Dans mon enfance, ma mère, qui détestait autant John Wayne que mon père l'admirait, ne manquait pas de glisser perfidement, dès que la télévision rediffusait l'un de ses derniers westerns (que mon paternel avait déjà vu vingt fois) : "A l'âge qu'il a, il va finir par voler un bourricot aux Cheyennes pour aller embrasser Suzanne Flon" (pour ceux qui ne connaissent pas, une actrice française et anglophone déjà assez âgée, sorte de Line Renaud avec l'élégance, la modestie et le talent en plus).
On devrait dire la même chose des Larcher, Véran, Hollande, Maillard, Braun-Pivet, Philippe, Valls, Faure, Jadot et consorts, pour ne même pas parler du jeune et consternant sosie de Frankeinstein qui dirige le CRIF.
Carpentras, pour ces canailles déjà à moitié au rancart, c'est un peu comme le souvenir de la Charge héroïque ou de Rio Bravo. Ils croient qu'ils pourront jouer un banal remake qui puisse encore être plébiscité par le public, dans un pays qu'ils ont abandonné à l'incurie des juges ou à la cupidité du patronat, et où par leur faute huit à dix millions de musulmans constituent désormais le terreau ethnico-identitaire propice à la perpétuation des pogroms antijuifs du futur.
D'ailleurs, je plains un peu ceux des Français de confession juive qui se croient encore protégés ou représentés par ces reîtres encore plus indécents que pitoyables.
Déjà sacrifiés sur l'autel de la nécessaire re-diabolisation du RN, ils auront bien du mérite, dimanche, à aller défiler sous la pluie derrière eux.