La médecine russe est formidable ! Sans doute, la meilleure du monde.
Il y a un an, les génies du renseignement américain – auxquels nous avons le devoir permanent de nous fier –, et leurs confrères britanniques nous annonçaient avec la certitude qui leur est coutumière que Poutine était atteint de deux cancers et de la maladie de Parkinson, qu’il était maintenu en vie par des appareils et que, de toute manière, il ne lui restait que quelques semaines à vivre.
Puisque c’était dit par les Américains, et avec une telle précision, c’est qu’ils avaient accès au moins à sa fiche médicale et au personnel qui le soignait – et, donc, c’était vrai.
Cependant, nous l’avons vu, depuis, maintes fois, en très bonne forme, et nous le voyons aujourd’hui visitant la Crimée et conduisant seul sa voiture. Et comme nous savons que les Américains ne peuvent en aucun cas se tromper, ni raconter des sornettes, c’est qu’une science médicale incomparable, inconnue de nous, lui a rendu la santé.
Il est vrai, par ailleurs, que les mêmes génies du renseignement américain et britannique, sur les analyses desquels l’Occident fonde sa brillante politique, nous avaient dit, à la même époque, que le stock de missiles russes était insignifiant, et qu’il allait suffire à peine pour une semaine de combats.