Secrétaire national du RPF, chargé du suivi de la vie parlementaire
Gabriel Attal dans une interview sur Europe 1, ce week-end, a affirmé qu’il ne savait pas discuter avec des casseroles. Humour typiquement macronien, c’est-à-dire élitiste. Le garçon aurait dû se taire, du moins d’éviter le sujet, ou de tenter de désamorcer la polémique. Cet effort est, pour un macroniste, impossible. Ils ne peuvent être dans le compromis ou la repentance. Un macroniste ne se trompe jamais, si ça ne marche pas ce sont les autres qui n’ont pas compris. D’ailleurs, l’ordre de supprimer les casseroles, ce sont les gendarmes qui ont fauté, pas eux. L’ordre a été mal interprété… les intéressés apprécieront le soutien. Seront-ils disposés à montrer toujours autant de zèle avec ce pouvoir qui se sert d’eux pour rester en place, mais les lâche dès que ça tourne mal ? [...]
C’est la macronie ou le chaos, à ce distinguo près que le chaos, c’est bien la macronie. Totalement déconnecté, ce régime et ses représentants nous prouvent tous les jours qu’il n’y a plus rien à attendre d’eux, le divorce est total, chacune de leurs tentatives est marquée du sceau du mépris et de la suffisance. Ils ne veulent pas renouer le contact, mais simplement être crus sur parole et obéis. La critique est interdite. Impossible de les contredire sans être taxé de facho. Il y a eux et le reste du monde. Les 100 jours risquent d’être un condensé de toutes leurs turpitudes et il ne se passera rien de positif, ce qui semble d’ailleurs fuiter de la part de quelques proches qui commencent à expliquer qu’il [ce régime] ne tiendra pas 100 jours. [...]