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5 avril 2024

Tiephaine Soter

Il aura fallu 180 jours pour que la vérité atteigne la presse française : il n'y a jamais eu de bébés décapités lors de l'attaque commise par le Hamas le 7 octobre.
On le savait évidemment dès le départ : la source émanait d'une journaleuse de i24, qui affirmait tenir son scoop de soldats israéliens qui n'ont jamais été identifiés, sans aucune image (alors qu'ils adorent montrer du sang flouté)... Même le chargé de relations publiques de Tsahal a préféré se tenir à distance de ces propos "non confirmés".
Puis la machine de propagande s'est emballée : Biden a affirmé avoir vu les photos, avant que la Maison Blanche corrige en disant se baser sur les dires de soldats israéliens, Aurore Bergé, alors ministre des solidarités, a carrément parlé de négationnisme pour désigner les personnes saines d'esprit qui avaient compris la manipulation, Darmanin a fait arrêter une vingtaine de personnes qui dénonçaient une fausse information employée à des fins de propagande, et je ne vais même pas parler de tous ces "experts de plateau" qui nous ont expliqué qu'on était des nazis si on dénonçait les mensonges des propagandistes...
À la décharge du Monde, pour une fois, ils ont dès le départ parlé de cette histoire comme d'une "rumeur non confirmée", prenant les précautions journalistiques d'usage normales.
Bébés décapités, bébé au four, femme enceinte éventrée, viols de masse... toutes ces histoires sont de la propagande pure, la plupart reprises d'atrocités commises par les sionistes au cours des innombrables conflits qu'ils ont menés contre les populations arabes depuis les années 1920, bien avant, même, de fonder le pseudo-Etat criminel qui aujourd'hui commet un génocide à Gaza avec la complicité de notre gouvernement et de quelques autres.
Le sionisme est une idéologie criminelle qui doit être combattue et annihilée au même titre que le National-Socialisme, le Djihadisme et le Communisme. Ses promoteurs doivent être pénalisés, ses propagandistes doivent être réduits au silence, et ses complices doivent être retirés de toute fonction publique et jugés.