les élevages actuels, de lutter contre le viandriarcat blanc de droite, il y a du monde mais pour aller lutter contre les élevages de scarabées, il n’y a plus personne.

C’est aussi sans surprise que peu de personnes s’interrogent vraiment sur l’impact de ces nourritures sur la santé des humains en général, et ce, malgré l’existence de quelques études qui montrent bien les propriétés allergènes de la chitine, ou sur le fait, désagréable mais logique, que ces insectes comestibles sont régulièrement porteurs de plusieurs parasites dont une partie est directement transmissible et néfaste pour l’homme. Au passage, dans le règlement d’exécution de l’Union européenne en rapport avec cette nouvelle autorisation, on trouvera (page 6) mention dans la composition de ces farines la présence de cyanure avec un taux de moins de 5 mg/kg ce qui laisse une marge vaguement préoccupante lorsqu’on se rappelle que la DL50 du cyanure se situe justement dans cette fourchette (0.5 à 3 mg/kg).

Mais bon, il reste assez probable que ces nourritures seront relativement sans danger et ne subsisteront donc que les questions de coûts, de goût et de tabous alimentaires. Pour le reste, il va de soi que les autorités sanitaires sauront se montrer à la hauteur de cette nouveauté, comme elles l’ont amplement prouvé par le passé, n’est-ce pas.

On doit cependant s’interroger sur la pertinence réelle de cette tendance : on part en effet encore une fois d’un constat biaisé pour ne pas dire faux que l’environnement serait détruit par l’agriculture traditionnelle et les élevages animaux ; on persiste à croire de façon stupidement malthusienne que la population ne va faire qu’augmenter, alors que le doute s’installe de plus en plus sur les projections fantaisistes de l’ONU ; on insiste sur les avantages des élevages d’insectes en matière de faible production de dioxyde de carbone, alors même que ce gaz n’est ni responsable du climat, ni même polluant puisqu’il favorise en réalité l’augmentation de la couverture végétale de la planète.

Encore une fois, on pousse (à coup de subventions) et on favorise (par la règlementation) des idées construites sur des prédicats faux. Les lubies écologistes sont directement responsables de l’actuelle crise énergétique en Europe, en sabotant les efforts pour les énergies déjà présentes et en proposant des alternatives catastrophiques.

Ce sont les mêmes lubies écologiques qui poussent maintenant des vers, des grillons et des sauterelles dans nos farines. Alors, forcément, ça ne peut que bien se passer, n’est-ce pas ?


Ils consentent tous à la guerre

Gilles La Carbona

D’où viennent la cécité et le déni des dirigeants européens ? Mais les oppositions aussi, notamment en France, consentent à glisser dans cette folie. Persister à alimenter le régime de Zelensky en armes lourdes est non seulement une erreur, mais devient une faute qui aura des conséquences que ces dirigeants ne voient pas, ou au contraire qu’ils aspirent de leurs vœux funestes et secrets, ce qui serait encore plus dramatique. Comment prétendre que défendre l’Ukraine, c’est défendre nos valeurs ? Même la servile LCI le dit, ce régime est corrompu. La fortune personnelle de Zelensky augmente inexorablement et son épouse vient en goguette, à Paris, dépenser des mille et des cents dans les boutiques de luxe, en temps de guerre. Certes, mais la Russie n’avait pas à attaquer ainsi un pays souverain, ça ne se fait pas. Mais tuer 15000 civils russophones pendant 8 ans, ça se fait ? Oui, dans la matrice occidentale, qui veut que le terme de génocide soit à la discrétion du seul jugement de l’Occident. Donc un Russe, ou une population qui revendique sa culture et sa langue russe, peut se faire massacrer et l’Occident se range du côté des bourreaux. C’est donc ça les valeurs de l’Europe ? Poutine n’avait pas le droit, car tout de même il y avait des accords de Minsk, ceux justement que Merkel et Hollande ont révélé être une plaisanterie, simplement destinés à berner la Russie. Donc le mensonge et la filouterie sont aussi la grandeur de l’Occident. Que de nobles valeurs.

Il y a un rappel historique, dans le constat de cette unanimité de notre classe politique, rangée derrière un régime ukrainien, dont le président chansonnier faisait l’apologie de Mein Kempf, tout en apprenant à son public à faire le salut nazi. Il est consternant de voir ces responsables politiques, refuser une observation sur la tournure réelle que prend l’aide militaire de l’OTAN. Il devient impossible de contester cette politique sous peine d’être taxé de pro-Poutine, ou de complotiste. La vérité a été énoncée, le cadre fixé, dès lors toute contestation est promise aux feux des critiques du pouvoir, à l’anathème des journalistes subventionnés ! Où est passé l’esprit critique ? Cet absolutisme est effrayant.

Les vraies valeurs de l’Occident et notamment de la France, seraient de tout faire pour que la paix revienne. Or il n’est question que de prolonger la guerre. Point de table ronde, point de négociations, la guerre totale et jusqu’au bout. Mais au bout de quoi ? D’où vient cet acharnement à refuser la paix si ce n’est que de poursuivre frénétiquement un combat idéologique qui ne peut effectivement cesser qu’avec la disparition d’au moins un des belligérants ?

Les observateurs militaires qui ont l’honnêteté de regarder les choses en face, expliquent que sur le terrain, la Russie va continuer à gagner. La livraison de chars lourds, et même d’avions, c’est la nouvelle lubie de la France, qui s’engage de plus en plus pour livrer des Mirages 2000, ne changera rien au niveau de la guerre en Ukraine, mais pourrait bien tout changer pour le reste de l’Europe. Tout cela alors que cette aide militaire n’arrive pas particulièrement sur le terrain, qu’elle se retrouve même sur le marché international des armes.

L’escalade va crescendo et notre parlement ne fait rien. Nos députés ineptes et endormis, laissent Macron décider seul du sort de la paix en Europe et de l’intégrité de notre territoire. À quel moment vont-ils lui demander des comptes ? Que faudra-t-il qu’il décide pour qu’ils daignent s’immiscer dans la partie et lui dire : « nous devons donner notre avis ». Tout est fait pour que nous soyons mis devant le fait accompli. Les armes, tout le monde en donne, donc nous aussi.

Il va venir un moment, l’instant de trop, ou les différentes décisions feront que nous serons dans la situation ou la farce de la non belligérance ne sera plus tenable et ou l’évidence voudra que nous n’ayons plus d’autres choix que d’officialiser notre entrée en guerre avec la Russie. Tout ça sous l’œil complice de nos représentants qui depuis le début de ce conflit laissent Macron seul à la manœuvre, que ce soit au niveau de l’aide financière, ou au niveau des livraisons de matériels de guerre. Aujourd’hui on parle de livrer des Mirages 2000, et demain ce sera quoi ? Macron, insidieusement, prépare les esprits à ce point de non-retour, celui où il nous faudra envoyer nos soldats.

Il est urgent que les parlementaires se préoccupent de ce problème et cela devient une priorité. Demain il sera trop tard, c’est la paix en Europe qui est en jeu, et nos vies. Nos sorts économique et militaire, dépendent de cette bande d’apathiques parlementaires, obnubilés par la préservation de leurs avantages, alors qu’ils devraient demander l’activation de l’article 35 de la Constitution, qui leur permettrait d’avoir leur mot à dire. Non, ils sont là, tétanisés par on ne sait quoi, à regarder le pays aller inexorablement vers la guerre. Réveillez-vous !

