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1 octobre 2023

Presse : combien de temps va-t-elle tenir ?

Pierre Duriot
Porte parole du RPF


On suit avec un certain effarement les débats télévisés, qui n’ont plus de débat que le nom, tant ce qu’on appelle encore des débatteurs, sont corsetés dans les dogmes assignés. Ils ont le droit de venir discuter quand on les invite, ou quand on les paye, allez savoir, mais ils doivent discuter à l’intérieur d’un cadre imposé : les Russes vont perdre la guerre, l’Immigration est une chance pour la France, le Réchauffement climatique est dû à l’homme, l’Europe est bonne pour nous, la Campagne de vaccination a été un fantastique outil de gestion de la pandémie, l’Insécurité en France n’existe pas plus qu’avant, la Situation financière de la France est assez saine malgré les indicateurs, le Carbone est un polluant, L'Islam est une religion de paix et d’amour. Une fois ces points incontestables admis, il est possible de blablater, pour dire à peu près n’importe quoi, dans des débats où tout le monde est d’accord par définition, puisqu’il est devenu impossible de remettre en cause quoi que ce soit de ces postulats dont justement, aucun n’est avéré. Il faut ajouter à cela, la haine de Poutine et de Trump, obligatoire et vous avez droit à des débats totalement lunaires, dans lesquels non seulement les intervenants peuvent à peine dire quoi que ce soit d’intéressant, mais dans lesquels en plus, le journaliste qui est censé interviewer, est en réalité celui qui parle le plus, pour rappeler et distiller les figures de pensées, imposées tout au long du pseudo-débat. Au cas où l’un des débatteurs dirait un truc qu’il ne faut pas dire.

Il en va de même pour la presse écrite, où l’on ergote sur des détails, sans jamais aborder la critique de l’un des dogmes imposés. Cela donne une presse aux abois, sans lecteurs, ne vivant plus que de la subvention et de ce que l’on appelle, les abonnements institutionnels, entreprises, cafés, administrations… tout en distillant des banalités complaisantes sur la vie locale. Pourtant, de nombreux scientifiques remettent en cause les narratifs climat et carbone, des statistiques évidentes montrent le lien bien établi entre immigration et délinquance, des chiffres incontestables attestent d’une surmortalité suspecte touchant toutes les tranches d’âges et particulièrement des jeunes, habituellement peu présents dans les statistiques de mortalité. Egalement en augmentation, la mortalité infantile et le nombre de grossesses n’arrivant pas à terme. Quant aux chiffres économiques, ils sont calamiteux. Mais tout cela est éclipsé, caché, minimisé, saucissonné.

Toute la presse, en ce moment, fait penser à un barrage prêt à céder et les journalistes verrouillent totalement les sujets liés aux incontournables dogmes des narratifs gouvernementaux. Les seules vraies questions sont de savoir combien de temps elle va tenir et ce qui provoquera l’effondrement de ce barrage désespéré. Il reste bien des médias alternatifs, sur lesquels on trouve encore, le nombre réel des hospitalisations pendant le Covid, la réalité des émissions de carbone dues à l’homme, moins de 4 %, la flambée des effets secondaires, la comptabilisation des pertes ukrainiennes, mais tout cela est déclaré « complotiste », par ceux qui nous gouvernent et fait l’objet de tentatives sans fin de verrouillage. La France est l’État européen le plus interventionniste pour faire supprimer des contenus sur les réseaux sociaux.

L’un des corollaires de la démocratie est pourtant une presse libre et pluraliste, tout comme l’une des nécessité de la science est d’avoir des débats contradictoires. Il fut un temps où les vraies infos étaient imprimées clandestinement dans les caves, aujourd’hui elles sont publiées clandestinement derrière des VPN. L’esprit est bien resté.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com