[Quelques considérations en vrac, j’y reviendrai de manière plus méthodique et en détail par voie d’articles, ultérieurement.]
Il y a quelques jours, je publiai ici quelques réactions suite à l’accident en tous points dramatique et spectaculaire provoqué par P. Palmade.
Ces remarques n’avaient pas vocation à s’inscrire dans le marbre pour l’éternité, simple commentaire d’actualité.
Aussi, quelle n’est pas ma surprise quand, m’en revenant d‘une agréable pause, je m’aperçois avec stupéfaction que la plupart des médias grand public sont encore branchés presqu’en continu sur ce sujet…
Nous avons un très gros problème d’information et il va falloir commencer à sérieusement le traiter, tout particulièrement dirimant en France.
Dans un système médiatico-politique démocratique normal, la révélation (par un ancien lauréat du prix Pullitzer, excusez du peu…!) de la responsabilité américaine avérée dans le sabotage de NordStream devrait occuper absolument tous les écrans, tant elle permet de comprendre ce qui se joue réellement dans la manipulation du conflit proxy ukrainien.
Mais non, silence quasi absolu, motus et bouche cousue : ce qui semble capital ce sont les viennoiseries de Palmade. Tout au plus l’officine sous perfusion Le Monde tente-t-elle de détruire un peu plus l’économie nationale en accusant Auchan de vendre des clous et des clopes à la Russie : en route pour le Pullitzer version farce.
De même, le scandale de corruption européenne impliquant von der Leyen, qui refuse toujours de communiquer ses échanges au sujet du « vaccin » : pas un mot.
Aux États-Unis, les révélations sur les manipulations d’information et pressions électorales anti-démocratiques mises en évidence par les Twitter files, la corruption de l’État profond, la dépravation tolérée du fils Biden sur fond de corruption ukrainienne et j’en passe… tout cela devrait renverser la table quant à la compréhension des enjeux véritables auxquels nous nous confrontons, mais non, chacun continue comme si de rien n’était. La falsification de la vérité n’est même plus un problème puisque les opinions publiques occidentales ont été méthodiquement dressées pour ne plus voir ce que l’on voit.
Cette semaine fut tout de même une masterclass du genre puisque ceux-là mêmes qui voient des complotistes farfelus partout y compris dans leur salle de bains, sont allés, ne lésinant pas sur les moyens, jusqu’à tenter d’instiller un narratif d’invasion extraterrestre. Justin Trudeau y est allé à fond avec son habituel air niaiseux, les USA ont tenté le coup mais, face à l’incrédulité des populations, la baudruche fake n’a cette fois-ci pas pris. C’était quand même un peu gros. L’invasion des aliens sera pour une prochaine fois.
Cette histoire abracadabrantesque aura tout de même permis de ne pas évoquer les gigantesques incendies de sites et trains transportant des matières industrielles et chimiques un peu partout en Occident et surtout aux USA depuis quelques jours. Les écologistes et ligues de vertu ont manifestement piscine dès lors que ces mystérieux écocides sont commis grâce à l’incurie de leurs amis du Camp du Bien, comme ce navire amianté coulé par le fond par notre cher ami Lulla. Il semble loin le temps où Macron morigénait Bolsonaro sur les dégâts environnementaux de l’action publique brésilienne.
J’ai eu souvent l’occasion de le dire mais cela devient de plus en plus grave et préoccupant : le problème vient de ce que ce sont les manipulateurs qui se présentent comme informateurs et qui, avec les concepts fumeux de fake news, de post-vérité et de complotisme, délégitiment tous les contenus réellement informatifs qui ne conviennent pas à la propagande et à l’idéologie dont ils sont les serviteurs zélés.
Les officines anti-fake news sont, je l’ai démontré moult fois, en lien direct (et souvent financier) avec un pouvoir et une idéologie qu’elles ont pour fonction de promouvoir. L’affaire StoryKillers vient souligner de manière magistrale cette analyse, hélas. Mais là encore, l’occultation est de mise.
J’ai également démontré que l’essor du concept de fake news et de post-vérité a été historiquement directement monté de toutes pièces afin de contrer le Brexit, l’avènement de Trump puis de Bolsonaro et, d’une façon générale, de délégitimer tout discours émanant du peuple, « populiste » ou simplement démocratique et réellement contradictoire et interrogatif.
Nous étions traités de complotistes lorsque nous évoquions des passations de marchés plus que douteuses au sujet du « vaccin », nous étions traités de complotistes lorsque nous disions que les effets secondaires sur les personnes jeunes, sportives et en bonne santé posaient problème (souvenez-vous des shitstorms que s’était ramassé Djokovic), nous étions traités de complotistes lorsque nous nous amusions de ce que les Russes n’avaient pas franchement intérêt à faire exploser leurs propres gazoducs, etc. etc., la liste est infinie et chaque jour renouvelée et, chaque jour, la presse mainstream se déconsidère davantage en poursuivant sur cette pente qui semble tomber si bas qu’elle va bientôt probablement rejoindre le centre de la Terre et ressortir de l’autre côté, à force de creuser.
Cette semaine, sans que personne de mentalement sain dans le monde journalistique ne s’en émeuve, nous apprenions par exemple aussi que le comite médical chargé d’examiner la momie sénile Biden l’avaient jugée parfaitement apte à rempiler pour un nouveau mandat et disposant de toute sa lucidité et de tous ses moyens intellectuels, entre deux marmonnages incompréhensibles.
Je rappelle que la plus grande fake news de l’histoire récente est le mensonge de guerre produit par les États-Unis pour justifier l’invasion de l’Irak et la déstabilisation de toute cette région (merci encore). Les Américains intelligents, ceux que l’on aime et avec qui nous échangeons quotidiennement sont les premiers à le dire et je vous recommande plus que jamais d’écouter la lumineuse Tulsi Gabbard.
Pendant ce temps, pour avoir révélé la vérité, Julian Assange croupit dans les geôles anglo-saxonnes, sur ordre des États-Unis, dans le plus grand silence médiatique.
Nous allons devoir sérieusement nous atteler à traiter ces questions.