29 janvier 2023

« Plus jamais ça »

Catherine Gaillard

Cette phrase revient, toujours la même, comme un mantra : "plus jamais ça" ou "n'oublions jamais".
Oublier ? Qui pourrait donc bien oublier ?
"Plus jamais ça" on le sait bien, ce n'est qu'un vœu pieux, une formule magique qui permet de se tenir à distance de "l'événement" au fond... Il est tellement insupportable.
J'ai vu, comme d'autres, comme il était si facile, aujourd'hui encore, de retourner une partie de la population contre une autre, d'ostraciser tout un groupe, lui retirer la liberté de circuler, l'empêcher de continuer à aller gagner sa vie et celle de sa famille, l'insulter quotidiennement dans les médias, y compris de la part d'un président de la République ! Et tout ceci étant apparemment considéré comme chose normale. J'ai même entendu parler de camps, d'inoculations de force, je n'ai pas rêvé, nous n'avons pas rêvé ! Certains d'entre-nous n'ont pu ni voir ni accompagner leurs parents dans leurs derniers moments ! J'arrête ici, pourtant il y a tant à dire... Et les gens qui ont préconisé tout ça sont toujours aux responsabilités aujourd'hui, tiennent toujours le crachoir au gouvernement, dans les médias, sur les réseaux sociaux... D'autres encore ont l'air à peine au courant, à peine conscients de ce qui s'est véritablement passé. Donc, le "plus jamais ça" je n'y croyais déjà pas, mais j'y crois encore moins aujourd'hui. Attention, est-il utile de le préciser, mais je pense bien que ça l'est, évidemment je ne compare pas les deux "situations", je dis juste que nous sommes, êtres humains, toujours les mêmes, nous n'avons pas progressé.

mélimélo

Novax Djokovic remporte l'Open d'Australie, un an après son éviction par la dictature covidiste locale pour défaut de soumission à l'ordre agricole.
Superbe symbole.
Vincent Verschoore

⬦ Pénurie de soignants (hospitaliers et libéraux) :
« La commune de Nevers paie l'avion à huit médecins pour venir travailler à son hôpital depuis Dijon... »
On parlera de bilan carbone, mais on ne saura rien des raisons de la pénurie de soignants et on ne saura pas si ces huit médecins vont manquer à Dijon...
Segundo Cimbron

⬦ Je me demande si les politiciens (ou certains artistes) qui bossent encore à 78 ans et ne voient aucun inconvénient à ce que les éboueurs ou les maçons travaillent jusqu'à 64 ou 67 ans, auraient le même point de vue s'ils étaient eux-mêmes éboueurs ou maçons...
Segundo Cimbron

⬦ Quand Google licencie 12.000 salariés, on se dit qu'ils doivent avoir des problèmes économiques.
Au contraire, l'annonce de ces licenciements a fait bondir le cours de Google en bourse de 5,3%...
C'était le but.
Drôle de système qui récompense ceux qui détruisent ceux qui créent la plus-value dont ils se gavent.
Un système intenable.
Segundo Cimbron

⬦ Où ça commence, les riches ? Un fonctionnaire qui a un salaire brut de 3600€ en fin de carrière touche 2700€ de pension brute. Voilà un affreux riche ! Pour atteindre cette retraite, il faut être catégorie A (donc BAC + 3 minimum et aujourd'hui plutôt BAC +5 ou +7 et avoir toutes ses annuités.
Denis Collin

⬦ « Les personnes qui me critiquent ne connaissent pas bien l'économie. »
(Bernard Arnault)
« Les personnes que Bernard Arnault critique connaissent tellement bien l'économie qu'ils ne la confondent pas avec les mécanismes de l'exploitation de l'homme par l'homme. »
(Segundo Cimbron)

⬦ L'UE : non au vin, vive les insectes.
Qu'ils n'oublient pas que la révolte du Potemkine commence par la découverte des asticots dans la nourriture !
Denis Collin

⬦ Manifestant, chante un peu moins et révolutionne un peu plus, sinon tu risques de connaître les chants révolutionnaires par cœur et d’oublier la révolution que tu souhaitais voir naître.
Alexis Haupt

⬦ Le pire fléau pendant la crise covid, ça n’a pas été un virus mais la soumission intellectuelle.
Alexis Haupt

⬦ Macron n'est ni de gauche ni de droite.
La droite c'est la Nation, l'honneur, la vertu. La gauche c'est l’Égalité, la défense des travailleurs, le progrès social.
Macron est hostile à tout cela « en même temps ».
Gilles Casanova

⬦ « L’Union européenne c’est la Paix ! »
Même ça, c’était faux.
Gilles Casanova

⬦ Les peuples ont soutenu l’union européenne parce qu’ils pensaient que cette union était garante de paix. Pourtant cette union semble nous entraîner dans un conflit généralisé qui dévasterait à nouveau le continent européen sans même rechercher un compromis dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui n’est pas membre de l’Otan, sans consulter les peuples de l’union. Nous nous y opposons.
Arno Klarsfeld

⬦ Depuis des décennies, les Français acceptent de tout perdre, leur pays, leur histoire, leur culture, leurs repères et leurs frontières ; ils acceptent de diluer leur patrie dans l'entité européenne au nom d'un idéal suprême : la paix. Pour finalement laisser la macronie nous pousser vers la guerre sans réagir, sans protester.
Ils ont accepté de tout perdre pour avoir la paix, à la fin ils n'auront plus rien, pas même la paix.
Jonathan Sturel

⬦ 21 janvier 2023. Anniversaire de la décapitation de Louis XVI, le 21 janvier 1793. – Les rois ne sont pas exemplaires, loin de là, mais somme toute, plus on tue les rois, plus les peuples perdent la tête.
Claire Fourier

Les Jeux Olympiques, première étape vers une "surveillance de masse"

Vincent Verschoore

Déjà dénoncée par la Quadrature du Net, la nouvelle loi permettant la vidéosurveillance automatisée boostée à l'IA dans le cadre des JO 2024 est ici dézinguée, et dans une émission radiofrance en plus.
Comme pour le reste, le régime macroniste corrompu utilise un événement pour introduire des mesures et systèmes liberticides au profit de ses mentors du Grand Capital.
 
Extrait :
« Alors, pourquoi ce n’est pas probant ? Parce qu’il n’y en a pas assez de logiciels, de caméras. Bien sûr "si tout le monde était pisté tout le temps, partout, ça irait beaucoup mieux, ça marcherait du tonnerre cette affaire".
Ne rigolez pas, c’est le discours des industriels qui espèrent en tirer des milliards. 10% de croissance du secteur par an. En France, en 7 ans, deux fois plus de centre de supervisions. Un millier désormais et nos villes sont-elles plus sereines ?
Et puis, "les gens qui n’ont rien à se reprocher n’ont rien à craindre des caméras". C’est bien connu. Les données sont hyper protégées. Nos démocraties, très solides. Nos lois n’évoluent jamais. »

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-edito-politique/l-edito-politique-du-jeudi-26-janvier-2023-2164084?fbclid=IwAR3REk5g60ZYg34lM1OdJofn9TxpfYZr0lejXLdKqj6S2B2t3-5ynUm7GAw

Pour en savoir plus sur les enjeux de l'industrie de la surveillance
⇒ https://zerhubarbeblog.net/.../nsa-gafam-et-le.../

Les chars en Ukraine: une belle blague qui va surtout profiter aux intermédiaires

