Comme par hasard, sans doute pour mieux nous faire croire qu'il ne pourrait plus financer notre système de retraite, Bruno Le Maire lance aujourd'hui une vaste opération de chasse aux gaspillages après avoir dépensé tant d'argent des contribuables sans compter, sans efficacité politique et économique.
Emmanuel Macron finance la paix civile, la solidarité nationale, la solidarité immigrationniste et la guerre en Ukraine à grands frais. Il finance nos besoins par la dette. Préleveur omnipotent et redistributeur international, mais surendetté, vulnérable et en faillite, l'État macroniste ne peut plus investir dans la défense, la sécurité intérieure, l'éducation, la justice, la réindustrialisation, la santé, notre souveraineté énergétique, agricole et la transition énergétique.
L'État macroniste, c'est le délitement de la démocratie, la dégradation de l'autorité, l'incapacité à enrayer la violence qui monte dans le pays, la dégradation du service public, la paupérisation de nos armées, de la Police, de l'École et de nos Hôpitaux. L'État macroniste, c'est l'incapacité à restaurer les fonctions régaliennes. L'État macroniste, c'est celui qui n'a plus les moyens de ses ambitions, et qui fait aujourd'hui illusion.
Notre système de retraite peut trouver aisément son équilibre à 62 ans avec la préférence nationale qui n'est pas honteuse mais normale, légitime et fondée. L'État doit s'occuper avant tout des Français, de la souveraineté française et du destin de notre pays. Il n'a pas vocation à s'occuper des autres. S'occuper des autres, c'est de l'idéologie coûteuse et financièrement insupportable pour un pays en faillite.
"Faire simple", disait Foch.