Le système de crédit social permet à l'État de faire régner ce que je nomme la "répression tacite" : une répression non violente physiquement. Comme par exemple l'interdiction d'avoir accès à des services ou des lieux. La société du pass sanitaire était une société de "tacite répression" : elle a fait des sous-citoyens. Et le pire, c'est qu'on sait aujourd'hui que ces pauvres personnes avaient raison. En d'autres termes, la société du pass sanitaire a exercé une répression sur les opposants : ceux qui n'adhéraient pas à la doxa : "tous vaccinés, tous protégés". Nous avons eu affaire à un embryon de crédit social. C'est-à-dire à une société faisant régner la "répression tacite", "douce", mais il n'empêche : nous avons bien eu affaire à une réelle forme d'autoritarisme. Un autoritarisme d'un nouveau genre.
L'autoritarisme ne meurt jamais, il mute, il évolue avec son temps.