Tiephaine Soter

Les USA ont tout fait pour amener l'Allemagne à accepter la livraison de chars Leopard 2 polonais à l'Ukraine. Ces chars sont des Leopard 2A4, livrés au début des années 2000, il ne s'agit pas de la version modernisée au standard Leopard 2PL.
Le Leopard 2 est un char de combat principal (Main Battle Tank, MBT) développé en Allemagne dans les années 1970, sur les ruines encore brûlantes d'un projet de char conjoint entre l'Allemagne de l'Ouest et la France (déjà...). La version A4 est donc la 4e mise à niveau de ce char déjà ancien, équivalent des chars T-72 soviétiques, et a été introduite en... 1985. Ces chars livrés en Ukraine ne seront pas mis à niveau.
Autant dire que c'est un char totalement dépassé face aux T-72B3 et B3M (mises à niveau de 2010 et 2016) qui équipent actuellement massivement l'armée russe. Je ne parle même pas des chars T-80BVM (2017) et T-90M, ni du T-14 Armata.
Le Leopard 2A4 est "célèbre" pour avoir été le premier char occidental à être détruit par des armements d'origine soviétique en Syrie : les jihadistes du Califat en ont détruit ou endommagé 3 sous bannière turque. Ils en ont aussi capturé 2 autres. Les Turcs ne sont pas spécialement plus cons que les Ukrainiens, donc on peut s'attendre à quelques scènes du même genre du côté de Donetsk...
Côté anglais, avec les chars Challenger, ce n'est guère plus brillant. Si sur le papier le char est plus récent (1994), ce n'est qu'un recyclage du Challenger 1 avec une nouvelle tourelle. Il n'a jamais été modernisé depuis son entrée en service actif, et sa disponibilité au sein des forces armées anglaises n'est pas glorieuse : c'est une machine complexe qui requiert de l'entretien régulier, du fait de ses 66 tonnes qui pèsent littéralement très lourd sur sa suspension et son arbre de transmission. Le même problème touche le Leopard 2A4, qui pèse à peu près autant.
En fait, sur les quelque 500 chars entrés en service en 1994, seuls 56 sont actuellement en service actif effectif outre-manche...
Côté américain enfin, là je crois qu'on a la palme. S'ils vont livrer 31 Abrams pour 400 millions de dollars (alors qu'ils sont, avec le prix ajusté sur l'inflation, à 9 millions pièce... ben oui, c'est pas gratuit, "l'aide américaine"), il s'agira de la version M1A1, c'est-à-dire celle de 1985 (pour une conception de 1975). C'est, en gros, la version qui a servi pendant la Guerre du Golfe de 1991. Il est plus léger que les deux précédents, donc sensément moins exposé au problème d'embourbage dans la célèbre raspoutitsa ukrainienne (la boue lourde et collante qui a englouti tant et tant de soldats allemands pendant la seconde guerre mondiale), mais son moteur est trop faiblard par rapport à son poids, et surtout ce char n'est absolument pas fait pour combattre en milieu froid. En gros, il ne sera "utile" qu'en été, vu qu'il sera neutralisé par la boue en automne et au printemps, et par le froid en hiver. Wa.Ouh.
Mais tout le monde n'est pas perdant. S'il y a autant d'insistance à liquider les stocks d'armements européens dans ce gouffre qu'est devenue l'Ukraine, c'est parce que chacun y trouve son compte sur le plan financier. Le gouvernement ukrainien, déjà, qui perçoit son écot sur chaque livraison. Zelenski vient justement d'éliminer 9 membres du gouvernement qui étaient devenus trop gourmands, pour "corruption". Détail hilarant quand on sait que sa fortune estimée a été multipliée par 100 depuis un an, pour s'établir à plus de 3 milliards de dollars, majoritairement détenus dans les paradis fiscaux (son nom est partout dans les Pandora Papers...).
Les envoyeurs ne sont pas en reste, puisque l'argent perçu revient en partie à l'envoyeur sous forme de rétrocommission. C'est notamment ce mécanisme qui est à l'origine de l'attentat contre un bus d'ingénieurs français à Karachi au Pakistan en 2002 (14 morts) : des rétrocommissions avaient tardé à être payées à des responsables pakistanais (elles avaient servi à payer la campagne électorale de Balladur en 1995, comme il a perdu il n'a jamais pu rembourser comme promis).
On se souvient du président Sarkozy qui était si volontaire pour exporter les armements français, on se souvient encore plus de Hollande qui a été le meilleur VRP pour Dassaut que l'Histoire ait connu : tous les deux ont encaissé énormément d'argent sur des comptes offshore en rétrocommissions ; Macron encaisse tout autant depuis 2017, il n'y a pas de raison.
Et tout ce petit monde est connecté par des intermédiaires, présentés comme des "hommes d'affaires", à l'image de Ziad Takieddine dont le nom ressort dans tous les scandales politico-financiers des années 1990-2000, remplacé dans la macronie par Alexandre Benalla, reconverti dans les "affaires internationales" depuis fin 2018...
Il y a des milliards en jeu, et la guerre en Ukraine, ils s'en foutent, en réalité. Ce qui les intéresse, c'est les transactions qu'elle permet. Tant que ça durera, tant qu'il y aura des Ukrainiens à envoyer se faire massacrer sous l'artillerie russe, tout ce bordel continuera. Personne n'en a rien à branler de l'Ukraine : ce qu'ils veulent, c'est les billets que leur petit business leur rapporte en quantités astronomiques.
C'est pour ça, il n'y a aucune illusion à se faire : il y aura des Leclerc en Ukraine, et pourquoi pas, des Rafale (les avions de combat, c'est la prochaine étape)...

« Les marionnettes »

