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30 juillet 2023

TENTONS DE RÉSUMER L’ÉTAT DU MONDE EN 2023...

Marc Amblard

Une oligarchie, qu’on a à peu près identifiée, est en train d’appliquer aux populations les préceptes d’une idéologie se nourrissant de trois courants de pensée :
1) Le malthusianisme : la population doit baisser drastiquement en raison d’une réduction des ressources naturelles – Bill Gates l’a maintes fois proclamé dans ses conférences, notamment durant les sessions TED (voir les vidéos).
2) Le réchauffisme : par leurs modes de consommation, les humains sont responsables du réchauffement de la planète (…) ; on sait à présent qu’il s’agit d’une belle escroquerie.
3) Le collectivisme (ou marxisme) : aux maux du monde, il ne peut y avoir de solutions que collectives et pour qu’elles soient atteintes, il nous faut abandonner nos libertés les plus élémentaires et faire confiance à ceux qui nous gouvernent (dont la nomination n’est plus démocratique).
Un tel paradigme s’apparente de plus en plus à une dérive sectaire et fascisante.
De surcroît, nos oligarques sont convaincus que les objectifs sous-tendus ne peuvent être atteints que si tous les pays du globe agissent de concert. À cette fin, ils aspirent à un effacement progressif des nations pour leur substituer un ensemble d’organisations internationales (ONU, FMI, OMS, Banque mondiale, Banque des règlements internationaux…) auxquelles leur seraient transférés des pouvoirs croissants. Des monstres administratifs gérés par des représentants non élus, qui n’ont de comptes à rendre à personne.
Surtout pas aux populations. C’est le fameux « New World Order » dont les grands dirigeants nous rebattent les oreilles depuis des années.
Les pays devenant alors de simples « provinces » chargées d’appliquer des directives supranationales. Processus au demeurant bien engagé comme on a pu le constater avec l’application étonnamment coordonnée des mesures anti-covid, elles-mêmes anti-science.
Ces puissants se sont donc mis en tête de contrôler les peuples (par la peur et l’appauvrissement) afin de répondre à leurs délires « éco-régulateurs » et imposer leur vision du monde.
L’un d’entre eux, Klaus Schwab, grand gourou du World Economic Forum, a résumé le plan avec sa désormais célèbre formule « Vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux… ». Grotesque.
Voilà pour faire très court, ce qui semble être le nœud du problème.
Seul le réveil des peuples pourra y mettre fin. Ne tardons pas trop.
M. Amblard - 30/7/2023

« Destitution » !

Véronique Faucheux

« Destitution » ! Voilà la banderole que traîne, derrière son petit avion, David Van Hemelryck. Ce message s’adresse à Emmanuel Macron. Ce pilote aujourd’hui âgé de 43 ans s’était fait connaître en novembre 2014 avec une banderole « Hollande démission ». Il faisait le tour de France et survolait les plages. Dans un entretien de près de vingt minutes, David Van Hemelryck parle de sa nouvelle opération de sensibilisation des Français qu’il a lancée il y a six jours. Au micro d’Armel Joubert des Ouches, journaliste au magazine Nexus, il raconte en exclusivité « les années Covid » que le monde vient de traverser, le « flicage des citoyens » et son tour de France des airs qu’il vient de démarrer.


29 juillet 2023

L’euro numérique : outil d’asservissement des populations européennes

Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) depuis le 2 juillet 2019, s’est fait piéger par les Russes Vovan et Lexus qui se sont fait passer pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Un des passages de l’interview les plus intéressants est celui sur l’euro numérique.

Christine Lagarde avoue face caméra que l’objectif de l’euro numérique est de permettre un meilleur contrôle des populations. Elle cite l’exemple du plafond qui sera rabaissé à 300 euros contre la limite actuelle de 1000 euros pour les paiements en espèces sous justification de lutte contre le terrorisme.

Christine Lagarde confirme également qu’avec l’euro numérique, il sera difficile, voire impossible de commercer avec des pays non amicaux comme la Chine, l’Iran et la Russie. Un État de la zone monétaire, par exemple, l’Allemagne, qui souhaiterait changer de politique énergétique et acheter du gaz à la Russie ne le pourrait pas avec l’euro numérique.

Julie d'Aiglemont

Le retour (provisoire) des Brèves des Chroniques...
Au hasard du jeu des Chaises Musicales - dont Notre Calamiteux Foutriquet avait le secret, le petit duc de l’Attelle succéda au poste de Chambellan à l’Instruction à monsieur du Nidaille, dont l'Histoire s'empresserait d'oublier jusqu'au nom et à la misérable trace. Dans les chaumières des maîtres et des maîtresses des escholes, on s'estimait heureux d'avoir échappé à la petite duchesse de la Gerbée. Cependant l'inquiétude ne laissait que de se faire jour. Monsieur de l'Attelle ne connaissait goutte à l'Instruction.
Monsieur du Nidaille avait eu le tort au yeux de Sa Petocharde Petitesse de médire du baron de la Bolhorrhée, qu'il estimait – fort à raison – comme faisant partie des Ultras des Haineux. Il ne s'était trouvé aucun Dévot pour venir le secourir quand les partisans du baron s'étaient acharnés sur sa pauvre personne.
Le petit duc de l’Attelle n'avait point ces faiblesses. Il était dévoué corps et âme à son Roy. Il le servirait sans coup férir. On ferait rendre gorge à la Confrérie des maîtres et des maîtresses. Ainsi en avait décidé Notre Fuligineux Tyranneau.

La France a-t-elle besoin d’un dauphin ?

Maxime Tandonnet

Emmanuel Macron a évoqué mardi depuis Nouméa la possibilité que son ancien premier ministre Edouard Philippe puisse « prendre le relais » à l’Élysée en 2027, en se disant soucieux « qu’il y ait vraiment une suite » à sa propre action. Comme beaucoup d’informations d’apparence anecdotique, celle-ci est révélatrice d’une certaine conception du pouvoir politique. Dans l’histoire de la République française depuis 1870, il me semble que jamais (à vérifier, je peux me tromper), un chef de l’État n’a ainsi publiquement et ouvertement désigné un successeur possible. Même Charles de Gaulle, (me semble-t-il) ne s’est jamais prononcé officiellement et ouvertement en faveur de Georges Pompidou. Ce dernier a fait un jour allusion à sa succession privilégiant VGE contre Chaban Delmas, mais c’était en comité rigoureusement privé devant les instances des RI et purement allusif : il ne l’a pas désigné nominativement. Mitterrand non plus n’a pas fait le choix d’un successeur, pas plus que Chirac qui n’a jamais dit (de mémoire) que de Villepin ou Sarkozy pourraient lui succéder. Pourquoi ? Parce que les chefs de l’État gardaient jusqu’à présent un certain respect, ou respect minimum pour le peuple. En démocratie, c’est à lui de choisir librement ou souverainement. Un président n’a pas à se donner de successeur. D’ailleurs un minimum de décence démocratique fait qu’aucun président n’a jamais magnifié sa propre « œuvre » au point de juger vitale ou indispensable sa poursuite, se proclamant ainsi irremplaçable. L’exception de Pétain se donnant un dauphin en 1940 (Laval, puis l’amiral Darlan) est justement non républicaine puisque le régime avait aboli la République. Alors bien sûr, des élections au suffrage universel auront lieu pour confirmer le choix du successeur. Mais dans la configuration que le président actuel a à l’esprit – son successeur contre les « extrêmes » diabolisés, l’issue ne doit faire aucun doute. Les médias y veilleront. Nous avons ici un signe supplémentaire du glissement d’un système politique dans le narcissisme outrancier au détriment de la démocratie et du bien public. Le principe est de compenser par le culte d’un individu l’effondrement d’une nation sur à peu près tous les plans et la faillite d’une politique – qui doit d’ailleurs beaucoup à ce fameux M. Philippe.
Vincent Verschoore

Le chef des armées US, Mark Milley, est un pur produit de la machine de guerre permanente américaine, mais il connaît aussi un peu d'histoire militaire et, en novembre 2022, il avait publiquement douté de la possibilité de virer les Russes d'Ukraine par voie militaire, sauf à accepter un coût astronomique en vies humaines.
Il préconisait même, selon l'article du Washington Post ci-joint, de saisir toute opportunité de négociation. Sa justification : le manque de compétence et de matériel de l'armée ukrainienne, malgré le support Otan.
Préconisation que Biden, VDL et la clique euro-atlantiste refusa en bloc, avec pour résultat la situation actuelle : un front qui bouge peu malgré les assauts, et un massacre quotidien.
Selon le WP de ce 26 juillet, si l'Ukraine perd la bataille actuelle cela renforcera la position russe, donc la négociation d'autant plus difficile pour l'Ukraine/Otan, donc la seule solution sera de continuer la guerre.
Le fait que cette situation ait été prévue au plus haut niveau militaire renforce l'hypothèse d'une volonté euro-atlantiste de tout faire pour que cette guerre ait lieu (j'imagine que Mark Milley connaît très bien l'histoire de l'Ukraine, notamment depuis 2014), puis de la faire durer tant qu'elle ne consomme que des vies ukrainiennes, des ressources russes, et enrichit le complexe militaro-industriel et pétrolier américain.
Tout ceci au détriment de l'Europe, mais sous les applaudissements des euro-atlantistes.


