Yann Bizien
[...] La haine a souvent été le moteur de l'histoire et le carburant de la guerre. Je vois aujourd'hui de la haine antirusse se répandre abondamment sur les réseaux sociaux. Elle n'est que le produit du narratif occidental, soigneusement alimenté par la propagande américaine, de l'OTAN et de l'UE.
Le problème de la haine est qu'elle alimente l'escalade militaire, qu'elle tue et qu'elle fabrique toujours des mauvaises paix. Elle est la colère des faibles, que le temps qui passe n'apaise pas. Elle est une maladie qui rend des gens heureux quand ils voient les autres souffrir. Elle est une des formes de l'ignorance.
La haine a la peau dure et la vie longue. En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre en la faisant fructifier. Rien, en définitive, ne peut l'arrêter car elle ne souffre d'aucune limite.
Il faut donc tout faire pour que la paix et l'amitié puissent remplacer dès que possible la haine qui gonfle partout et que plus aucun dirigeant ne voit.
Les gens qui peuvent apprendre à haïr peuvent aussi apprendre à aimer, disait Nelson Mandela.