Gilles Casanova

La plupart des empires qu’a connus l’Humanité ont bien des traits en commun.
D’abord, un certain goût de l’apparat pour convaincre de la supériorité naturelle de la métropole sur les colonies, ensuite un dédain plus ou moins marqué pour le sort des peuples colonisés de la part des milieux de direction de l’empire.
Certains ont poussé l’hypocrisie en se présentant comme les défenseurs des peuples, les défenseurs des opprimés, dotés de la Constitution la plus démocratique du monde comme c’était le cas de l’URSS en 1936.
Mais il est un empire, cynique entre tous, qui chante régulièrement la lutte des peuples colonisés contre les colonisateurs européens. Qui se présente comme l’Empire du Bien, l’Empire de la Liberté. Celui qui est capable de déverser de la liberté et de la démocratie par des B-58 en répandant des milliers de tonnes de bombes sur les populations civiles, qui ont l’effet miraculeux de rendre les régions infestées par des dictateurs sanguinaires de l’axe du mal, à nouveau « démocratiques », même si c’est au prix de multiplier par cent le nombre de victimes, pendant les quelques années de l’intervention salvatrice. (...). En ce qui concerne l’empire des États-Unis d’Amérique, la liste des interventions militaires dans des régions qui ne sont là que pour souffrir serait longue. Il y en a plus d’une cinquantaine depuis la fin de la seconde Guerre mondiale…
Mais on peut aussi s’attacher à observer la première sphère, celle qui est présentée comme celle des « Alliés », mais dont de temps en temps, le vocabulaire dit la réalité. Comme le 6 juin 1944 avec l’opération « Overlord » c’est-à-dire « Suzeraineté », qui disait bien la vassalisation dans laquelle cet empire comptait tenir l’Europe après la défaite allemande.
Sous la pression du général de Gaulle, qui esquissa un pas d’alliance avec les communistes et les soviétiques pour faire reculer l’empire américain, il durent remporter leurs préfets, leurs sous-préfets et leurs billets de banque, mais le projet n’a pas changé.
La force de cet empire c’est d’acheter les âmes, les consciences, les esprits, les artistes, les journalistes – bien sûr –, et tant de politiciens.
Ainsi les projets de réconciliation européenne notamment autour de la perspective de la constitution du Marché commun autour du Traité de Rome, ont-ils été essentiellement conçus et rédigés à Washington, par le Département d’État. Et ceux que l’on baptise ici aujourd’hui « les pères de l’Europe » étaient surtout employés de ce même Département d’État de Washington DC.
De mille façons cet empire considère qu’il a la faculté de déplacer comme il l’entend, les frontières, comme au Kosovo, changer les régimes politiques – la liste serait trop longue – organiser des révolutions de couleur ici ou là, et faire passer devant un tribunal pénal international – pour crimes contre l’humanité – toutes sortes de responsables politiques qui leur déplaisent, à l’exception de ceux des États-Unis d’Amérique qui en sont dispensés par la Constitution même de ce tribunal.
Nguyen Van Thieu, Batista, Hamid Karzai, Volodymyr Zelensky, Ursula von der Leyden, Emmanuel Macron, la liste serait longue de ceux qui furent soudain sortis du chapeau, et qui a un degré ou un autre sont les marionnettes de l’empire, placées là avec une chanson à chanter, à chaque fois différente pour faire croire qu’ils sont l’émanation de la population, ce qui bien souvent ne trompe guère.
François Fillon est le favori de l’élection présidentielle en 2017, et voilà qu’il déclare dans une interview que l’urgence pour la France en matière de politique étrangère, est de retisser le lien avec notre grand allié naturel, la Russie. Quelques jours plus tard il est mis en examen suite aux révélations du Canard enchaîné, et vous connaissez la suite, vous connaissez celui qui sortit du chapeau de guignol…
Le moment venu l’empire abandonne la marionnette quand elle a servi, on lui trouve parfois une place dans le dernier hélicoptère qui quitte le toit du Sheraton à Saïgon, et parfois pas…
Mais il y a toujours derrière chaque opération l’organisation cynique de l’intérêt de l’empire.
Si nous prenons l’opération que nous voyons en ce moment, celle de l’arrivée de Panzerdivisions en Ukraine, avec des chars allemands, anglais, polonais, et américains : personne ne peut penser qu’avec une soixantaine de chars de modèles différents, nécessitant une logistique différente, une formation particulière pour les utiliser, le sort du conflit puisse en être modifié. En revanche cela rassure les petits Européens sur le caractère irrévocable de l’engagement américain aux côtés de « nos grandes valeurs européennes » : corruption sans limite, concussion, couverture d’activités criminelles néonazies, dont l’Ukraine est un si bel exemple.
Mais pendant le même temps se négocie discrètement le plan de paix, directement entre les États-Unis et la Russie.
Ce plan prévoit un démantèlement de l’Ukraine d’une façon particulièrement perverse. Une partie reviendra à la Russie comme c’est maintenant inévitable puisqu’on ne peut plus la chasser d’une partie des territoires dans lesquels elle s’est installée, et dans lesquels la population a choisi par référendum d’adhérer, étant russophone persécutée par les amis des États-Unis.
Mais ce qui est le plus drôle c’est que dans la partie non affectée à la Russie, une partie serait neutralisée et une partie otanisée, car progressivement intégrée à la Grande-Pologne, agrandissant ainsi l’influence de cet État qui hait autant les Allemands que les Russes, et ne voit son salut que dans sa capacité à empêcher tout rapprochement entre les deux, en s’appuyant sur l’oncle Sam.
Cela vaut bien de laisser tomber une marionnette parmi d’autres, dont on a abondamment garni le compte en banque dans des paradis fiscaux.
Il y a des empires qui collectionnent les victoires, et puis il y a des empires qui collectionnent les défaites, mais il faut toujours un certain temps pour que ces derniers s’effondrent.
Ainsi, défait à Cuba, défait en Iran, défait au Venezuela, défait dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, défait au Vietnam, défait en Afghanistan, l’empire US continue à considérer qu’il peut agir à sa guise.
Il est vrai qu’il a réussi à acheter une telle quantité du personnel politique en Europe à l’est comme à l’ouest – maintenant que les partis politiques traditionnels y ont largement disparu – que cette impression peut sembler fondée vu de Paris, de Berlin ou de n’importe quelle capitale de l’Europe de Bruxelles.
Mais la chute de cet empire est inéluctable, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne sera pas douloureuse, surtout pour les peuples dominés comme le nôtre. Mais trop de forces dans le monde veulent secouer le joug de cet empire, elles y réussiront.
Malheureusement il n’y a plus en Europe de personnes comme le général de Gaulle, capables de se comporter en allié sincère des États-Unis, c’est-à-dire leur proposer d’être nos amis et pas nos suzerains, comme il l'a fait à plusieurs occasions, notamment en évacuant les bases américaines de France et en sortant du commandement intégré de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord, en prononçant le discours de Phnom Penh, tout en soutenant les USA dans l’affaire décisive des fusées de Cuba.
Il ne tiendrait qu'à la volonté du peuple français de revenir à une telle position.
Chaque jour dans le guignol médiatique nous entendons la chanson de l’empire. Et uniquement elle, mais combien de temps va-t-il encore y croire ?


ChatGPT : « Quand allons-nous arrêter la marchandisation de notre existence ? »

Le philosophe Éric Sadin appelle à mettre d’urgence des limites à la nouvelle intelligence artificielle ChatGPT, qui peut répondre aux questions des humains rapidement et de manière détaillée, à « décider individuellement et collectivement de nous en détourner ».

https://fb.watch/im0BbjMBJt/


« Vous n’avez pas honte ? »

Maxime Tandonnet

- 22/1/2023 - M. Olivier Faure et son adversaire du parti socialiste se battent pour revendiquer le leadership d’un parti, le PS, en plein effondrement. En ce moment, ils n’ont pas d’autres sujets plus graves ? Chez LR, la grogne des retaillistes contre les ciottistes pour le partage des fromages internes fait parler d’elle dans la presse : dérisoire au regard des enjeux nationaux actuels. L’ancien monde politique (antérieur à 2017) paraît ainsi déterminé à aller jusqu’au bout de son suicide.

Le PS meurt d’avoir trahi sa cause, la défense de la classe ouvrière et moyenne, au profit d’un discours écolo-bobo-migrationniste. De même, LR agonise de ses ambiguïtés. Ce parti s’est présenté comme parti d’opposition, avec 62 députés qui ont été élus essentiellement pour s’opposer au pouvoir macroniste. Miné par les trahisons opportunistes depuis 2017, après avoir soutenu sans vergogne la politique liberticide sous la crise sanitaire, il donne aujourd’hui sa caution à une réforme des retraites aussi inutile et impopulaire qu’inéquitable, dont l’unique but (il n’y en a pas d’autre) est de servir de trophée final au macronisme. Quelles que soient ses dénégations, cela s’appelle, de fait, un parti béquille, ou un parti supplétif.

Quant au macronisme, il tremble comme une feuille devant le nouveau séisme invraisemblable qu’il a déclenché (le troisième de cette ampleur après les GJ et le mouvement de 2019… Il faut le faire). Qu’il tremble ! On finit hélas par s’habituer au pire, au cynisme comme au mépris du peuple. Ce nouveau séisme dans une France qui souffre, dévastée par l’inflation, l’appauvrissement, le chômage, l’insécurité, la faillite de ses services publics (école, hôpital) ne peut qu’amplifier toujours davantage la souffrance des plus fragiles – notamment les patrons et salariés de petites entreprises. Dans l’histoire comme en politique, la vulgarité se confond toujours avec le culte du chef au détriment de l’intérêt public.

A l’ultragauche, les choses ne vont pas mieux si l’on en juge par la dérive gauchisante et surréaliste des écologistes (discours de Mme Sandrine Rousseau). Quant à la droite « nationaliste », elle ne se porte moins mal qu’en apparence. Son rayonnement est entièrement fondé sur le culte de son leader. Le jour où de nombreux Français ouvriront les yeux, elle sombrera comme les autres. Ainsi il paraît que Mme Le Pen soigne sa stature internationale en se baladant en Afrique pendant que le pays se soulève contre une réforme absurde, comme une sorte de Macron de droite radicale, en moins maligne : la dame prépare ainsi sa quatrième défaite en 2027 (et la neuvième de son clan après les cinq de son père). Et pour faire élire qui cette fois-ci ?

L’autre jour, M. Faure a apostrophé M. Dussopt, ex-socialiste aile gauche, jadis farouche ennemi de tout relèvement de l’âge du départ à la retraite, désormais ministre macroniste et devenu l’artisan et porte-parole de l’actuelle réforme : « Vous n’avez pas honte ? » (d’un tel opportunisme). Une excellente question, qui s’applique plus largement à l’ensemble de la classe politique nationale. Le lien de confiance est brisé sans doute définitivement. Et la question qui se pose à nous : la démocratie est-elle possible sans classe politique nationale ? Un modèle de démocratie décentralisée et référendaire est-il inventable en France ? Il serait temps d’y penser…

L'État doit s'occuper avant tout des Français

Yann Bizien

Comme par hasard, sans doute pour mieux nous faire croire qu'il ne pourrait plus financer notre système de retraite, Bruno Le Maire lance aujourd'hui une vaste opération de chasse aux gaspillages après avoir dépensé tant d'argent des contribuables sans compter, sans efficacité politique et économique.