Pierre Duriot

Je me marre... cette scène des bébés embrochés n’est que symbolique, allons, allons, c’est de l’art, bien sûr, au festival d’Avignon. Nos très gentils acteurs de théâtre de couleur ne sont là que pour l’art, évidemment. Nick Conrad, le rappeur, venu se faire soigner en France, avait lancé cette idée de tuer les bébés blancs. De l’art on vous dit. Et puis le public d’Avignon, bobos cultureux, a l’esprit largement ouvert. Ils savent bien, ces braves gens instruits, que ce pourrait être leurs petits enfants à eux, mais ils sont parfaitement conscients que cela n’est que de l’art et que ça ne prête absolument pas à confusion, à intention, ou à velléité. D’un point de vue psychologique, ce pourrait être un message subliminal, histoire de commencer à montrer que ce genre de scènes pourrait devenir régulier, plus réel que symbolique et que ma foi, ça pourrait relever de la normalité. C’est de l’art certes, mais si on inversait les choses et que des acteurs blancs embrochaient des poupées et baigneurs noirs, ce ne serait plus de l’art, ce serait du racisme et ça vaudrait à l’auteur de la pièce, aux acteurs, au producteur, un bannissement définitif du monde bien pensant de la culture et un billet pour le tribunal le plus proche, avec une condamnation exemplaire, à n’en point douter. Souriez, la pièce n’est pas subventionnée de manière symbolique, mais bien réelle et avec notre argent.

28 juillet 2023

« L'information » n'existe pas

Gilles Casanova

Dans le flux des milliers d'éléments qui la constituent chaque jour, ce n'est pas le commentaire qui est le plus important, c'est le tri à l'intérieur qui est fondamental.
C'est ce que l'on dit et ce que l'on ne dit pas qui compte.
La question de droite ou gauche ne me semble pas du tout la plus pertinente.
J'entends des gens qui se réfèrent à la droite et qui expliquent que tous les journalistes sont de gauche, et des gens qui se réfèrent à la gauche qui expliquent que tous les journalistes sont de droite. Ils ont un point commun, ils croient à ces vieux critères militants comme point de référence pour comprendre notre société. Ils sont en général dans des couches moyennes supérieures, les dernières à vivre dans « le monde d'avant », et ils ont plus de 50 ans en général.
C’est la question des forces sociales, des intérêts de ceux qui détiennent les moyens d'information et de ceux qui dirigent les sociétés dans le cadre desquelles se situe cette diffusion d'informations qui me semble beaucoup plus importante.
Le 11 septembre 2001 le Secrétaire général de l'ONU a indiqué que, pour dramatique que soit l'événement, il ne représentait que deux jours de morts de la faim dans le monde. Et que c'était l'occasion de prendre conscience des morts de la faim.
De façon très discrète, et pour ainsi dire quasi invisible, la presse a rendu compte de ce propos du Secrétaire général de l'ONU. Mais elle n'a pas pour autant parlé par la suite des morts de la faim ni attiré l'attention de la population sur ce sujet. Sujet pour lequel on connaît cependant de vrais moyens d'en venir à bout. Pourquoi ? Nous voyons bien qu'il y a un choix en fonction d'intérêts.
L'ensemble des médias « pétaient le score » des morts du Covid chaque jour pendant la période de plus forte restriction de liberté, 250, 350, 235, extraordinaire litanie visant à entraîner la terreur. Aucun média n'a indiqué que si ces morts étaient morts « avec le Covid » plus de 90 % d'entre eux avaient au moins deux autres causes à leur mort, qu'ils avaient en moyenne plus de 82 ans, et qu'il y avait habituellement 1800 morts par jour en France dont l'âge moyen était inférieur de plusieurs années aux morts du Covid. Bien sûr c'était écrit, en tout petit, dans de très longs articles de synthèse placés de telle façon que peu de gens allaient les lire, quant aux médias audiovisuels aucune mention ne fut faite de ces choses.
Dans le même temps où les éditions spéciales se succédaient, il y a un peu plus d'un an, sur l'Ukraine occupant tout l'espace médiatique, un silence total régnait sur la guerre au Yémen, sur laquelle le secrétaire général de l'ONU – plus le même qu'en 2001 –, attirait l'attention sur le fait qu'elle représentait un nombre de morts incomparable à celui de la guerre en Ukraine, ce qui est toujours vrai. Ce fut là encore un silence total de nos médias, qui omettaient aussi de dire que c'était d'avions de fabrication française que des bombes de fabrication française faisaient la grande majorité de ces morts, qui étaient des civils.
Alors le commentaire de tout cela c'est la cerise sur le gâteau. Ce qui compte c'est ce que l'on ne dit pas. Ce qui compte c'est ce que l'on cache, ce qui compte c'est ce que l'on met en avant.
Vous êtes vous aussi consommateurs de médias, et vous voyez que ce que l'on met en avant en général c'est ce qui est insignifiant, ce qui n'a pas vraiment d'importance, ce qui ne vous incite pas à penser, à réfléchir sur le temps présent, et sur l'orientation que prend notre société, prise dans une grave crise de civilisation.
De manière annexe ce que l’on vous montre, c’est ce qui peut aider la propagande d'un pouvoir en place, dont chaque jour nous montre qu'il n'a le soutien que d'une part très minoritaire de la population, mais un soutien massif de médias dont les journalistes appartiennent à une caste très privilégiée et très particulière, et dont les patrons sont la dizaine de milliardaires qui ont mis au pouvoir l'équipe dirigeante actuelle.
Ce texte a été écrit en commentaire du post de Stéphane Rozès qui avec cette photo écrivait : « Informer n’est, ne devrait être, ni de droite ni de gauche ».

Hypnose

Denis Collin

La démocratie n'est possible qu'à des échelles relativement réduites et certainement pas à l'échelle des grandes nations modernes qui ne peuvent que donner naissance à des oligarchies. Cette difficulté, dont atteste toute l'histoire, me semble cruciale. Il ne peut évidemment pas y avoir de démocratie universelle ni même européenne. La tendance à fabriquer des entités toujours plus grosses est proprement catastrophique. Exemple : les métropoles. Small is beautiful disait Schumacher (1973). Lire aussi l'excellent essai d'Olivier Rey : Une question de taille.

RABROUER L'UKRAINE, UN SPORT D'AVENIR

Gabriel Nerciat

Olga Kharlan, cette garce impudente, a été déchue de son titre mondial.
Joie. C'était la seule chose à faire.
Le sanglant pétomane de Kiev, lui, entre deux offensives meurtrières et avortées sur le front de Zaporijia, pousse ses cris traditionnels de maquerelle outragée ; mais en réalité on peut surtout constater que dès qu'une institution impartiale lui résiste enfin, il cède.
Au lieu de traiter ce semi-mafieux comme un enfant gâté auquel on passe tous ses caprices et ses chantages, l'Europe aurait dû le laisser depuis le début croupir dans le rouge marécage empuanti de cadavres et de trafics d'armes où ses protecteurs anglo-saxons sont en train désormais de le laisser sombrer (comme tant d'autres avant lui, du Kosovo à l'Afghanistan en passant par la Syrie et l'Irak).
Je l'ai écrit ici plusieurs fois, sous les railleries des idéologues et des demi-habiles, mais je réitère à nouveau : la fin de l'histoire ukrainienne était déjà écrite et connue de tous, dès la première percée de l'armée russe.
La véritable honte n'est donc pas de s'être trompé ou d'avoir été abusé ; c'est d'avoir, une fois de plus, consenti au pire pour satisfaire des intérêts qui n'étaient pas les nôtres, tout en sachant parfaitement bien que ce que l'on annonçait à la face du monde éberlué ou sidéré était faux.

VOUS AVEZ DIT LIBERTÉ DE LA PRESSE ?

Gabriel Nerciat

Je suis toujours frappé, à chaque fois que je suis amené à fréquenter des jeunes gens de vingt-cinq ou trente ans mes cadets, de constater à quel point le monde de la presse écrite leur est devenu étranger.
La plupart des garçons et des filles de vingt ou trente ans, qu'ils soient ou non encore étudiants, ne lisent plus aucun journal, qu'il s'agisse de quotidiens ou de magazines. Tout juste parfois parcourent-ils nonchalamment un papier en ligne sur la Toile, quand un sujet vaguement les interpelle.
Cela est vrai de presque tous les milieux (à l'exception de certains fils de profs ou de cadres supérieurs, et encore est-ce parce qu'ils sont souvent dans des prépas sciences-po, ou aspirent à entrer dans une école de journalisme).
Seuls quelques militants chevronnés – mais il y en a de moins en moins – arborent encore en public un titre imprimé dans lequel est censé se condenser leur engagement idéologique, quel qu'il soit.
Ce qui n'empêche pas certains d'entre eux de prétendre de façon véhémente que la cause de la liberté de la presse est sacrée.
J'ai toujours envie de leur dire : « Mais qu'est-ce que vous en avez à foutre, de la liberté de la presse ? Si tous les journaux demain étaient censurés, vous ne vous en rendriez même pas compte. »
Quand j'avais leur âge, c'était l'inverse : je ne pouvais pas achever une seule journée sans aller passer une heure à la terrasse d'un café avec deux ou trois canards sous le bras, de France-Soir où je lisais les chroniques de Jean Dutourd jusqu'au Nouvel Obs où je terminais par celles de Bernard Frank, après avoir fait mon miel de Jean Cau dans Paris-Match, de Robert Escarpit dans Le Monde ou de Louis Pauwels dans Le Figaro Magazine.
Dans ma chambre de l'époque, les journaux s'amoncelaient comme autant de symboles dérisoires et branlants du temps qui passe, au grand désarroi des filles qui s'y hasardaient parfois.
En fait, c'est un peu comme la liberté religieuse : elle devient sans objet quand il y a de plus en plus d'athées ou d'agnostiques.
Si j'étais journaliste, c'est de cela que je me préoccuperais, et pas de savoir qui Vincent Bolloré ambitionne de placer à la tête des médias dont il est devenu le propriétaire.
Une liberté qui ne sert plus à rien n'affirme pas un droit mais ne fait que consolider une liberté d'indifférence.

