Pierre Duriot
On se demande quel monde nous proposent les écologistes. Ils ne veulent pas de méga-bassines, le sujet mérite d’être discuté. Mais ils ne veulent pas non plus des voitures électriques ou thermiques. Ne veulent pas que l’on mange de viande. Ne veulent pas que l’on se chauffe. Ne veulent plus d’avion. Pas de cargos pour transporter les marchandises. Ne veulent plus que l’on fasse d’enfants. Plus non plus de Data-Center. Pas d’ondes électromagnétiques. Pas de centrales nucléaires, à pétrole, à charbon, qui occasionnent des rejets ou des déchets. Pas de barrages hydroélectriques qui saccagent les sites naturels. Pas de fauchage le long des routes. Pas de chasseurs. Pas de paysans qui labourent. Pas d’éleveurs de vaches qui pètent du méthane, les vaches, pas les éleveurs, quoique. Mais ils veulent bien d’une expérimentation à grande échelle d’un pseudo-vaccin, produit dont personne ne sait ce qu’il contient vraiment.
Que nous reste-t-il ? Comment préconisent-ils que l’on vive ? Quand on fait le total de leurs combats, on s’aperçoit que nous devrions en revenir à un stade d’avant « La guerre du feu », puisque le feu pollue et contribue au déboisement. Ils nous voient, à la rigueur, comme australopithèques, vivant dans la nature de cueillette, sans trop déranger les autres animaux ? Mais le tout, uniquement en Occident. Que les saoudiens fassent du 4x4 dans les dunes, que les Africains creusent des mines gigantesques à ciel ouvert, que les Asiatiques déversent 80% du plastique dans les mers, peu importe. Ce qui les anime est le retour des Occidentaux et particulièrement des Européens, à un mode de vie sauvage. Il serait temps que l’on se passe des avis de ces énergumènes fanatisés, qui n’ont trouvé que l’outrance pour se rendre intéressants.