Porte-parole du RPF
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Rien ne va plus chez les policiers et les gendarmes, depuis le Covid. La Cour des comptes qui s’est penchée sur les hommes en uniformes, se contente des constats et de la correction politique. On ne trouve pas trace de ces missions qui ont consisté à fliquer le promeneur sans son auto-autorisation, ou l’adepte du café bu assis, ou debout. Pas trace non plus des effets de l’obligation vaccinale, complètement inutile, on le sait maintenant. Pas non plus d’allusion à ces missions dans lesquelles les FDO sont envoyées au contact des populations mécontentes, pour se prendre force projectiles sur la figure, alors même que ces hommes subissent, comme le peuple, les effets ravageurs de la politique actuelle. On pourrait même hasarder que les FDO ne sont plus spécialement au service de la protection de la population, mais servent d’outil de maintien d’un système devenu inique et totalement impopulaire. Toujours est-il que des policiers et gendarmes rêvent de partir et que trop peu de candidats, rêvent d’y aller. (...)
« Le retour à la normale de l’activité opérationnelle n’a pas entraîné de retournement de la situation budgétaire par rapport à 2021. Les programmes ont continué à sous-consommer leurs crédits de masse salariale à cause de difficultés de recrutement et de fidélisation qui s’accroissent
10 840 départs dans la Police, soit +33 % en quatre ans et 15 078 dans la gendarmerie, soit +25 %. Et ce malgré une augmentation des rémunérations, comme quoi, le problème ne se situait pas là.
Plus grave, les responsables de programme sont contraints « de dégrader la qualité des recrutements et des formations », c’est à dire que les représentants des forces de l’ordre, sont à la fois recrutés avec moins de qualités et en plus, ils sont moins bien formés. Les seuils de sélection ont été abaissés, pour pallier le manque de candidats et on se retrouve à admettre des gens qui voici quelques années, n’auraient eu aucune chance. Le problème est le même avec les réserves opérationnelles. Et la Cour des comptes de préconiser une amélioration des conditions de travail et une gestion « plus dynamique » des ressources humaines. Allez donc savoir ce que signifie le « plus dynamique ».
Comme tous les Français, les forces de l’ordre subissent aussi l’inflation, qui se traduit par des tensions sur les dépenses de fonctionnement de la mission. Le tout, mis bout à bout peut contribuer, à grande échelle, à « abaisser le potentiel opérationnel de la police nationale », s’inquiète encore la Cour des comptes.
Non seulement, en très haut lieu, on minimise tous ces paramètres, mais en plus on feint d’ignorer où se situe la délinquance la plus palpable et celle qui nécessiterait qu’on augmente à la fois le nombre et la qualité des personnels. Le Ministre se concentre sur la « lutte contre l’extrême droite », dont on cherche vainement les exactions. Ses gesticulations en sont devenues cocasses. Mais sur le terrain, on lutte contre les mineurs isolés d’importation, les quartiers sensibles, où les lois de la république ne s’appliquent plus, les phénomènes de drogue, de violences de toutes natures, qui sont majoritairement circonscrits à des zones et des types de populations parfaitement identifiés, mais dont personne au gouvernement, n’a l’air de vouloir prendre acte.
En résumé, à force de sciemment se tromper de cible, de cantonner les personnels à des tâches dictées par l’idéologie et non par les réalités de terrain, la lassitude a envahi les troupes, les départs sont nombreux, le moral, au plus bas et tout porte à croire que la protection des populations victimes défaille.
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