Violences policières : témoignage de Laurent Bigot, ancien sous-préfet [ARTE.fr]

« J'ai dépassé le stade de la peur. »


27 juillet 2023

LE PAUVRE PAP

Gabriel Nerciat

Je trouve injuste qu'on critique ainsi le pauvre Pap Ndiaye, diligemment et élégamment recasé par l'altruiste Emmanuel Macron au sein du Conseil de l'Europe, le temple du politically correct diversitaire et cosmopolite de ce nouveau millénaire.
Ce piètre intellectuel et très médiocre historien, qui a trouvé grâce à la République française le moyen d'accomplir une jolie carrière rémunératrice de haut fonctionnaire et aux États-Unis grâce à sa couleur de peau son chemin de Damas wokiste, est mieux placé que quiconque pour faire savoir ubi et orbi le poids mental du racisme systémique au sein de la nation française.
Nul doute que dans un an, il expliquera dans un livre traduit en cinq ou six langues et qui fera faussement scandale dans le Landerneau médiatique que c'est bien en raison de ses origines et de la pigmentation de sa peau qu'il a été viré aussi vite du ministère de la rue de Grenelle (Edwy Plenel l'écrit déjà en toutes lettres dans Mediapart, de même qu'Alain Policar – qu'il avait nommé l'an dernier, sans doute par goût des facéties, au Conseil de la Laïcité).
Et puis quoi, vous savez combien ça coûte, deux filles scolarisées à l'École Alsacienne, ma bonne dame ?
Vous croyez qu'un chômeur de son âge pourrait continuer à s'offrir ça ? Vous voudriez quoi ? Que les pauvres petites se retrouvent au lycée Chaptal ou à Condorcet ?
Un peu de compassion, que diable. On est souchiens mais pas des chiens, comme ne dirait pas une ex-amie de l'ancien ministre.

25 juillet 2023

Anne-Sophie Chazaud

[Addendum]

Quelques petites observations en complément de mon post d’hier.
Tout d’abord, évidemment, l’ayant écrit rapidement tout en cheminant, je n’y suis pas exhaustive. J’omets par exemple notamment d’évoquer ce qui m‘atterre, parfois m’amuse et aussi me fascine le plus, à savoir la vie « en surface » qui s’est reconstituée après l’assaut, après chaque bataille de la guerre qui nous est menée et à laquelle pour le moment, attentistes, nous ne répondons pas.
Car en fait il faudrait cesser de qualifier ceci d’émeutes. Il s’agit d’une guerre orchestrée sur le mode sécessionniste.
Bref, ce qui me fascine donc c’est qu’ensuite, aussitôt que pour quelques moments le couvercle a été remis sur la guerre pour cause de reprise impérieuse du trafic de drogue, chacun s’est remis à vivre comme si de rien n’était, en surface. Tout le monde (ou presque) reprend son petit train-train, feignant que tout aille bien.
Cela m’évoque un peu les familles dysfonctionnelles où l’on sait très bien qu’il y a un énorme problème qui tôt ou tard va tout faire voler en éclats mais on ne parle de rien, on fait comme si, on vit en surface, de manière rétrécie et superficielle. Un peu aussi à la manière dont une femme qui subit la violence conjugale s’accroche après chaque coup à l’espoir que son agresseur va miraculeusement changer. Mais non : les coups vont reprendre et on le sait. Ils ont d’ailleurs déjà repris puisqu’on ne compte pas le nombre de nouvelles victimes (mortes ou très gravement blessées – je pense par exemple à l’abominable agression d’Anissa à Toulouse, défigurée pour une tenue jugée trop provocante : au passage, on entend peu les gauchistes/néo-féministes, elles ont certainement piscine – en burkini).
Ainsi donc, une sorte de fausse vie superficielle reprend, chacun (médias notamment) fait comme si tout était normal alors qu’on sait très bien qu’il n’en est rien. La poussière est provisoirement remise sous le tapis jusqu’au prochain assaut de cette guerre que pour le moment nous ne menons pas.
Ensuite, je voudrais préciser ici que je ne dialogue plus sur ce réseau avec les gauchistes mono-neuronaux qui n’ont que le concept/anathème d'« extrême-droite » à leur disposition. Non pas parce que je crains l’affrontement des idées – j’ai assez débattu avec eux par le passé même s’il est assez rare que ces personnes soient suffisamment courageuses pour le faire à la loyale, mais passons... –,  mais simplement parce que je ne parviens absolument plus à supporter la bêtise, l’indigence, la stupidité archaïque de leurs arguments. J’ai totalement atteint mon seuil de tolérance à cette bêtise. Donc, ne m’en veuillez pas, j’ai le blocage facile parce que c’est une façon pour moi de dire, comme je le ferais dans la vraie vie : va dire tes conneries ailleurs, je ne t’en empêcherai pas mais moi je ne souhaite pas perdre de temps avec toi.
Enfin, j’ai pu, chemin faisant hier, regarder la dernière vidéo de notre chère Tatiana Jarzabek alias Tatiana Ventôse, qui aborde ces questions par un biais passionnant, venant, elle, de la gauche de la gauche, qui est l’analyse des intérêts de classes en jeu dans toute cette affaire (nous nous retrouvons sur la question du lumpen, à défaut de meilleures qualifications).
Je ne suis pas une grande fan des vidéos, vous le savez, mais Tatiana fait cela à merveille, elle y a développé des compétences de présentation, de clarté, de diction, de qualité de texte (ses interventions sont vivantes mais ce sont des textes rédigés et cela se sent : on n’est pas au café du commerce).
Cela prend un peu de temps à visionner mais si vous n’avez qu’une seule vidéo à regarder cet été, c’est celle-ci : j’apprécie particulièrement la définition précise qu’elle fait des larbins/serviteurs de la caste (petits-bourgeois et lumpen – fournisseurs de sushis, Uber, drogue, nounous) – et les conclusions qu’elle en tire sur la protection dont bénéficie cette classe sociale puisque la bourgeoisie financière (j’apprécie d’ailleurs également qu’elle apporte toujours cette distinction implicite entre la bourgeoisie financière et celle de l’entreprenariat au contact de la production et du peuple réel), cette bourgeoisie financière donc entretient ses larbins comme autrefois l’on s’assurait d’avoir sa domesticité sous la main.
C’est brillant.
Je vous en souhaite bonne écoute et ma foi, à bientôt peut-être...

⇒ https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=Dp50lSe7DZQ&fbclid=IwAR1ZnycN2pwZcyn32EefcXAnvF1fdk6dgsSoc1k2Vup-rVN9tOHnBcGpjwE

24 juillet 2023

Sur la sortie des « cent jours » et le phénoménal marasme politique français

Maxime Tandonnet
(pour Atlantico avec M. Michel Guénaire) - Publié le 22 juillet 2023

Lors du Conseil des ministres de ce vendredi 21 juillet, Emmanuel Macron a présenté ses quatre priorités de l’été avec l’objectif de « consolider un pays plus juste ». En quoi Emmanuel Macron se trompe-t-il dans son analyse et dans ses mesures pour répondre aux émeutes urbaines dans son objectif pour l’été 2023 ? N’est-il pas difficile de gérer à court terme un problème aussi vaste ?

La crise des banlieues qui s’est traduite par 4 nuits de destructions et de violences a été désastreuse pour le pouvoir macronien. Après trois mois de chaos dus à la réforme des retraites et la promesse d’un apaisement, le pays a de nouveau plongé dans un climat de guerre civile. Le régime a donné le sentiment qu’il ne contrôlait plus rien. Il s’est trouvé déstabilisé par la révolte de la jeunesse des cités dont il se considère comme le protecteur. Cette tragédie a renvoyé à la scène du chef de l’Etat balayant le rapport Borloo de 2018 dès lors que « deux hommes blancs » ne pouvaient prétendre régler la question des banlieues. Compte tenu de l’alourdissement de la dette publique lié au « quoi qu’il en coûte » et la distribution de chèques sans provision (560 milliards en deux ans), M. Macron peut difficilement se permettre d’annoncer une nouvelle valse des milliards. Dès lors, le discours est à peu près vide sur cette question, en dehors d’une vague référence à une improbable réforme de l’immigration. La question des banlieues recouvre un immense chantier sur plusieurs décennies touchant à l’éducation, l’autorité, la culture, la sécurité, la guerre à mener aux trafics, et aussi la lutte contre le chômage, un sujet tabou puisque le macronisme se prévaut d’une victoire contre ce fléau. Tout cela n’a rien à voir avec un effet d’annonce de court terme.

En quoi Emmanuel Macron se trompe-t-il dans son analyse et dans ses mesures pour répondre à la sécheresse pour l’été 2023 ? N’est-il pas difficile de gérer à court terme un problème aussi vaste d’autant que la sécheresse est déjà là ?