Emmanuel Macron finance la paix civile, la solidarité nationale, la solidarité immigrationniste et la guerre en Ukraine à grands frais. Il finance nos besoins par la dette. Préleveur omnipotent et redistributeur international, mais surendetté, vulnérable et en faillite, l'État macroniste ne peut plus investir dans la défense, la sécurité intérieure, l'éducation, la justice, la réindustrialisation, la santé, notre souveraineté énergétique, agricole et la transition énergétique.
 
L'État macroniste, c'est le délitement de la démocratie, la dégradation de l'autorité, l'incapacité à enrayer la violence qui monte dans le pays, la dégradation du service public, la paupérisation de nos armées, de la Police, de l'École et de nos Hôpitaux. L'État macroniste, c'est l'incapacité à restaurer les fonctions régaliennes. L'État macroniste, c'est celui qui n'a plus les moyens de ses ambitions, et qui fait aujourd'hui illusion.
 
Notre système de retraite peut trouver aisément son équilibre à 62 ans avec la préférence nationale qui n'est pas honteuse mais normale, légitime et fondée. L'État doit s'occuper avant tout des Français, de la souveraineté française et du destin de notre pays. Il n'a pas vocation à s'occuper des autres. S'occuper des autres, c'est de l'idéologie coûteuse et financièrement insupportable pour un pays en faillite.

"Faire simple", disait Foch.

FAUT-IL ABOLIR LES MILLIARDAIRES ?

No Wan

On a pris l’habitude d’être inondé de faux débats, de sujets qui jouent sur nos émotions et nous font oublier l’essentiel. La pseudo-insécurité de la France profonde, le genrisme, le wokisme, la représentation des écureuils roux dans le cinéma ou encore les transferts de joueurs de foot dont une majorité de Français se fout royalement…

Enfin une vraie question de société : faut-il abolir les milliardaires ?

5 milliardaires français sur 6 sont devenus encore plus riches en 2023. L’homme le plus riche du monde est un Français (non, c’est pas Elon Musk), Bernard Arnault dont le patrimoine s’élevait à 85.7 milliards d’euros en 2020 et qui culmine aujourd’hui à 214 milliards.

Alors qu’un milliard de personnes n’a pas accès à l’eau potable, une minorité de familles possède plus de richesses que des nations.

Vous me direz : « mais, ils l’ont mérité cet argent… » ou encore « tu t’imagines le nombre de personnes qu’ils font vivre ? »…

L’ont-ils mérité ? C’est une vaste question mais ce n’est un secret pour personne, on ne devient pas riche sans « casser des œufs ». En France, 97.5% des ultrariches n’ont jamais eu besoin de travailler, ils ont simplement hérité de leur richesse à la naissance (en biens immobiliers en grande majorité).

Le ruissellement ? Ça fait 20 ans qu’on sait que c’est faux. Il s’agit là de l’argument principal des défenseurs de la richesse à outrance et du néolibéralisme mais le phénomène a été débunké et une pléiade de sociologues s’accordent à dire que les ultrariches sont les véritables parasites de cette société (Monique Pinçon-Charlot, pour ne citer qu’elle).

Quel est le problème alors avec les milliardaires ?

Le problème est démocratique. Peut-on accepter qu’un homme devienne plus riche qu’une nation ? Bernard Arnault n’a pas de comptes à rendre. Il fait ce qu’il veut de son argent. Il n’a pas de sénateurs, de conseil d’État ou de députés pour s’opposer à ses caprices. Si ces « entrepreneurs » décident de s’acheter tous les médias, qu’en sera-t-il de l’indépendance de la presse ? (ah merde, c’est déjà fait…). Sans parler de leur mainmise sur l’économie, la politique, l’environnement, l’opinion, la culture, etc…

Pas besoin d’être communiste pour comprendre. Les ultrariches sont un danger pour la démocratie. [...]


28 janvier 2023

LES GRILLONS

Radu Portocala

La récente autorisation qu’a donnée la Commission européenne pour la mise sur le marché de la poudre de grillons domestiques en tant que « nouvel aliment », et son utilisation dans une large série de produits de l’industrie alimentaire, a entraîné une certaine émotion, assez mesurée toutefois. Cette faible réaction serait-elle due à l’incrédulité ? À une forme de lassitude ? À une terrible forme d’abandon ?
Cette dernière décision est pourtant la troisième de ce genre. La Commission a déjà approuvé l’utilisation des criquets et des vers de farine dans diverses préparations ou même tels quels (comme les commercialise, par exemple, la société Jimini’s).
La vente en Europe de la poudre de grillons domestiques, dit le Règlement d’exécution de la Commission est réservée pour une durée de cinq ans, en exclusivité, à la société Cricket One qui détient et a refusé de le dévoiler le secret de fabrication. Comme pour les vaccins dits anti-Covid. C’est une société vietnamienne – une start-up, telle qu’on les aime à l’Élysée ces dernières années – qui a ramassé beaucoup d’argent, mais ne dit pas quelle en est la source. Les obsédés de la viande artificielle, comme le célèbre Bill Gates, ne sont peut-être pas étrangers à cette générosité.
La question qui se pose, cependant, est de savoir quels ont été les arguments par lesquels cette société a persuadé la Commission européenne d’autoriser la vente de son produit. Ou, plutôt, pourquoi la Commission a-t-elle accepté la proposition de la société Cricket One ? Envisage-t-elle, a plus ou moins longue échéance, d’interdire la commercialisation de la viande animale ? Prévoit-elle une grande famine en Europe, qu’elle songe combattre avec des grillons dessechés ? Veut-elle nous dresser ? Nous faire plier aux fantasmes les plus délirants d’un groupe de bien-pensants déments ?
L’histoire des anciens temps présente comme une abomination le fait que, durant les périodes de disette, les pauvres mangeaient des rats ou des racines – qui, d’ailleurs, n’étaient que les légumes qui poussent sous la terre. Voilà que les temps modernes, dévastés par l’écolo-progressisme, laisseront derrière eux le souvenir d’une société imbécillisée et asservie au point de se repaître d’insectes.

PHILOSOPHIE

Alexis Haupt

Le danger relève plus du système qui permet à un maître d’abuser du pouvoir que d’un maître qui en abuse

- 28/1/2023 - Et puis, lecteur, quand on a médité sur la nature humaine, on sait que le pouvoir sans contrôle est dangereux. Que cela peut aller jusqu’à créer des monstres. Par conséquent, dans un régime qualifié par le peuple lui-même de tyrannique, d’abusif ou de non démocratique, il incombe à ce peuple de se poser la question de savoir qui, dans ce régime, a le pouvoir de tyranniser ou d’abuser du pouvoir. Eh oui, car un peuple qui se plaint d’être gouverné par des gens qui abusent du pouvoir et qui croit que c’est là la cause profonde de tous ses maux, est un peuple qui n’a pas assez médité sur la nature humaine. C’est un peuple qui n’a pas compris les fondamentaux : « Tout homme qui a du pouvoir va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. » Celui qui comprend cela comprend que toute personne au pouvoir dans un régime non démocratique, c’est-à-dire dans un régime où les contre-pouvoirs sont inexistants ou trop faibles, a de grandes chances de finir tôt ou tard par en abuser. En fait, lecteur, la question est : qui dans le régime où tu te trouves actuellement est dangereux pour la souveraineté populaire, c’est-à-dire pour la démocratie ? La réponse est simple : ceux qui sont au pouvoir. Eh oui, qui d’autre peut abuser du pouvoir sinon ceux qui sont au pouvoir ? [...]

