Il faut faire ce rappel à ceux qui, dans notre camp, nous reprochent de nous en prendre à la police :
Nous aimons et soutenons la police qui enquête sur des crimes, piste et trouve des pédophiles, des violeurs, des assassins, qui coffre des chauffards et qui intervient pour défendre une victime contre son agresseur.
Nous aimons et soutenons la police qui met la racaille en déroute, fait tomber des réseaux de trafiquants et escorte une ambulance jusqu'à l'hôpital.
Ce que nous n'aimons pas, ce sont les « cow-boys » qui se défoulent sur la population, bombent le torse devant l'automobiliste ou le manifestant désarmé tout en vouvoyant respectueusement la racaille qui l'insulte. Nous n'aimons pas les voir forts avec les faibles et faibles avec les « forts ».
Notre philosophie est inchangée : pour la police contre la racaille, pour le peuple contre la police lorsqu'elle se comporte face à lui en gardiens féroces et dociles d'un système qui broie non seulement le peuple mais aussi la police.
Mais nous ne sommes ni des gauchistes ni des anarchistes, c'est-à-dire que nous ne militons pas pour le démantèlement de la police : au contraire nous la voulons renforcée et plus efficace que jamais mais seulement pour l'exécution de tâches véritablement bénéfiques à la société et à la population. En somme, une police au service de la communauté plutôt qu'à la disposition des persécuteurs de la communauté.