La France a connu de graves sécheresses en 1976 par exemple où il n’a pas plu pendant un an ou en 1990. Elle s’en est sortie sans drame. Il est mensonger d’affirmer que le pays manque cruellement d’eau et que le sujet est en passe de devenir dramatique. Souvenons-nous, pendant la crise du covid 19, avant le deuxième confinement de l’automne, le pouvoir macronien, reprenant les prédictions apocalyptiques des prétendus experts, mettait en garde contre la certitude de plusieurs centaines de milliers de morts, quoi qu’il arrive. Cela ne s’est évidemment pas produit. Fin août 2022, alors que l’épidémie s’achevait, le président parlait de « la fin de l’abondance » et d’une future pénurie d’électricité en hiver – qui n’a pas eu lieu. Aujourd’hui, le pouvoir joue sur la peur d’un manque d’eau. Les actions qu’il annonce paraissent dérisoires : créer un outil pour mieux informer le public des mesures de restriction. C’est-à-dire rien du tout. Le sujet appelle des réponses locales et non des déclarations grandiloquentes destinées à inquiéter les gens une fois de plus. L’idée, c’est qu’il faut agiter l’angoisse pour tenir le pays. Le pouvoir macroniste a compris que la peur était le meilleur moyen d’asservir un peuple.

En quoi Emmanuel Macron se trompe-t-il dans son analyse et dans ses mesures pour la santé pour l’été 2023 ? N’est-il pas difficile de gérer à court terme un problème aussi vaste ?

Le chef de l’Etat veut désengorger les urgences. Mais là aussi, il ne met aucun moyen, aucune solution concrète en avant. On est dans le vœu pieux. Certes il veut inciter les médecins à prendre en charge les maladies de longue durée. Mais quel rapport avec le désastre de l’hôpital public ? Le redressement du système de santé français est un autre chantier gigantesque qui passe par la formation des professionnels, la revalorisation des carrières, le renouvellement des infrastructures et la débureaucratisation du système. Il ne suffit pas de désigner la santé publique comme une priorité à des fins de communication. Le véritable enjeu est d’offrir des perspectives de long terme, sur plusieurs décennies, pour sortir le système de santé français du marasme.

En quoi Emmanuel Macron se trompe-t-il dans son analyse et dans ses mesures pour répondre à l’augmentation des prix de l’énergie pour l’été 2023 ? N’est-il pas difficile de gérer à court terme un problème aussi vaste ?

Le prix de l’électricité va augmenter de 10% dans les jours à venir en raison de la fin du bouclier tarifaire qui a permis au pouvoir macronien de limiter la hausse des tarifs au prix d’un creusement du déficit et de la dette publique. Alors comme toujours, dans sa logique habituelle, pour tenter de masquer une catastrophe, il lance des contre-feux sur le plan de la communication. La question du coût de l’électricité est un sujet gigantesque qui renvoie au bradage de l’industrie nucléaire depuis 2012, la fermeture de Fessenheim voulue par le président Macron et l’opprobre lancée sur cette source d’énergie pendant des années. Elle renvoie aussi au mode de fixation réglementé des tarifs fixé par le droit européen qui oblige la France a sur-tarifer l’énergie produite par le nucléaire. Mais impossible à remettre en cause au regard du dogme européiste qui est un fondement idéologique du macronisme. Dès lors, on reste dans le vœu pieux et les effets de communication.

Qu’est-ce cela nous dit du macronisme et de la vision politique d’Emmanuel Macron ? Pourquoi Emmanuel Macron communique autant sans donner les moyens d’agir à son gouvernement ?

Depuis six ans, nous sommes habitués au mode de fonctionnement du macronisme. Plutôt que d’affronter la vérité et la réalité, le pouvoir politique ne cesse de fuir dans la grandiloquence. « J’incarne le goût des Français pour le romanesque » prétendait le chef de l’Etat nouvellement élu en 2017. Le macronisme consiste principalement à raconter aux Français une histoire, à forger un récit autour de son héros. Initialement, il prétendait refonder la France ou la transformer, mettre fin à « l’ancien monde » et ouvrir un nouveau monde. Nous avons eu « le grand débat » à l’issue de la crise des Gilets jaunes. Puis nous avons eu « le monde d’après » pour sortir du premier confinement. Nous avons eu « les Cent Jours » qui suivaient le mouvement social contre la réforme des retraites. Désormais, un nouveau slogan : « changer la vie, en vrai ». Plutôt que de regarder humblement la réalité en face et de retrousser les manches, le pouvoir macronien s’enferme dans la grandiloquence, un culte de la personnalité et une logique de l’esbroufe qui ne font (presque) plus illusion.

Emmanuel Macron a-t-il tiré toutes les leçons de ces derniers mois après les émeutes et la crise des retraites et le bilan mitigé du cap des 100 jours ?

Non, il se comporte toujours de la même manière. Le macronisme repose depuis le début sur une personnalisation à outrance du pouvoir. L’image d’un homme se substitue de manière caricaturale au bien public ou à l’intérêt général. On aurait pu imaginer que l’absence de troisième mandat possible allait changer cette approche. C’est le contraire qui se produit. Dès lors, plutôt que de se remettre profondément en cause, à chaque crise, à chaque drame, le pouvoir macroniste s’enfonce toujours davantage dans l’autosatisfaction. La réalité ne compte pas. La seule chose qui importe, c’est l’image du chef. En dépit du bon sens le plus élémentaire, le pouvoir macronien se déclare satisfait de ces « cent jours » voués à l’apaisement. Toujours en dépit du bon sens le plus élémentaire, il présente la dernière crise des banlieue – qui a coûté un milliard d’euros en incendies, saccages et destructions – comme un succès du maintien de l’ordre. Le problème, c’est que le pouvoir macroniste qui s’enfonce dans le déni en permanence a perdu toute crédibilité aux yeux d’une immense majorité de Français : 87% selon un sondage ne sont pas convaincus par le succès des « cent jours ». Peu importe, non seulement le gouvernement est pour l’essentiel maintenu, avec sa première ministre, mais les quelques retouches qu’il comporte consistent à promouvoir des fidèles du président Macron. Les traits du macronisme semblent se durcir en vieillissant. La grandiloque se présente comme le masque d’une incapacité à accomplir des choix audacieux ou prendre des risques : dissoudre, recourir au référendum ou changer le gouvernement… Et puis toujours cet incroyable dédain de la sensibilité populaire : plus les signes d’un mécontentement profond du pays se multiplient, plus le macronisme, s’enferme dans la déconnexion. Il lui reste toutefois un atout essentiel : l’incroyable médiocrité des oppositions écartelées entre une timidité pathologique à son égard (ou admiration cachée) et naufrage dans la violence extrémiste ou démagogique.

https://maximetandonnet.wordpress.com/2023/07/22/sur-la-sortie-des-cent-jours-et-le-phenomenal-marasme-politique-francais-pour-atlantico-avec-m-michel-guenaire/
Yann Bizien

Il n'y a plus de places pour les délinquants dans nos prisons saturées y compris pour les criminels en attente de jugements, comme celui qui a défoncé le crâne à coups de marteau d'un enfant de 12 ans et qui est en liberté en attente de son procès. Mais il y a encore de la place pour les policiers qui ont pourtant un droit inaliénable et sacré à la présomption d'innocence comme tous les justiciables. Notre société est piégée par l'inversion de ses normes et de ses valeurs.

Est-ce ainsi que meurent les civilisations ?

