26/9/2023 - 1609 chercheurs, dont deux prix Nobel bientôt hors-la-loi, qui pourraient se retrouver en prison, selon le vœu de plusieurs députés français. Cachez cette science que je ne saurais voir. Pour cette compagnie d’élus, il n’y a pas à tergiverser avec les « climato-sceptiques », ils doivent être réduits à néant, emprisonnés, c’est là la conception de la science de ces élus, peu diplômés pour nombre d’entre eux. C’est aussi le vœu de Klaus Schwab, le non élu qui hurle à l’oreille des gouvernants, qui appelle les États à créer des camps de rééducation : le pauvre aurait eu un père nazi. Et nos gouvernants le suivent, obéissent sans se poser de questions, comme par le passé, quand on crevait les yeux des héliocentriques. Mais que disent ces 1609 hérétiques ? La déclaration rédigée par le Global climate intelligence group, plaide pour « une science du climat moins idéologique, tandis que les décisions politiques devraient être davantage basées sur les données scientifiques ». Ils poursuivent en affirmant que « les chercheurs doivent aborder de manière transparente les zones grises et les exagérations dans les projections climatiques, tandis que les politiciens devraient évaluer objectivement les coûts et les avantages potentiels de leur législation ». Selon ce rapport, « la science climatique a été dévoyée en une pseudo science sensationnaliste ».
Rappelons que les alarmistes nous ont, depuis 10 ans, gratifiés de déclarations effroyables. Al Gore en 2009 prédisait que « l’Arctique serait libre de glace d’ici 2018 ». Il n’en fut rien. La militante Greta Thunberg, dont les liens avec Soros ont été révélés à l’occasion d’une erreur de sa part, où un SMS indiquait ce qu’elle devait dire, avait tweeté en 2018, que « le changement climatique anéantirait toute l’humanité dans 5 ans ». Depuis le tweet a été retiré.
Leur rapport conclut sur la nocivité de la recherche de la neutralité carbone d’ici 2050, la jugeant irréalisable et dangereuse pour les économies mondiales. On ne peut pas dire que ces propos sont extrémistes, simplement mesurés, rappelant que la science ne saurait se cantonner à des oukases et à l’acceptation d’une seule vue des problèmes. C’est donc cela que réfutent nos élus, en proposant une loi pour éradiquer les « climato-sceptiques » des médias ? Pour eux la lutte contre le dérèglement climatique doit primer sur la liberté de la presse et même sur l’honnêteté scientifique. Stéphane Delaurette, artisan de la démarche, a regroupé tous les partis, sauf le RN, comme quoi l’idéologie est bien le fil conducteur. Le socialiste vert va même jusqu’à dire que le consensus scientifique ne peut pas être remis en cause. Les intégristes écolos ne reculent devant rien, de quel consensus parle-t-il ?
Que fait-il des 1609 chercheurs et des deux prix Nobel, qui ont eu le courage de se réunir et d’afficher une autre vision du climat ? Sans doute qu’il entend les emprisonner, méthode très stalinienne, et prônée par le WEF ? Sans contradiction point de débat scientifique, mais sa démarche emprunte à la science seulement l’alibi de la légitimité. Ce n’est qu’une excuse pour imposer une idéologie qu’il veut absolue et générale, quand elle n’apparaît que bancale et partisane. Curieux, quand on s’intéresse à cette fausse science qu’est le climat : c’est bien là le fond du problème, modéliser un avenir avec des composantes changeantes et aléatoires. Tout l’inverse d’une vraie science, si deux et deux font quatre, prévoir ce que sera le climat dans 10 ans reste problématique. Au-delà de ce constat, comment peut-on décemment voter une loi qui aurait pour effet de condamner une opinion, même fausse ? Bill Gates lui-même, grand argentier du truc, émet de sérieux doutes sur ses propres prophéties, ce 21 septembre et revient sur le catastrophisme affiché il y a deux ans. Faudra-t-il le faire taire lui aussi, qui finance pourtant le « camp décrété du bien » et dont s’inspire M. Delaurette ?
Nous ne cessons de le répéter au RPF, si la théorie est erronée elle se délitera d’elle-même, il n’est pas nécessaire qu’une loi vienne aider à démontrer son erreur. Pierre Nidal-Naquet faisait remarquer à l’époque de la loi Gayssot, qu’en prétendant imposer une vérité historique, la loi laissait entendre que cette vérité était douteuse puisqu’elle avait besoin du législateur pour être protégée, alors qu’elle nécessitait seulement, en la circonstance, que les historiens l’établissent. Il en va de même ici, si les scientifiques, et il faut comprendre l’ensemble des scientifiques, non ceux qui vont dans le sens de M. Delaurette, ne sont pas d’accord sur les évolutions envisagées du climat, une loi pour obliger à penser que c’est là l’unique vérité, ne sera qu’une escroquerie supplémentaire. Que vaut la liberté de penser pour un socialiste vert ? Rien, ils n’ont pas été instruits avec ces idées, pour eux il faut décréter ce qui est vrai, ce qui est bon, et s’y tenir sous peine de finir en camp de redressement. L’idéologie prime sur la réflexion et l’esprit. Bon nombre de députés qui ont rejoint ce dangereux personnage seraient bien inspirés de se retirer, avant qu’il ne soit trop tard. Que vaut un pays qui refuse le débat d’idées au motif qu’il peut remettre en cause le modèle envisagé ? Décréter tout seul qu’il est le porte-parole de la vérité, n’est ni plus ni moins que condamner une seconde fois Galilée.
Ce projet de loi est du même acabit, il s’appuie sur les mêmes fondements, à savoir exclure ce qui déplaît à la politique exigée par Davos et son gourou, au mépris de la réserve scientifique nécessaire. Une vision exclusive et partisane ne peut conduire qu’à des excès. Il est trop facile d’affirmer un consensus quand on écarte les voix dissonantes, au seul prétexte qu’il est dangereux pour la suite du plan, qu’elles s’expriment. On nous rejoue le coup de la science qui vantait des vaccins efficaces à 95 %, avant de concéder qu’ils n’évitaient que les « formes graves »… et encore pourrait-on dire maintenant, puisque le silence radio est devenu de mise.
Si Delaurette et ses amis refusent le débat scientifique, cela ne peut être que suspect, c’est un procès à charge, ou la défense n’a pas le droit de s’exprimer : du stalinisme pur et dur. Il est impossible qu’une semblable loi entre en application, sauf à vouloir rentrer dans l’obscurantisme le plus infâme, à retrouver les réflexes du Moyen Âge. L’Occident, par de telles attitudes, s’enfonce un peu plus dans la décadence et s’isole du reste du monde. L’Europe seule se prête à cette folie ruineuse et fonce vers le déclassement, entraînée par quelques vieillards en quête de pouvoir éternel. Le monde n’est pas devenu fou, c’est seulement le groupuscule promoteur d’une « nouvelle vision occidentale » qui déraille.
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