Un second quinquennat bicéphale pour quoi faire, avec un couple impopulaire, une machine politique en désaccord et sans majorité qui nous fait chaque jour des aveux de faiblesse ? Certes, ce pouvoir contesté fait du marketing ciblé et électoraliste pour organiser sa survie en contrat à durée déterminée après une réélection tronquée et par défaut. Mais son packaging des cent jours ne fait pourtant pas oublier un an de quinquennat sans élan et sans vision. Il ne fait pas oublier les grandes difficultés du quotidien des Français paupérisés et leur incapacité à nourrir des espérances et à se projeter sereinement dans le temps face à la crise inflationniste, à la flambée des prix et à la remontée des taux de crédits.