Et donc, Emmanuel Macron, après être allé au préalable se ridiculiser en Afrique, y racontant globalement n’importe quoi au point de se faire rembarrer par les chefs d’État africains croisés sur son chemin, se saoulant en boîte et se frottant encore contre Dieu sait qui, incapable au retour d’apporter la moindre concorde dans son propre pays lequel est à feu et à sang, totalement inapte à en rabattre sur son désir infantile et fantasmatique de toute puissance (illusoire), incapable de concéder la moindre forme de dialogue, s’en va à présent en Chine, pris d’une nouvelle lubie, flanqué/chaperonné par sa duègne, la Dame Leyen – incontournable bien qu’élue par personne – afin de, je cite (et là, accrochez-vous bien au pinceau, j’enlève l’échelle) « tenter d’enrayer le rapprochement entre la Chine et la Russie » (sic !). Enrayer le rapprochement. Genre : dites donc vous deux, attention à ce que vous fricotez dans les coins, je vous ai à l’œil… On imagine bien l’effroi suscité par ces gesticulations alors qu’un gigantesque espace économique se crée autour de la Chine, de la Russie et des BRICS, qui vient d’écarter le dollar de ses transactions au grand dam des wokes neuneus de la Maison Blanche qui n’ont visiblement encore rien compris au film ni à ce qui était en train de se passer.
Pour bien manifester toute l’importance que le présidenticule Macron aux idées saugrenues (aussi sottes que grenues) incarne au regard de la puissance chinoise, celui-ci a été reçu à sa descente d’avion non pas par Xi Jiping, théoriquement son homologue, mais par Qin Gang, le ministre des affaires étrangères.
Après tout, ce n’est que logique lorsqu’on se transforme soi-meme en vice-consul d’une Union européenne elle-même vassalisée.
En tout cas, ça lui en fera des aventures exotiques à raconter, au petit, dans son prochain Pif Gadget.
Et sinon, pour du costaud, je vous invite à lire l’article ci-après justement consacré à la Chine.