Si j'ai bien compris, un génocide programmé et rationalisé de l'espèce des punaises de lit se prépare en France, et les antispécistes ne disent rien !
Aymeric, mon ami, ne crains-tu pas qu'un jour ta conscience t'empêche de dormir bien plus cruellement qu'une invasion de parasites.
J'ai l'air de plaisanter, mais non.
En quoi mettre rituellement à mort un taureau de combat ou abattre des palombes et des sangliers est-il plus criminel que d'occire des centaines de milliers de punaises qui ne demandent qu'à vivre, copuler et se reproduire ?
Si la réponse, c'est que les taureaux et les palombes ne nous agressent pas au sein de nos demeures (pour les sangliers et les chevreuils, c'est moins sûr), alors il faut bien en conclure que c'est l'unicité et le souci du confort de l'espèce humaine qui seuls régulent et arbitrairement délimitent le traitement réservé aux différentes espèces animales.
Car il est vraisemblable que la souffrance éprouvée par la punaise au moment de son extermination n'est pas moindre que celle de la palombe, du taureau ou du sanglier lors de leurs agonies respectives (sauf si l'estocade du taureau dans l'arène est ratée, j'en conviens).
Et personne ne sait en outre si le pompier ou l'agent privé qui sont chargés de l'élimination des punaises n'éprouvent pas une satisfaction comparable à celle du torero acclamé par la foule avec son oreille taurine à la main ou à la mienne si j'étais en mesure de renverser un seau d'eau sur la tête d'Aymeric Caron.