Du permis à point au permis par abonnement

H16

Avec l’augmentation récente (aussi soudaine que purement coïncidentale) des accidents vasculaires cérébraux et des crises cardiaques, il n’est pas inenvisageable de voir quelque peu augmenter le nombre de blessés et de morts sur les routes. Voilà donc l’occasion rêvée de sensibiliser les foules à une nouvelle problématique (comprendre : insérer de la nouvelle propagande aux forceps) : le permis de conduire ne peut pas continuer à être attribué à vie, sans vérifier régulièrement la validité de son détenteur, enfin, voyons !

C’est en tout cas ce que fait comprendre la presse avec quelques articles parus ici ou afin de commencer dès à présent d’imbiber les cerveaux des Français avec les notions indispensables au succès de cette nouvelle mesure, prévue quelque part pendant l’été, période propice aux petits coups de poignards républicains.

Tout part d’un constat : la France, comme l’Allemagne ou la Pologne, attribue son permis de conduire à vie et ne le conditionne pas à autre chose qu’un examen initial et au respect du code de la route, au contraire d’autres pays où ce permis est assorti d’une vérification régulière de l’état de santé. Et devant l’absence de tout contrôle, le citoyen français (comme l’Allemand et le Polonais, d’ailleurs) est alors laissé à son seul discernement ce qui, bien évidemment, revient à filer une mitraillette à un enfant : le voilà donc qui continue à prendre le volant malgré son âge, ses déficiences, et qui, dès qu’il le peut, vient s’encastrer dans une jeune fille qui passait par là dont l’histoire servira ensuite d’illustration au projet de loi que plusieurs députés vont nous fignoler fissa ce printemps pour un vote discret et unanime fin juillet, juste avant de boucler la session parlementaire et de partir faire des pâtés de sable sur les plages rôties par le soleil aoûtien.


Cette mesure est, bien évidemment, indispensable : d’une part, les autres le font (donc c’est une bonne idée). D’autre part, cela va éviter des accidents (peut-être). Enfin, ce ne sera l’occasion d’aucun débordement ni d’aucune dérive, ce qui garantit un succès inévitable.

Car oui, ce sera facile à mettre en place. Pensez donc ! Il s’agit essentiellement de s’assurer que le titulaire du permis est en moyen de conduire son véhicule, ce qui veut dire, sauf à vouloir instaurer un contrôle poussé particulièrement complexe et coûteux à mettre en place, qu’un médecin va essentiellement vérifier la vue et les réflexes de base du conducteur (et encore), ce qui ne voudra à peu près rien dire. Le nombre d’accidents évités frôlera peut-être douze à l’année (les bonnes années) mais on n’en saura rien car en pratique, ce nombre sera à peu près impossible à évaluer. Et puis rassurez-vous : les rodéos motocyclistes et autres courses sauvages sur périphérique se réalisant sans permis, elles continueront sans le moindre souci.

Mais au moins, le législateur et les forces publiques auront agi pour éviter ce fléau : en produisant une loi finement ouvragée au moment propice – c’est-à-dire lorsque le pays, devenu de Cocagne, n’a plus guère d’autres soucis importants à gérer avant – la France continuera sa marche vers un progrès douillet de sécurisation totale de sa population en multipliant les législations bâties sur des cas de plus en plus spécifiques et rares.

Même s’il est vrai que l’acharnement électoral à désigner des élus toujours plus stupides et veules tendrait à prouver que les citoyens ne sont plus tout à fait au taquet intellectuellement, cette nouvelle initiative législative revient, une fois encore, à les traiter comme des imbéciles, en oubliant complètement (sciemment ?) toute possibilité de les responsabiliser. Du reste, faire une erreur de conduite (aussi grave en soient les conséquences) peut arriver à tout le monde, et la multiplication des examens n’y changera rien.

Notons que comme à chaque fois, tout part d’une bonne intention dont l’enfer est pavé et d’un désir d’encoussiner un peu plus la populace dans une camisole de force législative molletonnée, de ce désir de protéger tout le monde et tout le temps, maintenant typique des institutions en déliquescence avancée. Et la protection de tous, tout le temps, et quoi qu’il en coûte, cela marche très bien : nous en avons eu un petit aperçu ces dernières années, et quelle réussite cela fut !

Cependant, l’introduction de ces mécanismes supplémentaires ouvre de nouvelles opportunités républicaines et festives revigorantes !

Ainsi, une fois le “nouveau permis” mis en place, tout sera bien cadencé, et ses détenteurs feront la queue chez le médecin pour obtenir le précieux sésame administratif… Tous les ans parce que le lobby des médecins, travaillant le législateur au corps, aura trouvé une autre rente (avec celle des certificats scolaires et les certificats d’aptitudes pour les sports en association). Les assureurs y verront une nouvelle façon d’augmenter les primes et diminuer les indemnités versées, et les forces de l’ordre l’opportunité de pruner avec joie ceux qui n’auront pas eu leur petit coup de tampon qui va bien. Il n’est pas loin le temps où l’on pourra même utiliser un prétexte d’invalidité politique subite pour couper de leur volant ceux qu’on voudra punir.

Mieux : en rendant l’examen de plus en plus restrictif, on va pouvoir moduler habilement la population apte à se déplacer en voiture. Pratique, lorsqu’on cherche par tous les moyens à sucrer la voiture des habitudes citoyennes !

Petit-à-petit, le droit de conduire devient donc un privilège octroyé de façon de plus en plus arbitraire et discrétionnaire puis, un beau matin, un abonnement soumis aux désidératas du pouvoir en place.

Le succès est dès lors garanti !


UNE PÉTITION POUR LA PAIX EN EUROPE

Gabriel Nerciat

Si l'on m'avait dit il y a encore moins d'un an que je partagerais un jour sur mon mur FB une pétition initiée par Arno Klarsfeld, à vrai dire je ne l'aurais pas cru.
Mais pourtant, tout arrive : cette guerre d'Ukraine, comme la plupart des guerres sans doute, m'aura permis, entre autres choses, de découvrir la vérité sur la valeur d'un certain nombre de gens ; ceux qu'on croyait plutôt intelligents et courageux et qui se sont révélés le contraire, ou vice versa.
En attendant, à l'heure où le vieux forban irlandais de la Maison Blanche et ses larbins allemands ou polonais cherchent à nous entraîner vers le pire, cette pétition est la bienvenue, et elle cible juste : l'Union européenne, cette institution scélérate qui a étendu ses pouvoirs illégitimes au détriment de la souveraineté des nations du vieux continent, n'est plus qu'une serpillière sanglante à la solde de l'OTAN.
Elle s'est trop longtemps prévalu de l'amour de la paix pour qu'on l'autorise aujourd'hui à nous entraîner vers une guerre mondiale qui serait à la fois suicidaire, effroyable et insensée.
N'hésitez donc pas à signer cette pétition et à la faire circuler largement.


Macron ne voulait pas que ça fuite…

Rémy Watremez - Juste Milieu

Chère lectrice, cher lecteur,
Quel est le point commun entre tous ces journalistes ?

