[...] "Avant le Covid, les lignes directrices relatives à la gestion d'une nouvelle épidémie d'un virus de type grippal étaient claires :
- éviter la panique,
- rechercher des traitements précoces, bon marché et largement disponibles, susceptibles de réduire le risque de maladie grave,
- prévoir d'augmenter les capacités de soins de santé si nécessaire,
- aider le personnel médical local et national à identifier et à traiter les cas, si et quand le virus provoque une maladie grave,
- et faire en sorte que la société continue à fonctionner aussi normalement que possible.
Cette approche a été utilisée lors de toutes les épidémies et pandémies précédentes. Les lignes directrices sont détaillées dans les documents de planification de l'OMS, du HHS et des pays de l'UE.
Lorsque les agences militaires et de sécurité nationale ont pris en charge la réponse, ces lignes directrices ont été remplacées par un paradigme de guerre biologique : la quarantaine jusqu'au vaccin. En d'autres termes, il s'agit d'enfermer tout le monde tout en développant rapidement des contre-mesures médicales. Il s'agit d'une réponse destinée à contrer les attaques de guerre biologique et de bioterrorisme. Il ne s'agit pas d'une réponse de santé publique et elle est, en fait, en conflit direct avec les fondements scientifiques et éthiques des principes de santé publique établis.
Si nous avions respecté les protocoles de santé publique initialement appliqués dans les premiers mois de 2020, la vie aux États-Unis et dans le monde entier aurait ressemblé à la vie en Suède pendant la pandémie, avec encore moins de panique : pas de masques, pas de fermetures d'écoles, pas de confinements, une très faible surmortalité.
La question, évidemment, est alors de savoir à qui profitait cette stratégie. Pas à la population, en tous cas." 15/8/2023