Dans ce conflit israélo-palestinien, les deux parties se renvoient la balle et se traitent mutuellement de fascistes. Le problème est toujours le même et se résume en une seule phrase : "la violence appelle la violence."
Tant que rien ne sera fait pour rechercher l'apaisement, en paroles comme en actes, que ce soit dans le camp arabe ou israélien, il n'y aura jamais de paix possible.
La paix, c'est un travail sérieux et de longue haleine. Ce n'est pas attendre en espérant que ça se calme. Cela se traduit par des actions concrètes et des engagements forts, signés et respectés par les 2 parties.
La paix, c'est la recherche d'un équilibre difficile à atteindre mais jamais impossible. Cela demande beaucoup d'efforts et surtout un grand respect.
La moindre erreur, la moindre parole blessante ou acte offensant, peut tout remettre en question.
Cela nous renvoie au conflit en Ukraine et au non-respect des accords de Minsk.
Tant que l'on traitera la paix avec autant d'inconséquence et de légèreté, tant que l'on entretiendra le statu quo dans un rapport de force permanent, il ne faudra pas s'attendre à autre chose que de la violence, des guerres et des drames. Tant que le sabotage des accords de paix persistera, des innocents, Palestiniens et Israéliens, continueront de payer le prix des erreurs répétées de leurs dirigeants, qui se comportent de manière totalement irresponsable.
Cependant, j'ai toujours pensé que la création de l'État d'Israël en 1948 était un risque à ne pas prendre. Il était évident que cela allait mal se passer.
Maintenant, il faut faire avec. Sans mettre de l'huile sur le feu comme le font régulièrement Benjamin Netanyahu, premier ministre israélien, et les dirigeants du Hamas, une organisation incontestablement terroriste.
Je condamne fermement l'attaque de civils israéliens innocents par le Hamas.
Mais on peut constater que s'armer jusqu'aux dents ne suffit pas pour protéger sa population. Dès lors, il devient urgent et nécessaire de redéfinir la politique israélienne et de rechercher une autre voie, plus diplomatique.