Anne-Sophie Chazaud

Chers amis,
Nous sommes nombreux je crois à ne plus savoir comment mettre en récit, mettre en mots, ce que nous vivons au plan collectif. Je le constate d’ailleurs sur ce réseau qui, certes en perte globale d’audience, a toutefois gardé ses abonnés, et lorsque j’observe ce qui s’y publie, je constate une forme d’impossibilité à dire. Alors ça ronronne, ça tourne un peu en boucle, ça radote, chacun dans son couloir, chacun selon son obsession, lançant encore vaguement quelques saillies à la cantonade, dans un désir attardé et jamais assouvi d’infantile et narcissique reconnaissance, mais pour dire quoi et, surtout, pour atteindre quel but ?
Moi, pour le moment, je ne sais pas mettre en mots de manière réellement représentative, le moment que nous traversons. Est-ce ainsi que meurent les civilisations ?, je me demande, par l’inaptitude à produire des récits et des mythes réellement structurants, lesquels produiraient eux-mêmes une « dogmatique » (chère à Pierre Legendre). Les récits à la fois s’essoufflent et se hissent grotesquement au niveau de la folie devenue ordinaire, aussi laide que stupide : une langue devenue folle (matérialisée par le delirium gadget de l’écriture inclusive) cherche à donner l’illusion d’un monde qui n’existe pas, à donner l’illusion qu’il est encore possible de produire quoi que ce soit comme si nous avions encore la capacité de produire quelque nouveau monde que ce soit, dans lequel les hommes accoucheraient et où le wifi provoquerait indubitablement la mort de la planète, simplement parce que sans ces discours de folie, ceux qui en sont les promoteurs savent qu’il n’ont absolument plus rien de sain, de fort, de puissant, chargé de « virtu » à proposer. On promeut un faux monde, un faux réel, une sous-littérature, une fake langue, afin de masquer l’effondrement du monde réel et la totale déshérence matérielle et morale de la partie la plus bruyante du monde occidental.
Je savais (je l’avais souvent dit) que 5 ans supplémentaires de Macron provoqueraient un chaos sans précédent : toutes mes projections sont complètement dépassées par l’ampleur du phénomène. La semaine dernière, l’individu a déclaré qu’il pouvait être fier du travail réalisé ces dernières semaines. Il est fier, il est content.
Je ne sais pas si l’on mesure le niveau psychiatrique particulier qu’il faut avoir atteint non seulement pour proférer cette phrase, mais aussi pour la subir (du côté des citoyens) sans broncher.
Le pays a montré à quel point il était gangrené, comme atomisé par les métastases d’effondrement de la loi, de l’ordre, de la sécurité, de la tranquillité, du bien-être, du simple plaisir de vivre. Les citoyens ont vu que la racaille pouvait à tout moment mettre la nation en péril, ainsi que nous l’analysions depuis plusieurs décennies : seul le rappel à l’ordre des dealers a fait rentrer, pour le moment, les petits S.A du système de mise à mort du peuple français dans le rang. Mais le Monsieur est fier, il est content.
Plus rien ne fonctionne normalement : les hôpitaux sont en déroute, l’économie en déréliction grâce aux mesures très intelligentes prises afin de complaire aux intérêts américains dans leur lutte contre la Russie, au détriment de toute considération pour les intérêts du peuple français – que l’on cherche de toute façon à détruire –, l’on annonce des augmentations faramineuses de tarifs de l’énergie sur fond d’une inflation déjà galopante, la justice ne fonctionne plus : les délinquants sont laissés libres tandis que les policiers qui les combattent sont embastillés (l’occasion hélas pour eux de constater ce que subissent les opposants politiques et sociaux de la macronie – qu’ils ont tant protégée – depuis des années), l’école est en déroute, cible des obsessions débiles du wokisme tandis que les enfants du monde asiatique apprennent, eux, les mathématiques, les sciences (les vraies), les langues, la littérature, l’histoire, nous faisant perdre d’ores et déjà au moins une ou deux générations d’intelligence collective à supposer que nous existions encore d’ici là. Nos grandes métropoles sont devenues des théâtres de l’immondice, souvent mis en scène par la stupidité nuisible d’exécutifs gauchistes qui se contrefichent bien de savoir comment le peuple vit ensuite au milieu des cloaques qu’ils engendrent : la drogue, la délinquance, la saleté, les rats, les espèces parasites, l’insécurité sont partout, tout est rendu sale, moche, du moment que l’on peut circuler entre deux drogués, trois racailles et quatre bacs à compost à vélo électrique muni de batteries fabriquées grâce au travail d’enfants esclaves du lointain : le gauchiste a globalement la conscience tranquille du moment qu’il vélotaf. Les centres-villes sont désertés, on ne compte plus les affiches « à vendre » sur les immeubles y compris des beaux quartiers, tout le monde cherche à fuir, mais fuir où ? Les bobos, on le sait, iront infester de nouveaux endroits qui seront ensuite pourris par leur présence. Les plus chanceux vont pouvoir s’expatrier. Mais les autres, comment vont-ils faire sinon subir une vie dans laquelle ils devront se mouvoir entre la saleté, la dangerosité, le stress constant de se dire que tout peut basculer en quelques secondes, il suffit de croiser les mauvaises personnes et l’on se retrouvera égorgé, blessé, violé, lynché, pour une cigarette, pour un regard, pour une robe sexy.
Mais le Monsieur bizarre est fier du travail accompli.
Que dire également de ceux qui l’ont mis au pouvoir et qui quelques semaines plus tard couinaient dans les rues en tapant sur des casseroles ? Que dire de ceux qui, face à l’effondrement auquel nous assistons, trouvent encore le moyen de dire « oui mais sinon ce serait le chaos et le fascisme » ?
Le chaos est là. Le fascisme est là aussi : on s’appuie sur le lumpen pour détruire le peuple, on embastille les critiques, les voix divergentes, on persécute le bloc populaire, sur fond de corruption matérielle et morale massive.
Et puis surtout, on fait s’habituer le peuple à cette nouvelle vie.
Dans le vide civilisationnel que nous laissons s’installent l’hyperviolence structurelle de l’obscurantisme religieux islamiste, le chaos anthropologique qu’incarne le néolibéralisme, et l’abêtissement délibéré des masses par tous les moyens.
En ce qui me concerne, les choses sont très claires : soit les prochaines échéances électorales permettront de sortir de cet état de déréliction que je n’aurais absolument jamais cru voir de ma vie, soit il faudra définitivement songer à aller vivre ailleurs, comme l’ont d’ailleurs déjà fait beaucoup de nos compatriotes de confession juive.
Voilà pourquoi profiter égoïstement de l’existence en attendant que les gens se réveillent – ou pas –, me semble être la seule chose à faire. Tout a été dit, tout a été montré, nous sommes nombreux à être prêts pour ce combat : au peuple à présent de faire preuve ou non de résilience et de réaction immunitaire face aux agents de sa propre mise à mort.
À mon modeste niveau, j’ai fait le job. C’est la raison pour laquelle je n’ai rien d’autre à dire pour le moment.
Je vous embrasse et vous souhaite bon courage en attendant la suite.

UNE APOLOGIE RAISONNÉE DU CAPITAL

Gabriel Nerciat

Non mais, franchement, pour qui se prennent ces minables pisse-copies, à la fin ?
On ne leur a donc jamais enseigné, même pour ceux qui n'ont pas appris à lire dans Marx, qu'au sein d'une société de type capitaliste, le pouvoir appartient à celui qui détient le capital et pas à ses larbins ?
Moi-même, au cours de ma vie professionnelle, j'ai dû négocier deux fois un départ anticipé avec d'anciens employeurs, parce que l'orientation de la nouvelle direction de l'entreprise ne me convenait pas. Ce n'était certes pas agréable ni très évident à faire (on perd toujours des plumes et on ne retrouve pas une place immédiatement), mais je n'ai pas crié à l'injustice, ni essayé d'enclencher un mouvement de grève.
Pourquoi en irait-il différemment avec les salariés et les pigistes des organes de presse détenus par des fonds privés ?
Ces pingouins se croient-ils d'une extraction supérieure au travailleur lambda ? Si l'orientation idéologique du patron de Vivendi ne leur plaît pas, soit ils partent ailleurs soit ils prennent sur eux. Point barre, camarades.
En attendant j'espère bien que Bolloré tiendra l'épreuve de force jusqu'au bout, et licenciera aussi sec la plupart de ces fats, comme il l'a déjà fait il y a quelques années à C-News après son rachat du groupe Canal.
Non que j'éprouve une admiration inconditionnelle envers Geoffroy Lejeune, journaliste sympathique mais un peu brouillon qui fut à l'origine de la pathétique aventure présidentielle d'Eric Zemmour, mais je ne vois pas au nom de quoi il serait aux yeux de ses congénères du JDD moins respectable qu'une crap.le notoire comme Hervé Gattegno, ouvertement proche du pouvoir macronien et contre l'autorité duquel aucun mouvement de grève autant qu'on sache n'a jamais été initié au sein de la rédaction.
Pas à dire : le capitalisme patriarcal et ultra-réactionnaire, parfois, ça a du bon.

Chronique météo-climatique d'été

Michel Rosenzweig

Ça tombe bien je suis un passionné de climat ET de météo.
Encombrement nuageux de l'Atlantique jusqu'à Moscou (encore un coup de Poutine), le tout baigné dans un courant maritime polaire sur l'Europe de l'ouest jusqu'au sud.
Résultat : temps automnal, frais, pluvieux et sombre.
Et toujours aucune alarme météo sur les médias officiels.
Mais que fait le GIEC ?
Et cela va continuer ainsi pour les 14 jours à venir.
Quand ça canicule, y a du monde, mais quand ça bascule dans la fraîcheur de l'anomalie de saison, là y a plus personne.
Tiens au fait, des nouvelles de la sécheresse ? Des nappes phréatico-aquifères ? Là aussi, plus personne. Et pourtant il pleut, mais sans doute pas la bonne pluie. Normal faut que ça saigne...
Vont-ils se rattraper sur cette anomalie climato-météorologique pour continuer à alimenter l'angoisse et la peur ou choisiront-ils de l'ignorer pour conforter leur dogme en continuant à colorier les cartes en 50 nuances de rouge ?
Chiche.
En attendant il fait très sombre, gris, pluvieux et mossad (encore un coup des sionistes), comme en plein mois de novembre avec des températures en dessous des normes dans certaines zones.
Bref, nous avons eu l'été en juin et l'automne en été. Y a plus de saison ma bonne dame, c'est ce que je n'ai cessé d'entendre dans mon enfance et c'était il y a fort longtemps dans une autre galaxie, far far away...

Chronique sanitaire de l'année 2020, 24 juillet. Et toujours d'actualité.

