La ministre de la Culture crie à l'ingratitude de Justine Triet dans son discours, en rappelant que son film a été possible grâce aux subventions publiques.
Quelle ingratitude ?
Les subventions qui permettent à la production cinématographique française d'exister ne sortent pas de la poche de la ministre ni de celle de Macron mais de nos impôts.
Et perso, je préfère mille fois que mes impôts servent à la création d'œuvres culturelles qui m'enrichissent, qu'à l'augmentation de la fortune de quelques grosses feignasses d'actionnaires qui m'appauvrissent.
Si je dis que je veux que MES impôts servent à moins de tanks et de cadeaux fiscaux somptueux inutiles à des inutiles, pour plus de films, de concerts, de musées, d'écoles d'écriture, de musiques, d'arts graphiques...
Envers qui suis-je ingrat, madame la ministre ?
"Anatomie d'une chute", c'est le titre du film Palme d'or du festival de cinéma de Cannes.
Un titre prémonitoire ?