Je savais qu’en publiant ce texte de réflexions sur la difficulté de mettre la paix en avant, je ne satisferais aucun des jusqu’au-boutistes des deux camps.
C’est une position que j’assume totalement et la seule qui soit précisément conforme à ce que je pense, fort peu représentée du reste dans le brouhaha ambiant, raison pour laquelle j’ai éprouvé le besoin d’en jeter les premières lignes dans ce post.
Je remercie ceux qui ont pris le soin de lire ce texte et qui en partagent les grandes lignes.
Je respecte tout à fait ceux qui pensent autrement à la condition que précisément ils n’avancent pas avec la bêtise à front de taureau en fonçant sur moi afin de tout écrabouiller comme à leur stupide habitude, de manière insultante ou agressive.
J’avais anticipé les quelques piailleries hystériques des ukranolâtres. Ils vocifèrent, menacent, insultent depuis un an : on a l’habitude et on s’en fiche.
J’avais en revanche sous-estimé l’acharnement du camp pro-russe qui, miroir inversé de son frère siamois, ne supporte viscéralement pas qu’on puisse tenter de prendre de la hauteur et de la distance en refusant de se laisser embobiner dans une logique binaire.
Je rappelle donc ici ce que j’ai déjà eu l’occasion de dire en d’autres circonstances : informer, réinformer, ce n’est pas opposer une propagande à une autre propagande. C’est accepter le débat contradictoire et, surtout, la nuance qui est le contraire de l’hystérie belliqueuse.
Lorsque j’ai découvert avec stupeur que pour certains propagandistes de ce camp-là, même le grand reporter Régis le Sommier ne trouvait pas grâce à leurs yeux, lui qui pourtant connaît le terrain et a le malheur non seulement de « tremper la plume dans la plaie » plutôt que d’être derrière son ordinateur ou dans son salon, mais aussi de comprendre que le réel n’est jamais ni tout blanc ni tout noir, j’ai compris que ces personnes avaient traversé le miroir de la même manière que leurs frères ennemis ukranolâtres et qu’ils étaient désormais perchés quelque part très haut dans la stratosphère en stabulation libre géostationnaire loin du raisonnement dialectique.
Je m’étais toujours poliment abstenue de réagir mais enfin, je ne suis pas non plus Jésus, et ma foi, si on vient me chercher chez moi, c’est sûr qu’on finit par me trouver…
Concernant la Russie, je rappelle à toutes fins utiles que je suis la première dans ce pays à avoir publié un article dans la presse nationale pour fustiger la russophobie et le racisme abject dont les Russes ont rapidement fait l’objet.
Concernant Poutine, je redis que cette opération manque d’intelligence stratégique, la preuve étant qu’un an après on y est encore et que ça emmerde tout le monde, y compris ses alliés et amis (Chinois par exemple, sur la ligne desquels je me situe de plus en plus au plan diplomatique).
Concernant les adjectifs que j’ai utilisés au sujet de sa santé mentale que j’estime un peu paranoïde sur les bords, je fais évidemment référence à sa phobie pathologique du covid qui, pour moi, et bien que je ne le diabolise pas et le considère comme moins ravagé que la momie Biden, n’est pas le signe de quelqu’un qui va bien dans sa tête. Les remarques les plus hystériques qui m’ont été opposées sur ce sujet viennent, et c’est amusant, de la part de personnes qui étaient très engagées et virulentes (à juste titre) contre les restrictions sanitaires – et d’une manière parfois outrancièrement ridicule il faut bien le dire… – Comprenne donc qui pourra…