Michel Rosenzweig

D'heure en heure ce n'est pas le coronavirus qui se propage et fait des ravages, mais le virus de la propagande thanatophore, liberticide, éroticide qui se répand par la volonté d'une clique de sociopathes cyniques incompétents aux manettes.
Et rien ne s'y oppose. La zombification des masses est totale puisque la grosse majorité de la population adhère à ces mesures sanitaires et hygiénistes totalement exagérées et sans justifications scientifiques et médicales crédibles, du moins pour les cerveaux dont le temps disponible n’a pas encore été contaminé et réduit par la fabrique du consentement.
La thanatophobie collective entretenue par le pouvoir et ses collaborateurs médico-scientifiques fera bien plus de ravages que ce coronavirus. Tous ces médecins, virologues, épidémiologues, et autres spécialistes en "logos" savant particulier, feraient mieux de s'interroger sur leur propre peur de la mort et sur leur propension à la corruption et aux conflits d'intérêts, cette peur de la mort et de la maladie qui est d'ailleurs très souvent la première raison de leur engagement dans la médecine.
Si seulement la vraie médecine et la vraie science pouvaient remettre de l'ordre dans cette pathologie mentale collective qui nous enferme dans un univers psychique émotionnel concentrationnaire délétère pour la santé mentale et physique.
Vivement le reconfinement au lieu de ce simulacre de déconfinement qui n'est qu'un enfermement individuel et collectif politiquement correct et plus acceptable.
Je préférais avant...

mélimélo

⬦ Enfin un ministre qui va poser un regard neuf sur l’Éducation nationale : il n’a jamais fréquenté l’École publique.
Gilles Casanova

⬦ Lorsque qu'un Français se marie avec une musulmane, il doit renoncer à sa religion catholique et se convertir à l islam...
Est-ce que le contraire existe ? Impossible !...
Jeanine Fabre

⬦ Pour la planète, on est passé d’une paille en plastique emballée dans du papier, à une paille en papier, emballée dans du plastique.
Pierre Duriot

⬦ Il tombe des cordes et des hallebardes avec un vent à décorner les bœufs, c’est la cyclonicule.
Michel Rosenzweig

⬦ La majorité des gens croit avoir une conscience politique. Mais répéter ce qu'on entend tous les jours à la télé, ce n'est certainement pas avoir une conscience politique.
Véronique Faucheux

⬦ Ces gens qui terminent leurs phrases avec ce chuintement « yyyye »...
Michel Rosenzweig

⬦ Poutine est peut-être un bon joueur d'échecs et un karatéka. Mais il n'a pas lu Machiavel.
Denis Collin

⬦ Après certains États des USA, on pourrait commencer à composter les corps humains en France. Soleil vert n'est pas loin.
Denis Collin

⬦ S'il n'y a pas de "sujet révolutionnaire", ni d'implacables lois de l'histoire, ni d'avenir radieux, reste tout simplement la conscience que notre système conduit l'humanité vers l'abîme et que nous avons des devoirs moraux envers tous nos semblables.
Denis Collin

⬦ Pour être accepté par le plus grand nombre, l’art doit-il être insipide ?
Jean-Pierre Parlange

23 juillet 2023

SUR LA POLICE ET LES QUESTIONS QUI TUENT

Gabriel Nerciat

Jusqu'où peuvent aller et iront les velléités de confrontation assumée, voire peut-être un jour de rupture, qui commencent à se manifester publiquement entre certains syndicats (majoritaires) de la police et le pouvoir prétendument républicain d'Emmanuel Macron ?
C'est toute la question, qui à mon avis ne va pas seulement agiter la vie profonde du pays pendant les semaines et les mois qui viennent mais au moins durant les trois ou quatre prochaines années – voire toute la décennie, au-delà donc du seul quinquennat macronien.
De tout ce que je lis et entends depuis plus de trois semaines, une certitude a surgi : l'attitude mentale face au souvenir des émeutes de cet été va déterminer les positions idéologiques et morales des uns et des autres pendant très longtemps, que ce soit au sein de la population civile comme au sein des forces de maintien de l'ordre.
Car deux faits majeurs sont d'ores et déjà acquis, et contestés par personne ou du moins pas grand monde :
1) seule l'inorganisation anarchique des émeutiers et l'absence de finalité politique ou idéologique à leur tête ont permis qu'elles fussent finalement jugulées en moins d'une semaine par l'intervention salutaire mais extrêmement difficile de la police, en situation d'infériorité numérique et qui avait reçu ordre de Beauvau de ne jamais tirer à balles réelles.
2) dès la prochaine bavure de flic médiatisée ou même sans elle, des émeutes semblables, ou plus graves encore, recommenceront dans les années qui viennent.
Elles ne toucheront plus les seules banlieues des grandes métropoles de Paris, de Lille ou de Lyon comme en novembre-décembre 2005, mais également comme cette fois-ci des périphéries de villes moyennes de province comme Montargis, Pithiviers, Compiègne, La Rochelle, Avignon, Auxerre, Valence, Châlons, Saint-Quentin, Blois, Dijon, Saint-Etienne, Dreux ou d'autres.
Soit les deux tiers du territoire national, désormais eux aussi colonisés par des populations allogènes hostiles (en vertu de la néfaste loi SRU voulue il y a vingt ans par le non moins néfaste ministre communiste Jean-Claude Gayssot).
Dès lors, la question qui se pose aux détenteurs du pouvoir exécutif et aussi aux juges des Parquets est devenue simple mais tranchante : va-t-on modifier le droit pénal en vigueur pour accroître l'action de la police et protéger pénalement les policiers ou les gendarmes surexposés physiquement en tant que derniers garants de l'indivisibilité du territoire et donc de la pérennité du régime, ou bien au contraire va-t-on retenir leurs bras en laissant les juges incarcérer systématiquement, dès le stade de l'enquête préliminaire suivant une bavure, les flics qui seront incriminés par les émeutiers ou leurs avocats ?
Le Banquier Président et ses ministres, évidemment, ne peuvent opter que pour la seconde option, ce qu'a logiquement vérifié l'actualité des dernières heures.
Mais les conséquences ne se feront pas attendre : la confrontation entre Macron (dont le pouvoir ne tient depuis novembre 2018 qu'à la fragile fidélité des forces de l'ordre) et la police nationale ira croissante.
Jusqu'à quel degré de rupture ?
Et s'il y a un jour rupture complète, comment agira la population ?
Ou plus exactement les deux populations qui désormais composent ou occupent le territoire national, mais qui ne forment pas chacune un bloc indivis.
Autant poser ces questions cruciales tout de suite, car chacun d'entre nous devra proposer et assumer sa propre réponse dans les années qui viennent.

22 juillet 2023

Yann Bizien

Emmanuel Macron s'est exprimé hier comme un monarque de droit divin venant de changer à la marge ses courtisans et s’adressant à sa petite cour. Il est enfermé dans un monde parallèle et dans une déconnexion totale des réalités, des priorités, des attentes du peuple et de ses difficultés.
Son cap est celui de l'indécision. Il esquive toujours le réel. Il ne s'est même pas adressé aux Français. Et il nous tient toujours un double langage, décidant le contraire de ce qu'il affirme, en particulier sur les questions de souveraineté et d'indépendance alors qu'il soumet tous les jours la France à l'Union européenne et à l'OTAN.
Rien de concret sur le problème migratoire, sur les menaces intérieures, sur la délinquance et la criminalité qui explosent, sur le traitement de leurs causes, sur les réparations consécutives aux émeutes, sur les difficultés de la Police et de la Gendarmerie, sur le redressement de l'École, sur le pouvoir d'achat, qui se dégrade toujours, sur les défaillances d'entreprises, sur la fiscalité punitive, sur la réduction de la dette, sur le marché européen de l'énergie.
L'exécutif n’est même plus capable de reprendre le contrôle du prix de l’électricité produite par nos centrales françaises.
Il prétend choisir la continuité et l'efficacité. Depuis six ans, on le voit, nous n'avons ni l'une, ni l'autre. Bien au contraire, la France recule, s'ensauvage et s'effondre.
Ce président s'adresse plus à la caste mondialiste, européiste et atlantiste, à laquelle il appartient, qu'aux Français.
Lola-Jane Brooks

Chers amis, l'heure est graaaaaaaaaaaaaaaaave.
Notre Ministre rasoir de la Santé sous perfusion, François Braun, aura survécu à la 35ème vague covidiste mais pas aux 100 jours de l'apaisement macroniste.
Après avoir dîné aux côtés de Dupont-Dupont, Ministre des bras d'honneur et de la chanson québécoise, notre Être de lumière a estimé qu'il y avait trop de poids lourds dans son gouvernement, et que ça coûtait cher en resto à cause de l'inflation.
Et comme Elisabeth Borne ne mange que des graines, c'est donc Braun qui est marron. Il l'a bien profond dans le QR, ou dans la HAS, comme on dit en anglais.
Rendons ici grasse à notre rasoir Braun qui aura désengorgé les urgences en imposant d'appeler le 15 avant de s'y rendre, puis en imposant d'appeler son médecin traitant avant d'appeler le 15, puis en imposant de prendre un rendez-vous sur Doctolib avant d'appeler son médecin traitant, puis en imposant de mourir avant de prendre un rendez-vous sur Doctolib.
Il fallait y penser, François l'a fait, fidèle à son illustre modèle, Jean Castex, l'Albert Dupontel de la RATP, dont on retiendra cette sage parole : "Le meilleur moyen de soulager l'hôpital, c'est de ne pas tomber malade !"
Nul doute que notre François saura se reconvertir, à l'instar du gros Pelloux, en urgentiste des plateaux télé, pourquoi pas chez Hanouna. Il lui suffira de traverser la rue.
Je tiens néanmoins à vous rassurer, notre nouveau Ministre de la Santé privatisée, Aurélien Rousseau, possède un pedigree à faire rugir de plaisir tous les covidistes derrière leur FFP2.
Il a en effet dirigé l'agence régionale de Santé Île-de-France pendant le Covid.
Sa femme n'est autre que Marguerite Cazeneuve, ancienne conseillère sociale d'Emmanuel Macron, ancienne consultante chez McKinsey pour lequel elle étudiait les comptes de la sécurité sociale française, et actuelle directrice adjointe de l'Assurance maladie.
Elle a assuré le "pilotage de la gestion de la crise du Covid" pour le gouvernement et a bûché sur la réforme des retraites.
Son frère Pierre Cazeneuve, ancien adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, est désormais député.
Le beau-père de notre douanier Rousseau est également député macroniste, tandis que sa belle-mère est l'ancienne directrice de l'entreprise Elly Lilly, un labo pharmaceutique américain coté en bourse, qui a passé un juteux contrat durant le Covid sur les "anticorps monoclonaux".
Assurément, chers amis, nous sommes entre de bonnes mains gel-hydroalcoolisées.
Les méchants vilains complotistes antivax n'ont qu'à bien se tenir.
Denis Collin

