Translate

20 janvier 2023

CE QUE NOUS ENSEIGNE LA DÉMISSION DE JACINDA ARDERN

Marc Amblard

La première ministre néo-zélandaise vient d’annoncer sa démission, à la grande surprise des grands médias internationaux qui n’ont cessé de l’encenser.
La raison est qu’elle était détestée dans son pays : sa cote de popularité n’a cessé de dégringoler, passant de 70% à 29% au point qu’elle avait très peu de chance d’être réélue cette année.
Alors pourquoi un tel rejet à l’égard de cette femme jeune qui avait pourtant suscité tant d’espoirs lorsqu’elle fut élue en 2017 ?
Parce que Jacinda, formée et conditionnée par l’oligarchie de Davos était chargée d’appliquer un agenda contraire aux intérêts du peuple néo-zélandais.
C’est ainsi qu’elle lui infligea les pires mesures durant la période Covid. On se souvient, par exemple, qu’en août 2021, elle avait pris la décision de placer la nation sous stricte confinement après le signalement d’un seul cas de coronavirus, le premier du pays en six mois.
Et quand la page pandémique fut tournée, elle se saisit alors du programme vert ardemment défendu par la classe mondiale des milliardaires.
Tout cela eut pour effet de saccager l'économie du pays et déclencher un tsunami de protestations face aux conséquences désastreuses : criminalité en nette hausse, crise du logement, inégalités de revenus et inflation galopante.
Selon les observateurs locaux, elle n’a jamais cherché à redresser la barre en appliquant des mesures correctrices. À l’instar de ses co-disciples des Young Global Leaders comme Macron et Trudeau, elle a préféré s’en tenir aux recommandations imposées par ses « sponsors ».
Pour faire court, si Ardern était une icône pour l’internationale gauchiste, pour le peuple Kiwi, elle n’était rien moins qu’un despote qui a détruit l'économie de son pays. Elle a donc décidé de quitter le navire et je ne doute pas que ces amis qui l’ont promue à ce poste lui en obtiendront un autre, très honorifique, dans une organisation internationale.
S’il faut en tirer un enseignement, c’est qu'un leader « progressiste » chargé d’appliquer un agenda liberticide et destructeur, devient rapidement très impopulaire, jusqu’à provoquer la colère de la foule. Et lorsque la foule commence à gronder et descendre dans la rue, les dictateurs en herbe préfèrent se mettre au vert le plus loin possible du lieu de leurs forfaits.
Doit-on y voir un avertissement pour ses petits camarades de classe que Klaus Schwab se vante d’avoir habilement placés un peu partout ?