Le président de toutes les Russies a un peu pitié de nous, et on le comprend : parce que son pays a connu l'égalitarisme tyrannique des Soviets puis l'indécence arrogante des oligarques, il sait mieux que personne ce que valent les promesses d'égalité libérale devant la loi lorsqu'elles sont manipulées par les apparatchiks corrompus du capitalisme global.
Ce que la Russie était il y a plus de vingt ans, c'est ce que nous sommes en train de devenir, et il est à craindre (pour nous) que l'inverse d'ici une ou deux décennies ne soit tout aussi tristement vrai : il suffit de regarder d'ores et déjà ce qui se passe en Syrie ou en Afrique occidentale pour être fixés.
Pourtant, il ne faut pas tout à fait perdre espoir : ce que la Russie a fait depuis l'accession au pouvoir de Vladimir Poutine, nous pourrons peut-être le faire, ou le refaire, un jour nous aussi.
Commençons déjà par cerner le vaniteux et servile locataire de l'Elysée : ce Pougatchev de la haute technocratie européiste n'est plus très loin, je crois, de la cage de fer qui l'attend.