Secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire
La rentrée est proche et l’on pourrait s’imaginer que l’été aura permis d’envisager le retour du bon sens et de l’honnêteté, on peut rêver non ? L’essence a déjà pris 20 centimes pendant la bronzette. L’espoir n’est pas encore censuré par Breton, seulement la liberté d’expression, mais pour notre sécurité, pour éviter que nous nous mettions à douter de la propagande européenne. Sur les fronts, social, sécuritaire, éducatif, économique, c’est déjà sûr, ce sera pire. Partout en Europe les faillites mettent en péril toutes les économies, mais madame von der Leyen n’a pour objectif que l’aide à l’Ukraine, avec une rallonge de plusieurs milliards décidée, par elle-même. Alors même que l’Ukraine a perdu : comment l’annoncer ? Elle est également très fière de la censure des réseaux sociaux, par son ami Thierry Breton et affirme vouloir plus de transparence sur les réseaux sociaux. Celle qui refuse de publier ses SMS avec Bourla, le PDG de Pfizer, et qui a supprimé ceux échangés avec McKinsey quand elle était ministre en Allemagne, demande de la transparence. On ne sait si les français comprennent encore bien ce qui les attend : quelques uns ont même déjà ressorti les masques, alors que le variant n’est encore qu’à la télé.
Notre dette abyssale et la gabegie budgétaire vont se poursuivre, voire s’intensifier et Macron annonce déjà de nouveaux impôts, dans un contexte de désindustrialisation, donc de paupérisation : l’avenir s’annonce noir. La loi à venir sur l’immigration sera le nouveau cheval de Troie pour défigurer notre pays. Plus de 120 attaques journalières au couteau, quasiment toutes le fait de cette immigration dont il ne faut pas parler, les échanges de coups de feu et les morts, dans les quartiers où habitent ces braves gens, achèvent de détruire ce qui fut, avant 1970, un pays de cocagne. Macron usera-t-il du 49.3 pour faire passer sa loi immigration ? Habitué des coups de forces, il rêve sans doute d’un consensus autour de ce projet, pour faire voter cette loi, assortie d’une obligation européenne d’accueil des migrants, qui submergera un peu plus notre civilisation, rendant toute cohésion sociale impossible. De ces immigrés, qualifiés de chances, on n’en veut plus dans la capitale pour ne pas faire tache lors des futurs JO. Encore une fois, la bourgeoisie au pouvoir dispense des bons conseils pour les autres mais s’affranchit de les suivre. En face, il y a bien nos représentants, députés et sénateurs. Que font-ils ? Rien, ou plus exactement ils font tout pour que rien ne change.
Ils laissent sciemment aux commandes un pouvoir qu’ils savent corrompu, les audiences sénatoriales l’ont démontré avec McKinsey et l’affaire Schiappa, mais ils n’ont pas dans l’idée de destituer celui qui ruine notre économie et détruit notre société. Bien entendu, ils se servent au passage, et on comprend qu’ils trouvent toujours un bon argument pour figer une situation qui ne pourra tenir sur le long terme. Qu’ils ne s’opposent pas à la future loi d’immigration, on s’en doute, parce qu’ils espèrent secrètement pouvoir encore maintenir leurs privilèges de caste. Si les Français n’ont plus les capacités de se révolter et de reprendre le pouvoir qui leur a été volé, il faut qu’ils gardent à l’esprit que ceux qu’ils vont faire entrer et qui remplaceront le peuple dissout n’auront pas la même docilité. Ils seront alors les maîtres d’un pays ensauvagé, dont les règles ne s’appliquent plus nulle part et leur puissance s’effondrera faute d’avoir en face des citoyens respectueux de ces institutions qu’ils se sont ingéniés à violer et à travestir pour leurs intérêts, depuis 40 ans.
Qu’ils ne se réjouissent pas trop vite, aucun régime n’est immuable. Les pires dictatures finissent par tomber. Les BRICS, qui s’élargissent seront peut-être à l’origine de notre effondrement et d’une nécessaire remise à plat de nos fonctionnements national et européen. Au RPF nous ne pouvons que les inciter à plus de cran et d’honnêteté vis-à-vis d’un peuple qui souffre, qui peine, dont le génie est entravé par des normes tatillonnes, dont l’énergie est vidée par d’accablantes réglementations et dont l’avenir sécuritaire et financier est anxiogène. La liberté d’entreprendre, de penser, devrait être leur seule motivation, en lieu et place d’un contrôle toujours plus important de nos faits et gestes. Les dirigeants sont tombés dans le piège sécuritaire, comme des vieillards apeurés qui cherchent par tous les moyens à contenir l’agitation de la vie. Historiquement, cela n’a jamais marché et le tout est désormais de savoir combien de temps le tour de vis de l’été pourra contenir la pression. 26/8/2023
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