24/5/2024 - « Qu’est-ce qui permet d’organiser la confrontation entre ces deux personnes ? Comment est-ce que vous les avez choisis ? Comment est-ce que vous avez choisi d’organiser cette confrontation ? Qu’est-ce qui vous permet de les avoir invités, eux ? Est-ce que ce sont les sondages, ce sont les intentions de vote qui permettent de faire ce choix ? Où est la candidate ? (…) J’ai du respect pour (elle), elle mène cette liste, elle est courageuse. Qui est tête de liste de la majorité présidentielle ? On nous a déjà fait le coup tellement de fois. En 2017, Macron-Le Pen. En 2022, Macron-Le Pen. En 2024, à nouveau, on va nous expliquer que c’est ça à nouveau le sujet. Rien ne justifie que le service public mette en scène ce débat. Ni les sondages, et surtout pas la réalité du débat européen. Il y a plus de la moitié des Français qui ne se reconnaissent pas dans le débat qui vient d’avoir lieu. »
FX Bellamy a entièrement raison. Le débat d’hier soir entre deux jeunes gens qui n’ont jamais travaillé de leur vie, en tout cas sur des emplois sérieux au service de la société, privés ou publics, ou géré une mairie, deux garçons sans la moindre expérience de la vie ni du monde du travail, et au parcours semblable de purs militants politiciens, demi-instruits l’un comme l’autre, n’ayant jamais rien fait, rien prouvé, rien réussi de concret, sans autre mérite que la courtisanerie, l’un comme l’autre, et qui prétendent donner des leçons aux Français, avait quelque chose d’affligeant. De tout cœur, je souhaite que le pays se réveille, ouvre les yeux et choisisse de sanctionner, non pas des individus (dont au fond, tout le monde se fout), mais une forme de corruption de la démocratie dans un climat général de servilité, de soumission de courtisanerie médiatique (TV) qui honnêtement fait froid dans le dos.