Islamophobe ! disent-ils et, pour eux, c'est une injure au moins aussi grave que "fasciste" voire "nazi". On leur rappellera cette lettre de Charb : "Lettre ouverte aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes."
Car évidemment, l'islam n'étant pas une "race", craindre l'islam ou l'islamisme ne peut être assimilé au racisme. Du reste, ceux qui ont passé leur vie à "bouffer du curé" sont-ils des christianophobes qui devraient comme tels être vilipendés ? En vérité, ces braves gens, originaires essentiellement de la gauche, qui ont entrepris de lutter contre l'islamophobie, veulent d'abord restreindre la liberté d'expression et viennent au secours de cette commission de l'ONU qui propose, en gros, de rétablir le délit de blasphème.
Ajoutons tout de même qu'on a quelques raisons de craindre ces mouvements sectaires (Frères musulmans et autres variétés de salafo-wahhabisme) qui veulent imposer leur domination et liquider la laïcité. Que pensent nos contempteurs de l'islamophobie d'une idéologie qui pense que la femme vaut la moitié d'un homme, que la femme est, par nature, soumise à l'homme (son père, son frère, son mari) ? Que pensent-ils de gens qui attaquent les homosexuels aux cris Allahou Akbar ? Ou qui, comme l'égérie du PIR, se réjouissent quand on les pend à Téhéran ? Que pensent-ils d'une idéologie qui considère que la terre entière doit être convertie, de gré ou de force, les athées devant être tués, les Juifs et les Chrétiens soumis et transformés en citoyens de seconde zone ? Que pensent-ils de leurs bons "camarades" islamistes qui détestent par-dessus tout les Juifs, dont la judéophobie est l'affect le plus puissant, même chez les "modérés" ?
La dénonciation de l'islamophobie est une des pièces d'un dispositif qui se met en place avec la bénédiction de l'UE et des USA. Que les sectateurs de la secte mélenchonique fassent partie de cette entreprise n'est pas très étonnant. Les députés LFI sont largement soutenus par les réseaux fréristes...
Il faudra aussi se demander comment cette lutte contre l'islamophobie est financée. Les pétromonarchies sont riches... 22/7/2023

21 juillet 2023

René Chiche

La jeunesse des quartiers populaires mérite mieux que la convergence des idioties. Elle mérite mieux que les éléments de langage de la fausse gauche assaisonnés aux points médians. Elle mérite mieux que Médiapart et Libération. Elle mérite mieux que la sollicitude méprisante des Plenel et de Lagasnerie.
Elle mérite le latin, le grec, la géométrie, la philosophie, Montesquieu et Verdi.
Elle mérite ce que toute jeunesse mérite.
Elle mérite le meilleur.
Point final.
Gérard Boyadjian

Pourquoi devrions-nous accabler le rentrant Gabriel Attal, ou même le sortant Pap Ndiaye ? Pourquoi devrions-nous éructer à chaque nomination encore plus calamiteuse que la précédente ?
Pourquoi devrions-nous être en permanence outrés, indignés, violés par l'étalage incommensurable de nullités (Le Maire, Darmanin, Borne, Dupond-Moretti, Schiappa, etc...), d'incompétence flagrante, de décadence assumée par une endogamie consacrée ?
Emmanuel Macron avait déjà tout annoncé et a tout démontré lors de son premier mandat.
En dépit de son bilan. Depuis l'effondrement économique et social incontestable et malgré toutes les évidences qui s'imposaient à nous, nous l'avons réélu. Nous sommes les seuls responsables.
Nous avons mis nos bourreaux à leurs places et ils nous infligent le châtiment que nous méritons.
Et pour être aussi sincère que pessimiste, je ne vois pas pour quelle raison, ils nous épargneraient cette guerre qui se dessine gentiment sous nos yeux. D'autant plus que c'est leur seule issue et notre très probable destinée.
Je ne sais même plus comment chacun d'entre vous perçoit son avenir en France. Ce pays unique qui jadis fut le joyau du monde. Où les gens se précipitaient de tous les coins pour fouler sa terre, respirer son air, vivre sa musique et chanter sa langue...
Aujourd'hui, non seulement le monde ne regarde plus la France, mais même les Français cherchent à s'en échapper.
Désolation absolue.

DU VERTUISME PROFESSIONNEL

Natalia Routkevitch


« Personne ne ment autant que l'homme indigné. »
Friedrich Nietzsche

Le vertuiste professionnel vit d'indignation. « Indignez-vous ! » est son mot d'ordre quotidien. Ainsi, chaque jour, accouche-t-il d’une déclaration tonitruante dont la véhémence aurait, selon son auteur, un pouvoir magique d'abolir ce contre quoi elle s'élève. Cette indignation rituelle et convenue, très différente de la colère morale spontanée, relève d'une posture idéologique qui génère une bonne conscience à toute épreuve.
« I support the current thing » : le vertuiste professionnel soutient – un peu, beaucoup, à la folie, passionnément – la bonne cause du moment.
« Je suis Charlie », « Metoo », « BLM », « Je porte le masque je sauve des vies », « I-stand-with-Ukraine », « Save-the-planet », « Vacciné 2-3-4 fois » – il change frénétiquement son avatar, pour le mettre aux couleurs de la bonne cause de la saison. Ce "virtue-signalling" permanent lui tient lieu de religion civile. La succession ininterrompue de slogans et d'avatars est destinée à combler le vide idéologique et spirituel dans lequel existent les classes moyennes des sociétés sécularisées. La charge idéologique de chacun des "trends de vertu" saisonniers a une durée de vie de quelques mois, puis le CSP+ occidental passe à la bonne cause suivante, qu'il défend à nouveau avec l'ardeur d'un néophyte. Ce furieux puritanisme sans Dieu est un trait particulièrement intéressant des sociétés modernes.
Comme la nuée porte l'orage, l'indignation porte en elle la dénonciation. Notre vertuiste est un dénonciateur passionné : il juge, dénonce, excommunie... Il pratique le signalement sans réserve. Un post où il voit du "complotisme" = un signalement ; un collègue qui a participé à une activité un peu louche à ses yeux = un signalement ; une personne qui a oublié son masque = un signalement ; une blague qu'il n'a pas aimée = un signalement. Il n'est nullement gêné de reconnaître cette manie, il en est même plutôt fier car en le faisant il accomplirait son devoir civique, aidant à purger la société d'éléments "nocifs".
Aux yeux de notre professionnel d’indignation-dénonciation, sont suspects tous ceux qui refusent de dénoncer l'ennemi désigné du moment ou qui ne le dénoncent pas avec suffisamment de vigueur, de régularité et de conformité rhétorique. Par ce trait – et par plein d'autres – le vertuiste a une grande ressemblance avec les inquisiteurs ou les activistes du Komsomol les plus zélés qui étaient capables de vous dénoncer parce que vous ne manifestiez pas d'adhésion suffisamment enthousiaste à la ligne du parti. Antoine de Saint-Exupéry ne s’y est pas trompé lorsqu’il a dit de "l'homme des manifestes" André Breton : "Si vous n’êtes pas l’homme des Bastilles, c’est faute de pouvoir. Mais dans la mesure où votre faible pouvoir peut s’exercer, vous êtes l’homme des camps de concentration spirituels. Votre châtiment ne dispose comme arme que du manifeste, mais vous en usez contre quiconque ne pense pas absolument comme vous. La liberté de penser me paraît formule vide de sens si elle impose le Conformisme intellectuel et spirituel. »
Car oui, le vertusite professionnel prétend détenir le monopole de la vertu et de la lucidité. Il sait ce qu'est l'information et ce qu'est la désinformation. Vous n'avez qu'à lui faire confiance.
L'existence d'un avis contraire le démange, il a du mal à vivre avec ça. Si quelqu'un ne partage pas son point de vue, c'est qu'il est victime d'une éclipse mentale ou d'une corruption morale. Imaginer que l'on puisse tout simplement avoir un point de vue différent du sien est hors de sa portée. Ceux qui pensent différemment doivent être rééduqués, ou, si cela est impossible, écartés, internés, voire exterminés. « Ce qui constitue une république, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé » dixit Saint-Just.
Son point de vue n’a pas besoin d’arguments pour être accepté. "Les importants n'argumentent point ; ils se contentent de dire la même chose, en haussant seulement le ton. Dotés d’un savoir garanti par leur pouvoir les « importants » ne discutent pas, ils affirment et réaffirment leur unique pensée, en quoi ils disent ce qu’il faut penser. Il s’agit de constituer un stock de lieux communs jugés politiquement convenables, puis de les enfiler en phrases" (P.-A. Taguieff).
Quand un expert qui connaît le terrain se pose des questions sur un événement en cours et temporise avec des conclusions, le vertuiste n'a pas besoin de faits ni de connaissances préalables pour savoir e-xac-te-ment ce qui s'est passé. Dans la minute qui suit l'événement, il dégaine un jugement définitif et sort un manifeste bien rodé. Lorsqu'il arrive que, peu de temps après, les faits lui donnent tort, cela ne le décourage point. Il n'a pas besoin de faits, ils ne l'intéressent pas. Lui, il SAIT. L'indignation poseuse lui tient lieu d'analyses précises et de jugements argumentés. C'est pour cette raison que le vertuiste professionnel est l'invité préféré de nos médias qui carburent à l'émotion et n'ont que faire de compétences.
Le feu intérieur qui brûle le vertuiste ne lui permet pas de s'exprimer dans un langage correct, dans le respect des règles linguistiques et des convenances sociales. L’homme indigné laisse tout cela au commun des mortels. Ces posts – le vertuiste s'exprime surtout via des réseaux sociaux (Twitter de préférence) – sont souvent écrits en lettres capitales et ponctués de points d'exclamation et de smileys éloquents. Rituellement, il clôt son manifeste par un "À gerber !", "Les ennemis de la démocratie, quittez mon mur !" ou un autre coup de gueule censé lui donner de l’importance et faire trembler les "complotistes", les "fascistes", "les-agents-du", et autres ennemis du peuple qu’on désigne aujourd’hui sous le nom des « ennemis de la démocratie ». Ainsi, la forme du post permet-elle souvent de reconnaître un vertuiste professionnel et de fuir, s'il est encore temps.
Malheureusement, quitter la page d’un homme/femme indigné(e) ne vous garantit nullement être à l'abri de ses coups de gueule et de son activisme forcené. À l'étroit sur sa page ou les pages de ses amis, il sévit là où bon lui semble. Tel un missionnaire, il a soif du grand large et sème à tout vent... Il s’autorise à se mêler de chaque conversation et de prêcher sa bonne parole là où il veut, sans s’embarrasser d’usages de politesse. Un inconnu pontifiant, condescendant, voire carrément insultant qui vient vous apostropher sur votre page, c’est souvent lui, le vertuiste professionnel.
Le plus souvent, l’homme indigné pense « contre ». Il se nourrit plutôt de haine que d’amour (sauf s’il s’agit d’amour pour lui-même qui, lui, n’est pas à prouver). Le même Saint-Exupéry cité plus haut a écrit au même Breton : "Vous ne pouvez vous habiller qu’en écrivant « contre » quelque chose. « Pour » qui, ou « pour » quoi êtes-vous ? Vous « êtes » pour André Breton résolument et exclusivement. »
Mais alors, objectera-t-on, cet infatigable pourfendeur de tous les totalitarismes, discriminations et fascismes, n'est-il pas un défenseur ardent de la démocratie? La démocratie, ce nom du Bien, ce nouvel absolu de la croyance publique, ce mantra qu'on invoque d'autant plus souvent que l'on vit dans des démocraties curieuses, sans démos, ni de kratos... « Ils sont obsédés par la démocratie depuis qu'il n'y en a plus », disait de Gaulle à Malraux, peu avant sa mort. La fanfare démocratiste, de plus en plus forte et de plus en plus fausse, n'est qu'un cache-misère de "l'éclipse du projet de l'autonomie" (Castoriadis) et de l'incapacité de gouverner et d’être gouverné dont souffrent les sociétés "démocratistes".
Celles mêmes où le vertuiste professionnel a remplacé le savant, l'intellectuel, le philosophe et où il a toute latitude pour infliger sa pensée binaire et son intransigeance sectaire aux concitoyens et à des hommes politiques devenus insignifiants et impuissants.
Radu Portocala

