Denis Collin
De "l'affaire Quatenens" on peut tirer quelques leçons. Les pétitionnaires du Monde qui demandent la démission du député Quatenens sont plutôt puants. Heureusement que ces gens n'auront jamais le pouvoir, car ils sont évidemment pires que la droite en matière d'inquisition des bonnes mœurs et de politique pénale. En second lieu, Mélenchon et Quatenens, reçoivent sur la figure toute la m... qu'ils ont lancée en l'air. Pour conquérir les bonnes grâces de la mouvance "woke" et des guépéoutistes du genre Sandrine R., ils n'ont jamais hésité à faire de la surenchère en politisant autant que possible la vie privée, prêts qu'ils étaient à transformer de banales affaires de disputes de couples en voie de séparation en tragédies d'État.
Dans toute cette affaire, on mesure combien nos mœurs politiques se sont dégradées et combien on a perdu tout sens de la nuance. Une gifle n'est pas un "féminicide" comme on dit aujourd'hui ! De plates excuses et le remords de n'avoir pas su se maitriser devraient être une punition suffisante... Mais non ! Une seule solution : qu'on lui coupe la tête ! Comment faire confiance à des gens comme ça ?