Tiephaine Soter
Le parti Renaissance a donc réussi à faire voter un amendement pour modifier les conditions d'accès aux "soins" pour les détenus et les résidents d'établissements psychiatriques, dans le cadre de la loi sur la "fin de vie digne" en cours de débats à l'Assemblée. Il ne s'agit pas de "soins", ici, mais bel et bien de l'euthanasie.
On parle clairement d'aller injecter une substance mortelle à des détenus et des malades mentaux, pour "soulager leurs souffrances". Dans le cadre des malades mentaux, qu'ils soient atteints de façon permanente ou transitoire (dépression...), il faut savoir que légalement, leur consentement ne peut être considéré comme valable à lui seul, pour des raisons évidentes : quand on n'est pas soi-même, on ne peut consentir.
L'amendement que le parti au pouvoir a fait voter avec succès permet de contourner ce consentement de l'individu, en le confiant à des personnes tierces : membres de la famille, proches, médecins. On pourra tuer en toute légalité des personnes à l'état mental altéré. C'est, à tous les égards, exactement ce qu'a commis le régime hitlérien avec l'Aktion T4 : l'euthanasie des malades et handicapés mentaux.
Dans un sens, cela revient à valider la peine de mort pour les "déséquilibrés" du couteau. Mais globalement, on sait très bien que ça va surtout servir à exterminer les personnes atteintes d'un trouble pour faire des économies sur les caisses maladie.
Renaissance est le parti de la mort.