Tout le monde aura remarqué que les télévisions ne se préoccupent plus de l’Ukraine, que le narratif israélo-palestinien a remplacé l’ukrainien, définitivement perdu. Et comme pour tous les fiascos des différentes histoires qui nous ont été servies, Covid, confinements, vaccinations, dettes… les grands médias sont désormais silencieux. La contre-offensive ukrainienne de cet été, dernier avatar dont on nous a rebattu les oreilles, a été un échec et alors que l’hiver approche, les deux armées vont sans doute se retrancher, sachant que malgré les tentatives désespérées des médias officiels pour nous faire croire, depuis des mois, que Poutine serait en difficulté, ne sont plus crédibles. Même la croissance en Russie est désormais supérieure à la croissance européenne.
Sur le terrain, plusieurs commandants ukrainiens désobéissent à Volodymyr Zelensky en refusant d’aller au front, à cause du manque d’hommes et d’équipements. Un des conseillers de Zelensky a déclaré : « Nous n’avançons pas ». C’est le moins que l’on puisse dire, on recule même dans une forme de débâcle désormais invisibilisée. Ce même conseiller a indiqué que certains commandants désobéissaient en refusant de lancer des assauts contre les positions russes, ajoutant que les soldats ukrainiens « veulent juste s’asseoir dans les tranchées et tenir la ligne. Mais nous ne pouvons pas gagner une guerre de cette manière ». En cause, le manque de matériel et d’hommes. Et d’ajouter : « Ils n’ont ni les hommes ni les armes. Où sont les armes ? Où est l’artillerie ? Où sont les nouvelles recrues ? ». Il est pourtant connu que depuis des mois, Zelensky a des problèmes de recrutement et que les jeunes hommes en âge de combattre préfèrent prendre la tangente.
Certains ont une lecture particulière des évolutions du narratif, expliquent que l’État américain, entendre l’État profond, a acté sa perte en Ukraine et se reporte sur le conflit israélo-palestinien. Et l’interprètent comme une forme de fuite en avant. D’autres expliquent que nous sommes dans une confrontation déguisée entre l’Occident et l’Oumma, laquelle est globalement larvée et s’exprime dans le conflit qui nous préoccupe. Erdogan le suggère de manière non voilée, en évoquant publiquement la guerre possible entre « le croissant et la croix ». En réalité, il pourrait y avoir les deux, la confrontation entre islam et Occident, et des forces intérieures à l’Occident contre lesquelles les peuples sont en lutte dans différents pays d’Europe. Cela se traduit par des confiscations de démocraties. Ainsi les décisions d’aides à l’Ukraine, de confinements, de vaccination de masse, ont largement échappé aux différents parlements nationaux, tout se jouant au niveau de la Commission européenne et de sa représentante Ursula von der Leyen, qui semble pouvoir ne faire que ce qu’elle veut, alors qu’elle n’est l’élue de personne.
Nous avons bien devant nous, l’un et l’autre : un conflit larvé entre Islam et Occident, qui s’exprime désormais ouvertement dans nos capitales européennes et une reconquête interne, à mener, de nos processus démocratiques, largement mis à mal au cours des derniers narratifs servis, dont les voix des peuples ont été largement exclues.
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