• Guillaume Tabard, rédacteur en chef du Figaro
• Dominique Seux, directeur délégué des Echos et éditorialiste sur France Inter
• Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde
• Nathalie Saint-Cricq de France Télévision
• 6 autres journalistes complètent la liste, dont les noms ne sont pas encore connus…

On parle des journalistes les plus influents du pays, ceux que l’on retrouve dans les plus gros médias.
Le lien ?
Tout s’est passé il y a quelques jours seulement.
Le plan était presque parfait…
Nous sommes le 17 janvier 2023.
Deux jours avant la mobilisation nationale contre la réforme des retraites.
Le service de communication de l’Élysée est en ébullition.
Les Français vont manifester en masse et…
… la moitié du gouvernement sera à Barcelone pour un sommet franco-espagnol !
Les médias doivent tenir le couvercle sur la marmite et tout faire pour calmer le jeu.
Emmanuel Macron a une idée : inviter nos fameux 10 journalistes à déjeuner.
Objectif : “distiller la bonne parole” et donner les “éléments de langage” aux 10 journalistes les plus influents de la “place parisienne”.
Il faut influencer l’opinion publique sur les manifestations qui approchent.
x Relativiser l’importance de la mobilisation
x Focaliser sur les faits de violence dans les cortèges
x Décrédibiliser le mouvement au maximum
C’est l’idée d’Emmanuel Macron…
… que tous les médias soumis minimisent l’ampleur de la mobilisation populaire !
Sans le vouloir ou par naïveté, c’est la journaliste Eve Roger qui a vendu la mèche en direct sur France 5, le 23 janvier.
Mieux : l’éditorialiste révèle que le président a interdit aux 10 journalistes de dire qu’ils l'avaient rencontré !
Et voici le résultat, le lendemain de ce déjeuner au sommet…
Vous avez dit propagande ?


Qu’Emmanuel Macron se comporte comme un tyran éclairé, nous le savions déjà…
… mais que nos journalistes se soumettent aussi grossièrement, c’est du jamais vu !
Covid-19, guerre Russie-Ukraine, élections présidentielles…
Plus que jamais, les doutes sont permis.
Combien de fois l’Élysée a convoqué les médias pour distribuer “les éléments de langage” ?
Une telle soumission médiatique est-elle compatible avec la démocratie ?
Maintenant, la situation est claire…

27 janvier 2023

En temps de guerre, l’information est une arme mais aussi une victime

Alexis Poulin

Alexis Poulin est journaliste et fondateur du Monde Moderne.
 F. Froger / Z9, pour FranceSoir

Journaliste, fondateur du site Le Monde Moderne et éditorialiste chez RT France avant la censure de ce média en mars 2022, Alexis Poulin dénonce dans cet "Entretien essentiel" "les applaudissements" par "certaines parties de la presse française" aux sanctions exécutées contre la chaîne d’information russe. La dernière en date : le gel, par le Trésor, des comptes bancaires et des flux entre la maison mère et la société de droit français. Les accusant de faire preuve de "manipulation sémantique" en qualifiant RT France d' "armée de guerre", le journaliste martèle que les collaborateurs de ce média "sont des journalistes français, qui font un travail sur des sujets français." Mais "malheureusement, les voix pacifistes sont écartées, moquées pour faire passer RT France pour un organe de propagande", déplore M. Poulin. Quoi qu'il en soit, il s'agit là d’une "censure [qui] va faire date, car cela signifie que, derrière, toute la logique européiste qui se met en place est une logique de censure et de propagande", affirme l'éditorialiste, qui met d'ores et déjà en garde qu' "il y aura des prochains sur la liste", citant la chaine CNews et la question du renouvellement de ses fréquences TNT.


26 janvier 2023

LES CRÉTINS ET LES CRAPULES ou LES PLAISIRS D'UNE JOURNÉE FASTE

Gabriel Nerciat

Quoi de neuf, aujourd'hui, cher ami ?
Bof, pas grand chose. Le petit chat est mort sous un train.
Oh, et puis si, tiens : la Troisième Guerre mondiale vient juste de commencer, comme dirait Emmanuel Todd.
Au début, ça énerve, c'est vrai, mais tout compte fait, ça n'a pas que des inconvénients. Voyons en tout le bon côté des choses.
À mes yeux, je l'ai déjà dit, les partisans de l'Ukraine se répartissent en deux catégories assez nettement différenciées : les crétins et les crapules.
Les crétins (là comme ailleurs) sont évidemment les plus nombreux, saoulés par la saturation de leur propre sottise, et vont répétant depuis presque un an, comme un robotChat inepte ou un HAL kubrickien et sénile qui aurait définitivement bugué : "L'Ukraine est une pauvre nation démocratique et fragile, agressée par le méchant ogre impérialiste russe ; aidons-la, c'est notre devoir, quoi qu'il en coûte (encore !)."
Malheureux les crétins, aurait dû dire l'Évangile des Béatitudes, car la Terre ne sera jamais à eux.
Les crapules, elles, sont un peu moins nombreuses, mais évidemment beaucoup plus intéressantes : leurs mensonges disent toujours quelque chose de la vérité, même quand leur vénalité semble plus forte que leur fanatisme.
Il suffit de lire les plumes les plus délirantes et les plus abjectes au service du bacille euro-atlantiste, comme la grosse et bubonique Françoise Thom, le spectral et systématique Alain Besançon ou l'ahurissant et grotesque général Yakovleff : eux, qui bavent par terre depuis des mois en évoquant avec volupté la décomposition prochaine de la Russie et le retour au Temps des troubles du XVIIe siècle, ne se parent pas des idéaux victimaires de la Justice internationale. Leur furie obsessionnelle n'a pas besoin d'alibis moraux.
C'est pourquoi on les voit un peu moins dans la lucarne que les p.tains mieux achalandées comme Pascal Bruckner ou la secrétaire perpétuelle de l'Académie française : car sans le vouloir ou le voulant, les crapules confirment assez rigoureusement ce que dit sans varier Poutine depuis des mois.
À savoir qu'au bout d'un certain nombre de dizaines de milliards de dollars octroyés par l'État fédéral américain aux mafieux et aux ukronazis de Kiev, il ne s'agit plus là d'un simple enjeu régional, mais d'une volonté d'anéantissement de la nation et de la puissance russes qui n'a pas eu d'équivalent depuis le dernier conflit mondial.
Au moins, maintenant, avec la décision de Biden préparée par l'activisme des nationalistes polonais, les choses sont claires.
Les crétins ne pourront plus s'interposer très longtemps face à la déferlante langoureuse et inexorable des crapules.
Ils ne pourront plus venir geindre et pleurer à longueur d'antenne avec leur indignation tolstoïenne à deux roubles (je parle de Léon, pas de Piotr).
Ils ne pourront plus mentir sans un minimum de mauvaise conscience fugitive. Du moins, il faut le souhaiter. Le crétin, pour crétin qu'il soit, n'en est pas moins un homme.
Bref, ils vont devoir, enfin, arrêter leurs chars.

Ni sociale, ni économique, la réforme des retraites est politique !

Jacques COTTA

Tout observateur un tant soit peu honnête s'accorde à dire que cette réforme des retraites n'est ni une obligation économique, ni une nécessité sociale... Alors quelles sont les raisons inavouées d'une telle réforme ? Pourquoi Macron prend-il le risque d'affronter des millions de Français mobilisés ? Quelles sont ses visées politiques ?
Une vidéo à voir, réfléchir et commenter...

TPE-PME : la disparition planifiée

Pierre Duriot

26/1/2023 – Les boulangers sont dans la rue et avec eux, tout un tas de professions artisanales et industrielles, désormais incapables de payer leurs factures énergétiques et qui choisissent, contraintes et forcées, de mettre la clé sous la porte. On pourrait croire qu’elles y mettent de la mauvaise volonté, tant les aides de l’État sont là pour leur permettre de passer ce mauvais cap. Il n’en est rien et l’État, avec ses airs bienveillants, ne propose jamais que des bouts de ficelle, pour « aider » à surmonter les problèmes qu’il a lui-même générés.

Ce même État, donc le président Macron, a pourtant plusieurs solutions à sa disposition. Maintenant que les centrales nucléaires remarchent, il pourrait faire baisser les prix et même, vendre du courant à l’étranger. Il pourrait également, sortir du tarif réglementé européen, comme l'ont fait le Portugal et l’Espagne. Il pourrait aussi ne pas fixer de barre et autoriser, toutes les entreprises, à rejoindre le tarif réglementé d’EDF. Il pourrait encore, cesser d’obliger EDF à vendre une bonne part de son courant, à des opérateurs privés, qui ne produisent rien. Il ne fait rien de tout cela, que nous préconisons, au RPF et chez d’autres et on peut se demander pourquoi il campe et fait camper EDF et nos entreprises, sur ces positions intenables.

