Porte-parole du Rassemblement du Peuple Français
Chez les éditorialistes, on a commencé à acter un changement de couleur au parlement européen, lors des prochaines élections en juin prochain et ils se sont lancés, quasiment tous, dans un genre de pédagogie de l’après, selon une argumentation assez surréaliste en trois axes. Tel François Beaudonnet, inénarrable pro-européen bien pensant, qui mène la marche, sur un ton à la fois docte et déconfit.
« Les Européens ne supportent plus l’immigration », entendre évidemment l’immigration arabo-africaine, comme si ce devait être un devoir de la « supporter » et s’il était souhaitable qu’ils la supportent. Non seulement elle favorise le dumping social, tire les salaires des Européens à la baisse, mais en plus, elle est bien moins active que les populations d’origine, affiche des taux de chômage bien supérieurs et apparaît très nettement en relief dans les statistiques de la délinquance et ce dans tous les pays. Rappelons que même dans la très neutre et très policée Suisse, la première nationalité chez les prisonniers est algérienne. Il en va de même, en termes de surreprésentation, dans quasiment toutes les prisons d’Europe.
« Les Européens des classes moyennes ont un sentiment de déclassement », explique Beaudonnet. On serait tenté de lui répondre que ce n’est pas un « sentiment », mais bien une réalité et ce dans toute l’Europe, comme en témoigne la concentration en hausse des patrimoines chez les plus riches, qui est un phénomène, non seulement français, mais mondial, avec une tendance à une augmentation exponentielle des patrimoines et avoirs des 1% les plus riches, qui se fait au détriment des classes moyennes, tassées vers le bas.
« Les Européens ne veulent plus de l’écologie punitive », celle qui se traduit par des normes qui pèsent sur le logement, les déplacements, l’énergie et privent les ménages de plaisirs ordinaires, mais aussi de besoins vitaux. Comment s’étonner que les Européens ne supportent plus d’être brimés de la sorte, sachant que ces misères, sans vraies raisons scientifiques, s’abattent uniquement sur eux, qui sont déjà dans les pays industrialisés les moins sales ?
En résumé, nous racontent ces improvisés directeurs de conscience, les Européens sont coupables de ne pas aimer leurs bourreaux et la torture. Est-ce vraiment une faute ? Il est plutôt assez salutaire que les populations commencent à ne plus supporter ce qui s’apparente à une dictature moderne, brimant ses populations pourtant laborieuses et encore largement créatrices de richesses. En quoi l’importation de meurtriers, d’exaltés religieux et de main-d’œuvre à bas coût, devrait être appréciée ? En quoi la perte de pouvoir d’achat devrait être acceptée sans broncher ? Pourquoi les normes privatives de logements, de déplacements et de loisirs, devraient-elles être perçues comme un progrès ? Pourquoi ne pas avoir envie de revoter pour une clique de gens qui cherche en permanence quelle brimade supplémentaire on peut imposer aux populations, serait une faute politique et de conscience ? Parce qu’avec des partis populistes, ce serait pire ? Quelle incurie. Déjà parce qu’on n’en sait rien et que ceux qui accusent les partis populistes de « probables » dérives totalitaires, sont eux mêmes sur ces graves dérives totalitaires. En plus d’accumuler les contraintes dans des pays précédemment de liberté et de sécurité, les actuels dirigeants pratiquent la rétention d’informations, sur le COVID et les vaccins par exemple, orientent les médias, organisent le lynchage social des opposants et la psychiatrisation de la « mauvaise pensée », selon une méthode parfaitement socialo-communiste, identique à celle de Mao ou de Staline. Souvenez-vous que l’on a parlé publiquement de « camps » pour les non-vaccinés, que des Gilets Jaunes ont été éborgnés, emprisonnés, pour des faits autrement plus dérisoires que ceux des racailles de cités qui bénéficient de mansuétudes inexplicables et permanentes, que des pans entiers de nos économies ont été liquidés, avec la mise sur la paille de familles, de régions entières, cependant que l’on donne des sommes astronomiques à l’Ukraine.
Les Européens ont raison de commencer à douter de cette Europe qu’on leur avait vendue comme un progrès et qui se traduit par une régression. Mais pire encore, une Europe pour laquelle ils n’avaient pas voté et qu’on leur a imposé quand même, à l’image de Sarkozy, qui transforme, par un artifice le NON en OUI et qui ose parler publiquement d’un Nouvel Ordre Mondial auquel « personne, je dis bien personne, ne pourra s’opposer »… si ce n’est pas de la dictature, ça y ressemble fortement et l’actuel président Macron n’est pas en reste, qui décide sans même en parler aux députés, à la manière d’un dirigeant du Parti Communiste Chinois, modèle politique qui fait ouvertement l’admiration de quelques uns de nos caciques européens.
L’Europe ne peut et ne doit reposer que sur des accords conclus entre nations souveraines et avalisés par les peuples. Mais actuellement, quelques pays, dont la France, vont plus loin et plus fort que les autres dans l’imposition des contraintes. D’autres pays, comme la Hongrie, la Pologne, le Portugal, ne vont pas, ni aussi loin, ni aussi vite. Qu’y aurait-il d’étonnant à ce que des populations tiennent à leur Histoire et leur culture spécifique ? Serait-ce un défaut que de ne pas accepter les meurtres, viols, coups de couteaux, devenus nos quotidiens, avec l’arrivée de délinquants exogènes ? Serait-ce un défaut que de vouloir conserver des industries, des systèmes sociaux et du pouvoir d’achat ? Non seulement il n’est pas étonnant que les peuples se rebiffent, mais ça semble assez logique, faudrait mieux que tout cela se termine démocratiquement par un vote et un changement de cap, que par un raidissement du pouvoir, des coups de matraque et au final des guerres civiles. Reste à savoir si la petite caste au pouvoir a les moyens de réduire en esclavage 450 millions d’Européens avec des outils informatiques, des policiers en armure et des seringues, ou si les populations sauront briser leurs chaînes ?