Conversation presque imaginaire
EM : Tu vois, ta démission, c’est pas possible, j’ai personne à mettre à ta place, plus personne ne veut participer au meilleur gouvernement de toute l’histoire de la Cinquième République… incompréhensible.
GD : Alors, je fais quoi moi maintenant ?
EM : Tu te prépares un argumentaire et tu retournes à la baston.
GD : Alors… euh… ceux qui sont contre nous cherchent à déstabiliser le pays et les institutions.
EM : Ah oui, excellent ça.
GD : Tout cela est orchestré par l’extrême droite…
EM : Très bon !
GD : Les gens intelligents ne peuvent qu’être d’accord avec nous.
EM : C’est ça, continue.
GD : La population attend notre loi, à 72 %.
EM : Oui bon, on fait 24 % avec les sondages bidons de nos amis, 12 % en réalité, alors 72 %… mais enfin, tu peux toujours le dire, tous ceux qui ne sont pas d’accord, on les traitera de fachos.
GD : J’allais y venir, ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, sont des fachos.
EM : Évidemment.
GD : On peut rajouter qu’ils sont c… ?
EM : Bien sûr, s’ils ne sont pas macronistes, ils sont forcément c…