La mort qui est porteuse de silence peut aussi interrompre le silence – celui que je m’étais imposé pour quelques semaines – quand il s’agit de parler d’elle et de celui qu’elle a enlevé.
Je n’ai jamais rencontré Alexandre Adler – dont certains, ces jours-ci, déplorent la disparition ; j’ai parlé une seule fois avec lui, au téléphone. Pourtant, il a joué un rôle profondément négatif dans mon existence.
En octobre 1990, je publiais chez Calmann-Lévy « Autopsie du coup d’État roumain », un livre (suivi de deux autres, en 2009 et 2019) dans lequel je démontrais que ce n’était pas une révolution qui avait renversé Ceausescu, mais un coup d’État dirigé par les services soviétiques. Dans le dernier chapitre, je donnais la liste des membres du gouvernement issu de cette opération. Bien entendu, je citais avant tous les autres le premier ministre Petre Roman, fils de Walter Roman, apparatchik communiste de la première heure, arrivé à Bucarest en août 1944 sur les chars soviétiques et dûment oint par Moscou. Toutes choses archi-connues en Roumanie.
Quelques mois plus tard, Adler m’appela pour me dire qu’il était très fâché contre moi. Comme nous ne nous étions jamais rencontrés, je fus étonné. Il m’expliqua que son énervement venait du fait que j’avais écrit « des choses horribles sur Walter Roman ». Après quelques minutes d’une discussion que je qualifierais de parfaitement stupide – et durant laquelle il essaya de me convaincre que Walter Roman avait été un brave opposant au régime communiste –, je lui demandai d’où il tenait toutes ces absurdités. Il me répondit : « Mais vous ne savez pas ? Walter était mon oncle. Petre est mon cousin. » Et il m’expliqua que, pendant plus d’un an, il s’était occupé de Walter Roman, qui, malade, avait été envoyé à Paris par le Comité central roumain pour se faire soigner. J’essayai de lui montrer que jamais un opposant au régime ne pouvait jouir d’un tel privilège, mais ce fut peine perdue. Il mit fin à l’appel en me disant : « Ça ne restera pas là ! » Autrement dit, en me menaçant.
À l’époque, j’écrivais dans « Le Point » et il arrivait que je sois invité dans des émissions de radio ou de télévision. J’avais un certain nombre d’amis dans la presse. Adler, agissant certainement pour le compte de son lamentable cousin Petre Roman, qui a cherché pendant des années à présenter son père comme un héros, n’a pas tardé à faire une première tentative auprès du « Point ». Il a cherché à persuader la direction du journal que j’avais, jusqu’en 1989, fait de l’espionnage pour les services de Bucarest. On lui rit au nez.
Il eut plus de succès avec la deuxième tentative. En bon délateur doublé d’un mythomane, il informa la direction du « Point » que je fréquentais assidûment les milieux fascistes. Avec une telle accusation, il ne pouvait rater son coup. Le journal m’informa, donc, que ma collaboration n’était plus nécessaire ou souhaitable. En même temps, toutes les rédactions avec lesquelles je pouvais espérer collaborer me fermaient leurs portes. Plus personne ne répondait à mes appels, les articles que j’envoyais n’étaient même pas lus. Mes « amis » journalistes me tournèrent tous le dos – même ceux qui, peu de temps auparavant, s’invitaient à dîner et me commandaient tel ou tel plat roumain. (Si j’étais un tant soit peu mesquin, je pourrais donner ici quelques noms, car certains d’entre eux sont devenus assez connus.)
En somme, Adler, avec l’aide de rédactions stupides, m’a soumis à une censure complète, définitive – comme appliquant une technique apprise dans un manuel du Komintern. Ce qui, d’ailleurs, est assez logique, car il a été membre du Parti communiste – auquel il a adhéré précisément au moment ou nombre d’intellectuels – et pas seulement – le quittaient, c’est-à-dire après l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie, en 1968. Un choix plutôt lamentable.
En 1994, j’obtins un petit poste au « Courrier international ». Je devais dénicher et traduire, de temps à autre, des articles de la presse roumaine. C’était un petit travail, très peu payé. Mais cet argent m’était utile. Un an après le commencement de cette activité, je reçus une lettre m’annonçant en termes pompeux qu’une vaste restructuration de la rédaction « nous oblige de nous séparer de bon nombre de nos collaborateurs ». J’appelai mon chef de service, qui était devenu un ami, et lui demandai combien de malheureux avaient été sacrifiés sur l’autel de cette restructuration. Il me répondit simplement : « Un seul. Toi. » Pourquoi ? Mais parce que Adler venait d’être nommé au poste de directeur de la rédaction !
Je compris alors qu’il ne voulait pas seulement m’empêcher de publier, mais aussi m’empêcher de gagner mon pain, me pousser peut-être à devenir balayeur ou laveur de voitures. Tout cela afin de défendre un personnage dont un pays entier sait qu’il a été un misérable. Pour célébrer les 20 ans de la chute de Ceausescu, « Le Figaro » n’a rien trouvé de mieux que de publier un éloge de Walter Roman, tissu de mensonges, rédigé par Adler. Rien d’autre !
Je ne me suis pas réjoui quand « Le Point » (car il y a parfois une symétrie dans la vie) l’a envoyé promener parce qu’il cherchait à publier des choses qui n’étaient pas vraies ; ni quand LCI a cessé de l’inviter parce qu’il avait cité dans ses commentaires des noms qui n’existaient pas ; ni quand la rédaction du « Courrier international » a compris que le grand savoir dont il faisait étalage lorsqu’il était invité à la télévision était dû à de très longues consultations préalables de l’Encyclopædia Britannica ; ni quand, petit à petit, nombre de gens sérieux ont compris que ce qu’il présentait comme des analyses savantes n’avait aucun intérêt. Je ne me réjouis non plus de sa mort. Je dois être dépourvu de cette capacité, puisque même la mort de Ceausescu ne m’a produit aucune réjouissance. Je n’espère même pas qu’il payera le mal qu’il m’a fait, ni les 27 ans de silence qu’il m’a infligés. J’espère tout simplement ne pas avoir le désagrément de lire ici ou là qu’il était un homme bien, car il ne l’était définitivement pas.