Vincent Verschoore
Selon la très réductrice définition officielle du terme, à savoir :
"Se dit d’un mouvement d’opinion marqué par une opposition à certains vaccins ou à la vaccination en général, dont il remet en cause l’efficacité et l’innocuité."
les chiffres de vaccination contre la grippe et le Covid (moins de la moitié de la population américaine est à jour, selon le CDC) impliquent qu'une majorité est devenue "antivax", au sens de cette définition très réductrice visant à culpabiliser toute opposition. Un peu comme décrire quelqu'un comme "antiviande" s'il ne mange pas de cheval, alors qu'il mange d'autres viandes.
Comme le dit Aaron Siri :
"L'ironie est que décider de ne pas se faire injecter un produit après avoir examiné ses essais cliniques, son dossier de sécurité post-licence, l'absence de responsabilité, etc. est une décision éclairée et réfléchie. Pourtant, ce sont ceux qui se font vacciner sans réfléchir qui sont présentés comme prenant des décisions éclairées et réfléchies... !"
Et d'ajouter, en faisant référence aux covidistes :
"Vous pouvez également leur faire savoir qu'étant donné que les "antivax" sont désormais majoritaires, vous comprenez leur insécurité et leur hostilité. Mais ils ne doivent pas s'inquiéter : la majorité antivax n'est pas intéressée par la suppression des droits de la minorité provax. Ils peuvent se sentir libres de se faire vacciner (ou de ne pas se faire vacciner) autant qu'ils le souhaitent. Nous, la majorité, demandons simplement qu'ils respectent notre droit à faire de même."
Le danger de cette polarisation entre "antivax" et "provax" est d'en faire une question idéologique, où la raison et la prise de décision objective sont remplacées par l'adhésion à des structures de pouvoir et à des narratifs qui ne servent qu'une petite minorité. Et c'est sans doute l'héritage le plus visible de la violence, de la corruption et de la bêtise des covidistes : avoir cherché à transformer une crise sanitaire en un système totalitaire au bénéfice de psychopathes et de l'industrie médicale, provoquant un rejet de la part de populations qui se sentent manipulées et trahies.