Pour les prix des carburants fossiles, il en va de même. Le prix du brut tourne actuellement autour de 80 euros, soit comme en octobre 2010, le gasoil valait alors, autour d’1.20 euro. Il est actuellement autour de deux euros. Même en tenant compte des fluctuations entre Euro et Dollar, il est aisé de comprendre que le prix de ce gasoil, utilisé par les entrepreneurs, est maintenu artificiellement au plus haut, par les taxes.

La conclusion est que ce gouvernement planifie la disparition des PME et TPE, il le fait sciemment et pour ne pas que cela se voit trop, il médiatise à outrance et à grand frais, des mesures totalement inefficaces, en s’arc-boutant désespérément pour ne pas prendre les décisions qui sauveraient notre tissu entrepreneurial local. Et en expliquant doctement, avec des arguments fallacieux, pourquoi, il ne servirait à rien de prendre les mesures de bon sens qui s’imposeraient. On se prend à espérer que ces gens seront un jour comptables de ce qui apparaît, non pas comme de la mauvaise gestion, mais comme une destruction programmée.

« L’absence »

Gilles Casanova

Le ministère de l’intérieur a dû reconnaître plus d’un million de participants aux manifestations contre la réforme des retraites à l’occasion de la journée de grève interprofessionnelle jeudi dernier, 19 janvier. C’est dire qu’il y en avait beaucoup plus, tant nous sommes habitués aux mensonges de ce ministère de l’intérieur sur le nombre de participants aux manifestation, depuis quelques années… La tradition, depuis les Gilets jaunes, voulant que le chiffre des manifestants soit donné la veille aux médias des milliardaires, qui le répéteront le lendemain comme une vérité étincelante.
On notera aussi qu’avec le départ de Didier Lallement de la Préfecture de police, c’est aussi une version sadique du maintien de l’ordre qui a été écartée au profit de la tradition française d’un dispositif important, mais enfoui dans les rues adjacentes, capable d’intervenir rapidement en cas d’incident, mais qui ne vise pas à transformer le fait de manifester en une aventure assurément périlleuse pour sa santé.
Proportionnellement au nombre d’habitants, ces manifestations étaient beaucoup plus nombreuses dans toutes les villes du pays que dans la capitale, ce qui est lié au caractère extrêmement complexe des déplacements dans une agglomération de 12 millions d’habitants, surtout un jour de grève des transports.
L’ampleur de ces rassemblements, où l’on a vu parfois jusqu’au quart des habitants d’une agglomération participer à la manifestation, montre la colère accumulée contre les milliardaires et leurs marionnettes actuellement dans les palais de la République. La colère contre leur politique qui n’a pour but – ouvertement – que d’enrichir leur maîtres à tout prix, en organisant le « ruissellement » du bas vers le haut.
On n’a jamais été aussi riche en France, lorsque l’on est riche, et l’on a jamais eu depuis un siècle autant d’inégalités dans notre pays.
Il s’enrichissent à mesure que nous nous appauvrissons, il y a là une logique implacable. Elle a été appelée au XIXe siècle par un ministre de Napoléon III qui se glorifiait de mener une telle politique : « La lutte des classes ».
C’est cette politique, qui n’est ni de gauche ni de droite, comme annoncée par le prince-président Macron, c’est elle qui est menée chaque jour. C’est une politique de régression sociale en tous domaines. C’est aussi une politique de destruction de la Nation, de son tissu industriel, de la capacité d’instruction de ses enfants, de la capacité de décision dans tous les domaines, de son indépendance, pour la mettre à la remorque du navire principal de l’Empire, les États-Unis d’Amérique.
Les décisions qui concernent la France et les Français ne sont plus prises à Paris, elles sont prises dans des cénacles obscurs, à Bruxelles, à Washington, elles sont préparées à Davos à Bilderberg et dans d’autres occasions de cette « démocratie des milliardaires » où ils échangent entre eux sur le meilleur moyen de confisquer la planète à ses habitants. Il faut dire que c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’un groupe si restreint de personnes – quelques centaines – détient la majorité absolue de la richesse sur Terre.
Donc probablement près de 2 millions de manifestants ont dit ouvertement leur rejet des conséquences de ce système politique.
Mais beaucoup plus fort, lorsque les sondages commandés par les médias des milliardaires font apparaître que 55 % des Français trouveraient normal que le pays soit bloqué pour en finir avec cette réforme, cela montre que la colère, la haine souvent, contre ce régime et les marionnettes qui l’incarnent est profonde et durable.
Depuis quelques années, sondeurs, sociologue, chercheurs en sciences sociales, nous disent à quel point l’on n'avait pas connu un tel rejet, une telle haine contre des gouvernants, depuis Pierre Laval.
Mais voilà, en politique la question ne se situe pas exactement là. S’il ne se trouve qu’une seule personne, vous-même, pour aller voter pour vous dans une élection que la population va mépriser, eh bien, vous êtes élu !
C’est un peu ce qui nous arrive. De scrutin en scrutin, la population se détourne des urnes tant l’offre politique ne propose essentiellement que des versions cosmétiques différentes de la politique d’enrichissement des milliardaires.
L’une va crier qu’elle veut « la France aux Français » mais tous les six mois renonce à une des mesures qu’elle a pu proposer ces dernières années pour rendre un tout petit peu d’indépendance nationale à notre pays, indépendance nationale sans laquelle toute proposition politique n’est qu’une illusion d’optique.
D’autres vont crier haut et fort qu’ils sont dans l’opposition, et même qu’ils sont « la gauche » et se placer immédiatement sous la protection de Bruxelles au nom de « l’internationalisme », alors qu’il s’agit simplement d’un soutien au pouvoir des milliardaires, même s’il est chamarré d’une logomachie d’extrême gauche du Capital : en avant pour le woke, le décolonial, l’écriture inclusive, et la magnification de la figure du migrant.
Mais, dans les faits, ils ne sont capables que de faire élire, à toute force, la marionnette des milliardaires, puis au Parlement de s’assurer que bien qu’elle n’ait pas la majorité absolue, elle puisse mener sa politique comme elle l’entend, le tout drapé dans un « anti-fascisme » d’opérette.
Et c’est bien là le problème majeur de la France. Le peuple ne veut plus de ses dirigeants, le peuple ne veut plus de la direction dans laquelle le pays est mené, qui est contraire à ses intérêts, contraire à son Histoire, contraire à la représentation qu’il se fait de sa capacité de décider en commun de son destin. Mais il ne trouve nulle part dans ceux qui ont accès à la parole publique une offre politique qui réponde à son attente.
Traditionnellement, dans l’histoire de France, une telle situation débouche sur des convulsions, d’où émergent plus souvent des individus « providentiels » que des idées précises et construites.
C’est peut-être pour cela que parmi ceux qui ont compris que l’indépendance nationale et la politique sociale n’étaient qu’une seule et même chose, parmi ceux qui ont compris que le combat central est pour que le peuple puisse reprendre le pouvoir, et pour cela que la France puisse reprendre son indépendance nationale, c’est peut-être pour cela que chacun de ces individus se sent tellement personnellement appelé à un destin historique, qu’il n’y en a pas trois qui arrivent à se mettre d’accord pour constituer une formation politique du niveau suffisant pour pouvoir être entendue par les Français.
La gauche et la droite du XXe siècle sont mortes. Les partis de gauche et les partis de droite, ce qu'il en reste, sont aujourd’hui semblables à la querelle des anciens et des modernes, mais leur but est identique : faire ce que dit Bruxelles, qui met en forme ce qui a été élaboré à Davos et ailleurs par les milliardaires.
Le drame de cette situation, le tragique vers lequel elle pourrait nous mener, il est là dans cette absence de proposition politique audible qui réponde à l’attente du pays.